Journée mondiale de la Terre La Journée mondiale de la Terre, célébrée le 22 avril de chaque année, depuis 1970, a été mise à profit par le ministère de l'Agriculture et du Développement rural pour sensibiliser les fellahs et l'opinion publique sur la nécessité de la " protection des terres agricole, garante de la sécurité alimentaire ". " A l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de la Terre, qui met en avant la sécurité alimentaire, notre message porte sur la nécessité d'une prise de conscience collective sur la question de la valorisation des terres agricole et de leur exploitation de manière efficace et rationnelle ", a mis en relief M. Rachid Benaissa à l'occasion de cet événement. " La terre, propriété sacrée pour notre peuple, a été notre bien national qui a le plus subi de la spoliation coloniale. Elle a donc été tout naturellement le premier domaine sur lequel l'Algérie indépendante a rétabli la souveraineté nationale. Le monde rural a également été parmi les victimes majeures de la tragédie nationale, source d'un exode rural aigu venu s'ajouter à l'arrêt du processus de développement national ; Ce fut dont logiquement que, dans la paix revenue, cette décennie a été marquée par un effort intense pour la relance de l'agriculture ", s'est exprimé pour rappel, le président de la République, M. Abdelaziz Boutèflika au mois de février 2009, à l'occasion de la rencontre nationale sur le renouveau de l'économie agricole et le renouveau rural, qui s'est tenue à Biskra. Les réflexions sur les enjeux que représente ce secteur pour toute l'économie nationale, se traduisent aujourd'hui sur le terrain avec la volonté politique de développer au mieux ce secteur au service de la sécurité alimentaire du pays et pour propager le développement économique et social dans le monde rural. Ainsi, plus de 350 milliards de dinars ont été directement engagés par le budget de l'Etat, montant auquel s'est ajouté un encouragement à l'investissement privé dans l'économie agraire. C'est là, une décision du chef de l'Etat pour consolider, le saut qualitatif au développement de l'agriculture et qui est de nature à générer des résultats majeurs pour l'ensemble de l'économie nationale et pour la vie de tous les citoyens. A ce propos, le gouvernement s'attelle depuis longtemps à mettre à niveau les capacités et les méthodes de travail de l'administration chargée de l'agriculture, afin d'accompagner ce renouveau agricole et rural et de permettre avec des conditions souples aux agriculteurs et aux éleveurs à s'organiser davantage à travers leurs filières et autour des chambres nationales et locales d'agricultures., de même que des mesures ont été engagées en vue de la remise à niveau des entreprises publiques intervenant dans la production de matériels et d'équipements destinés à l'agriculture, y compris pour l'irrigation. Dans le même esprit, le gouvernement est en train d'œuvrer à la mobilisation de partenariat à même d'améliorer la qualité de la production des entreprises publiques concernées. En outre, et pour la première fois, les agriculteurs ont bénéficié, d'un effacement de leurs dettes par l'Etat. Celles-ci étaient évaluées en 2001 à 14 milliards de dinars et 41 milliards de dinars en 2009. Cet ensemble de mesures a permis, une évolution sensible, illustrée notamment par l'extension de la surface agricole utile (SAU) de plus d'un demi million d'hectares, la plantation d'une surface équivalente en arboriculture, le doublement des surfaces irriguées à travers le pays, ainsi que la mise à niveau de plus de 100 000 exploitations agricoles. Les parcours d'élevage ont également connu un gigantesque effort de rénovation grâce à la mise en défense et à des plantations ayant touché, plus de 14 millions d'hectares, dans le cadre de la lutte soutenue contre la désertification. En parallèle, le programme de développement et de renouveau rural à permis la transformation des conditions de vie et une augmentation des sources de revenus au bénéfice de la population locale. Cette stratégie est venue s'ajouter à la densification à travers le monde rural, du réseau des infrastructures scolaires et de santé, à la réalisation de centaines de milliers de logements ruraux, ainsi qu'aux progrès enregistrés en matière de raccordement à l'eau potable, à l'électricité, et au gaz naturel. En 2010, ce plan de relance du secteur agricole, donne la plénitude de son efficacité et enregistre une moyenne de croissance de 6 %. Par ailleurs, la loi d'orientation agricole adoptée en 2008, a défini les voies et moyens de protection, de promotion, et de régulation du secteur agricole ainsi que d'organisation de la profession, clarifiant également le mode d'exploitation des terres agricoles du domaine privé de l'Etat qui sont éligibles au régime exclusif de la concession. A cet effet, un texte de loi est en gestation au niveau du gouvernement. Il est relatif aux conditions d'octroi des concessions des terres agricoles pour une durée de 40 ans, en veillant à valoriser ce patrimoine, mais aussi et surtout à préserver les droits des travailleurs de la terre.B. Chellali
Saturday, April 24, 2010
Algerie La protection des terres agricole, garante de la sécurité alimentaire
Journée mondiale de la Terre La Journée mondiale de la Terre, célébrée le 22 avril de chaque année, depuis 1970, a été mise à profit par le ministère de l'Agriculture et du Développement rural pour sensibiliser les fellahs et l'opinion publique sur la nécessité de la " protection des terres agricole, garante de la sécurité alimentaire ". " A l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de la Terre, qui met en avant la sécurité alimentaire, notre message porte sur la nécessité d'une prise de conscience collective sur la question de la valorisation des terres agricole et de leur exploitation de manière efficace et rationnelle ", a mis en relief M. Rachid Benaissa à l'occasion de cet événement. " La terre, propriété sacrée pour notre peuple, a été notre bien national qui a le plus subi de la spoliation coloniale. Elle a donc été tout naturellement le premier domaine sur lequel l'Algérie indépendante a rétabli la souveraineté nationale. Le monde rural a également été parmi les victimes majeures de la tragédie nationale, source d'un exode rural aigu venu s'ajouter à l'arrêt du processus de développement national ; Ce fut dont logiquement que, dans la paix revenue, cette décennie a été marquée par un effort intense pour la relance de l'agriculture ", s'est exprimé pour rappel, le président de la République, M. Abdelaziz Boutèflika au mois de février 2009, à l'occasion de la rencontre nationale sur le renouveau de l'économie agricole et le renouveau rural, qui s'est tenue à Biskra. Les réflexions sur les enjeux que représente ce secteur pour toute l'économie nationale, se traduisent aujourd'hui sur le terrain avec la volonté politique de développer au mieux ce secteur au service de la sécurité alimentaire du pays et pour propager le développement économique et social dans le monde rural. Ainsi, plus de 350 milliards de dinars ont été directement engagés par le budget de l'Etat, montant auquel s'est ajouté un encouragement à l'investissement privé dans l'économie agraire. C'est là, une décision du chef de l'Etat pour consolider, le saut qualitatif au développement de l'agriculture et qui est de nature à générer des résultats majeurs pour l'ensemble de l'économie nationale et pour la vie de tous les citoyens. A ce propos, le gouvernement s'attelle depuis longtemps à mettre à niveau les capacités et les méthodes de travail de l'administration chargée de l'agriculture, afin d'accompagner ce renouveau agricole et rural et de permettre avec des conditions souples aux agriculteurs et aux éleveurs à s'organiser davantage à travers leurs filières et autour des chambres nationales et locales d'agricultures., de même que des mesures ont été engagées en vue de la remise à niveau des entreprises publiques intervenant dans la production de matériels et d'équipements destinés à l'agriculture, y compris pour l'irrigation. Dans le même esprit, le gouvernement est en train d'œuvrer à la mobilisation de partenariat à même d'améliorer la qualité de la production des entreprises publiques concernées. En outre, et pour la première fois, les agriculteurs ont bénéficié, d'un effacement de leurs dettes par l'Etat. Celles-ci étaient évaluées en 2001 à 14 milliards de dinars et 41 milliards de dinars en 2009. Cet ensemble de mesures a permis, une évolution sensible, illustrée notamment par l'extension de la surface agricole utile (SAU) de plus d'un demi million d'hectares, la plantation d'une surface équivalente en arboriculture, le doublement des surfaces irriguées à travers le pays, ainsi que la mise à niveau de plus de 100 000 exploitations agricoles. Les parcours d'élevage ont également connu un gigantesque effort de rénovation grâce à la mise en défense et à des plantations ayant touché, plus de 14 millions d'hectares, dans le cadre de la lutte soutenue contre la désertification. En parallèle, le programme de développement et de renouveau rural à permis la transformation des conditions de vie et une augmentation des sources de revenus au bénéfice de la population locale. Cette stratégie est venue s'ajouter à la densification à travers le monde rural, du réseau des infrastructures scolaires et de santé, à la réalisation de centaines de milliers de logements ruraux, ainsi qu'aux progrès enregistrés en matière de raccordement à l'eau potable, à l'électricité, et au gaz naturel. En 2010, ce plan de relance du secteur agricole, donne la plénitude de son efficacité et enregistre une moyenne de croissance de 6 %. Par ailleurs, la loi d'orientation agricole adoptée en 2008, a défini les voies et moyens de protection, de promotion, et de régulation du secteur agricole ainsi que d'organisation de la profession, clarifiant également le mode d'exploitation des terres agricoles du domaine privé de l'Etat qui sont éligibles au régime exclusif de la concession. A cet effet, un texte de loi est en gestation au niveau du gouvernement. Il est relatif aux conditions d'octroi des concessions des terres agricoles pour une durée de 40 ans, en veillant à valoriser ce patrimoine, mais aussi et surtout à préserver les droits des travailleurs de la terre.B. Chellali
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