L’entreprise algérienne : L’accès au marché par la qualité
Le ministre de l’Industrie et de la Promotion de l’investissement conformément à son plan de charge intègre les questions relatives à la qualité, au rang des préoccupations. Quatre lignes de front sont activées à ce propos : développement des infrastructures de la qualité, l’appui à l’accréditation des organismes d’évaluation de la conformité, le soutien à la certification des systèmes et des produits émanant des entreprises, la coopération et le partenariat en matière de normalisation. Le ministère de l’Industrie a tenu, hier, une rencontre sur tous ces types de problématiques qui attestent à elles seules, de la présence de l’entreprise sur les marchés et sur les marchés internationaux singulièrement. L’ambition des responsables du secteur va à la mise en place d’un système national de la qualité et sa conformité au régime général tel qu’en vigueur dans le monde, en fonction des normes universellement admises et recommandées. L’objectif défini est de permettre aux entreprises nationales de parvenir à un niveau performant de gestion de manière, notent les responsables du secteur, à tirer le profit maximum des incitations financières publiques. Vendre, et un acte essentiel pour la survie de l’entreprise. Exporter, lui permet d’afficher des prétentions et de s’affirmer sur le plan international à travers la conquête de parts substantielles de marchés, cela contribue à renforcer ses capacités essentielles dédiées à la compétitivité. Les normes sont aujourd’hui de plus en plus rigoureuses sur les marchés internationaux, ce qui soumet les entreprises à une pression concurrentielle intense, aux pressions et aux mutations de l’environnement économique. C’est au nom du respect de ces normes que le combat et aujourd’hui mené pour exploiter les moindres avantages en termes de coûts, de ressources, de logistique, toutes considérations qui peuvent influer sur la compétitivité des entreprises. Dans les grands pays à travers le monde, ces paramètres sont liés à des capacités en matière de recherche et de développement et d’innovation aussi dans notre pays. La valorisation de ce capital doit être inséré, relève le Chef de l’Etat, d’un système national d’innovation. Les résultats de la recherche peuvent à eux seuls servir la compétitivité des entreprises et offrir les conditions d’émergence d’activités économiques pouvant soutenir la concurrence.L’intérêt porté aujourd’hui aux problèmes de la qualité, qu’on associe fort opportunément aux progrès à réaliser en matière de recherche et de développement, relève du souci des responsables de favoriser l’intégration des entreprises au marché international ou des opportunités en termes de placement pour nos entreprises, existent.Entre-temps, il faudra bien venir à bout des dysfonctionnements que présente le marché national avec cette excroissance due à la prolifération d’un marché informel qui risque de peser lourdement sur les objectifs que s’assignent aujourd’hui les responsables pour offrir les conditions optimales à la promotion des entreprises. La contrefaçon a elle aussi ses conséquences négatives sur le développement de l’offre nationale en matière de produits. Des garde-fous doivent être trouver, car le marché informel comme la contrefaçon, pénalisent lourdement non seulement le marché mais contrarient aussi les projets en vue de l’assainissement de celui-ci. Le marché des entreprises doit contribuer de façon effective à la croissance économique. C’est au nom de cet intérêt que se développent des politiques contribuant à l’essor économique général. Pour faire face à ces impératifs, le pays concourt à l’adaptation du cadre de fonctionnement de l’économie aux nouvelles réalités, à la modernisation des infrastructures économiques à aider à la rationalisation de l’organisation des entreprises et notamment de celles, vitales pour l’expansion du marché, que demeurent les PME/PMI. Elever le niveau de rigueur dans la gestion, encourager les initiatives et la vision prospective, sont les conditions des progrès attendus, soutiendra pour sa part le Chef de l’Etat.T. M. A.
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