L’Algérie face à l’enjeu du transfert de technologie
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A maintes reprises, le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, n’a eu de cesse de rappeler aux citoyens la nécessité de mettre à niveau l’économie du pays dans une logique d’équation entre le développement et la recherche. Il est, en effet, impensable de relever certains défis de l’heure, notamment la performance des PME et PMI, facteurs de croissance, la productivité et le développement du pouvoir d’anticipation sur les aléas de la conjoncture, comme cela est le cas face à la crise économique mondiale, sans l’effort de décloisonnement des économies et d’harmonisation des moyens de production dans les normes requises. Il est clair que, contrairement au passé, les enjeux sur le développement ne se jouent plus sur l’accès ou le non accès à la technologie, mais plutôt sur les capacités de maîtrise de celle-ci et la haute qualification des ressources humaines qui lui sont mobilisées dans le pays.Alors que l’université algérienne ne cesse de livrer au pays, annuellement, des masses importantes d’ingénieurs et de techniciens dans les différents filières, formés en Algérie et ailleurs, de nombreuses infrastructures voient le jour chaque année pour donner une assise matérielle au savoir, à la science et à la technologie. A la faveur d’une visibilité fiable ayant été développée depuis la décennie précédente, l’Algérie, en matière d’infrastructures technologiques, s’enorgueillie aujourd’hui d' avoir réalisé des mégas projets n’ayant rien à envier à ceux que l’on retrouve dans les pays émergents. A l’image du Centre de développement de la technologie avancée, des structures nationales assurent des actions de recherche scientifique, d’innovation technologique, de valorisation et de formation dans les domaines des sciences et des technologies d’information sont menées partout dans le pays. Aussi, des technologies industrielles et de la robotique, des dépôts et des traitements des matériaux, voire des applications et des technologies des lasers sont déposées. A Sidi Abdallah (30 km d’Alger), nous assistons à la naissance d’un cyberparc dédié aux TIC pour accueillir des incubateurs, des chercheurs et des entreprises. Le Cyberparc d'Alger sera un parc technologique de classe mondiale qui offrira une infrastructure de pointe et des services aux entreprises et institutions. Pionnière dans le domaine, et en collaboration avec ses partenaires locaux et internationaux, cette infrastructure servira de plaque tournante pour la grappe des TIC. Le Centre africain des TIC sera bientôt lancé, et s’étendra sur plus de 9 ha dans la zone est du périmètre d’urbanisation de la ville nouvelle de Sidi Abdellah. Sa réalisation en Algérie fait suite au partenariat signé en mars 2006 par le Président Abdelaziz Bouteflika et son homologue coréen Roh Moo Hyun. Ce Centre doit promouvoir les recherches et développement en TIC et autres technologies avancées, mettre en place des programmes de recherche et de développement, organiser des relations entre les universités, les centres de recherche, les laboratoires et les entreprises nationales et internationales, faciliter les échanges de post graduant et de chercheurs, et, enfin, inviter des étudiants et des stagiaires des pays du continent africain. Ce centre africain des TIC va sûrement créer un réseautage nécessaire des experts et chercheurs africains, et, surtout, former les experts, le consultants et les chercheurs nécessaires pour les pays africains. Sachant que le processus de transfert de technologie ne saurait aboutir qu’à la faveur d’actions de partenariats satisfaisantes avec les différents pays détenteurs de hautes technologies, l’Algérie a su tirer profit du confort de sa place régionale et internationale pour négocier à la faveur des intérêts de la nation, de nombreuses situations de transfert du savoir et de la technologie. Ainsi en a été le cas pour son industrie dont certaines se sont déjà doté de laboratoires de recherches afin de placer leurs produits et services dans les marchés internationaux. Il est clair que pour évoluer vers une économie diversifiée, la dynamisation du rapport entre l’entreprise et l’innovation est fortement recommandée pour notre pays qui doit relever le défi de la compétitivité mondiale pour s’assurer une digne d’un pays en voie d’émergence.Z. M.
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