阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Monday, January 25, 2010

l’ASCAME



L'Européen
Depuis le mois de juillet 2007, Murat Yalçintas est le président de l’Association des CCI de la Méditerranée. Créée en 1982 à Barcelone, l’ASCAME regroupe 180 Chambres situées dans 23 pays

A seulement 42 ans, Murat Yalçintas cumule les fonctions de président de l’ASCAME et de la Chambre de commerce d’Istanbul (depuis 2005). Il plaide pour une coopération économique et politique plus forte entre les pays méditerranéens, mais aussi avec la zone Europe.
Commerce International : Comment avez-vous abordé vos fonctions au second semestre 2007 ? Murat Yalçintas : « Je voudrais tout de suite exprimer mon émotion d’avoir été choisi comme président de l’ASCAME, qui s’identifie à la Méditerranée… car la direction de l’ASCAME est pour moi une mission qui ne se limite pas aux frontières des États. Grâce au dénominateur commun économique et commercial, nous avons pour objectif d’étendre le développement et la prospérité dans cette région, géographiquement la plus importante dans l’histoire, qui a vu l’établissement des premières civilisations et a donné naissance à notre civilisation actuelle.Être président de l’ASCAME expose à une responsabilité bien plus importante que la présidence d’une quelconque association. Nous espérons que chacun de nos membres puisse bâtir un avenir de paix et de bien-être dans une structure faite de tolérance et de conciliation. Nous avons conscience que cela ne passe pas uniquement par l’établissement de relations commerciales, mais aussi par la contribution au développement des pays et des peuples, avec la mise en place de bonnes relations. »
C.I. : Quel bilan tirer des activités réalisées au cours de ces 10 dernières années par l’ASCAME ? M. Y. : « Notre union a parcouru du chemin pour l’obtention d’une coopération entre les Chambres de la Méditerranée. D’autre part, tout en travaillant au développement des relations étroites avec les institutions européennes et diverses institutions internationales, elle est désormais présente dans différents champs du secteur privé. Elle représente aujourd’hui un important réseau pour le développement du secteur privé, la coopération entre l’Europe et la Méditerranée et pour la réalisation du processus d’intégration. L’ASCAME génère des projets qui visent à rapprocher les deux rives de la Méditerranée par le commerce, en utilisant l’avantage pour beaucoup de ses membres de l’être aussi de l’Union européenne (UE). Meditour, l’association pour le partenariat des centres touristiques de la Méditerranée, est l’un de ces projets. Le projet EMED visant à développer le commerce électronique entre les entreprises des pays membres en est un autre. »
C.I. : À quoi attribuez-vous l’augmentation des relations entre entreprises de la Méditerranée, en particulier les PME ?M. Y. : « Les PME ont compris la nécessité d’une nouvelle mentalité commerciale ouverte sur le monde. Et le poids des PME dans l’économie mondiale va croissant, du fait de leur capacité d’adaptation aux nouvelles conditions du marché. En posant les bases d’une coopération Europe - Méditerranée avec la Déclaration de Barcelone, en 1995, l’un des principaux objectifs était d’amener la Méditerranée à devenir prospère. Dans ce contexte, la nécessité d’augmenter le soutien indispensable donné aux PME, tout en développant la coopération entre celles-ci, a été soulignée. Les mécanismes et programmes existants à l’usage des PME au sein de l’UE ont pour finalité d’être étendus aux pays de la Méditerranée non membres de l’UE. Le programme Medpartenariat est l’un des exemples les plus révélateurs de ces avancées. Son objectif était de rassembler les entreprises méditerranéennes, tout comme l’initiative Med-Interprise. C’est pourquoi, au point où nous en sommes aujourd’hui, nous devons faire valoir les relations et la coopération croissantes entre les entreprises méditerranéennes, plus particulièrement les PME. Mais elles n’ont pas encore atteint le niveau requis. Nous devons assurer la pérennité de la croissance atteinte. La nouvelle direction de l’ASCAME entend produire de nouveaux projets et former des ressources pour réaliser ces volontés. »
C.I. : La création d’une zone de libre-échange en 2010 assurera aux entreprises de la Méditerranée de nouvelles possibilités d’association et d’investissement. Qu’en pense l’ASCAME ?M. Y. : « Nous accordons beaucoup d’importance à la réalisation de la zone de libre-échange Europe-Méditerranée. Cet objectif assurera l’augmentation de la puissance de concurrence des investisseurs méditerranéens sur les marchés mondiaux, dans un environnement d’économie globale, et apportera de nouveaux investissements et coopérations. Je voudrais souligner qu’aujourd’hui, la part de la zone Europe-Méditerranée dans le commerce mondial et les investissements du capital étranger est en dessous de son potentiel existant. La formation d’une zone de libre-échange, en assurant l’augmentation de cette part, contribuera au développement économique de la région.Il ne nous reste qu’une courte période de 2 ans. Une importante fonction et des responsabilités incombent autant aux gouvernements des états de la région qu’aux institutions telles que la nôtre. »
C.I. : Quels sont les projets de l’ASCAME concernant les nouvelles technologies ?M. Y. : « Grâce aux nouvelles technologies, les frontières entre les pays ont été franchies. Je pense qu’il faut que nous profitions, en tant que pays méditerranéens, de la généralisation du commerce grâce aux technologies existantes. Actuellement, le projet EMED, soutenu par des fonds de l’UE, est le plus avancé dans ce domaine. Il présente un intérêt pour les PME qui veulent perdurer dans un contexte de mondialisation. La constitution d’une zone de libre-échange entre les pays d’Europe et de la Méditerranée en 2010 fait partie de ce projet. Le premier secteur défini est l’agriculture. Tous les investisseurs et les entrepreneurs qui s’intéressent au secteur agricole pourront réaliser des entretiens sur un portail consacré à ce secteur. La réussite de ce projet, dans la droite ligne de nos principaux objectifs, présente un grand intérêt pour l’ASCAME. »
C.I. : L’ASCAME travaille avec les Chambres de commerce locales pour soutenir la création de nouvelles entreprises dans la région Méditerranée. Comment s’y prend-elle ?M. Y. : « Nous encourageons effectivement la communication entre les Chambres de la Méditerranée et nous assurons qu’elles se rencontrent sur des plates-formes telles que des forums ou des foires. Nous pensons que chaque nouvelle entreprise créée rapporte aussi de nouveaux espoirs de paix et de prospérité dans le domaine du commerce en Méditerranée. L’ASCAME joue un rôle de médiateur et de promoteur pour les nouvelles entreprises. Bien sûr, ce faisant, nous collaborons avec les Chambres de commerce auxquelles sont rattachées ces entreprises en devenir. Dans la revue publiée par l’association, nous accordons une place aux annonces de recherches de collaboration entre sociétés et différentes opportunités d’affaires. »
C.I. : Quelles sont les réflexions de l’ASCAME en matière environnementale ?M. Y. : « Mon opinion est très claire : je ne suis pas favorable à une économie qui met l’environnement au défi. Nous soutenons un développement économique au service de l’homme, qui ne soit pas destructeur mais en accord avec la nature et l’environnement. La Méditerranée, centre des plus anciennes civilisations, peut jouer un rôle vital pour la protection des merveilles naturelles inestimables, pour la conservation de l’équilibre écologique planétaire et contre l’épuisement des ressources énergétiques. C’est pourquoi, une très importante responsabilité incombe aux pays des rives de la Méditerranée. Dorénavant, les décisions importantes concernant les sociétés ne doivent plus être prises uniquement par les politiques, mais aussi par tous les acteurs sociaux. D’où la fonction importante, sur ce point également, d’organismes tels que l’ASCAME. En tant qu’hommes d’affaires de ces pays, nous devons trouver des formules qui assureront un partage équitable de ces ressources non pas uniquement pour les hommes de la région, mais pour les hommes du monde entier. Cela se transformera en projets qui contribueront au renforcement des relations humaines et commerciales. Nous sommes finalement obligés de convaincre les décideurs politiques de développer et d’appliquer leurs politiques conformément à ces sensibilités. »
C.I. : En tant que président de l’ASCAME et homme d’affaires turc, que pensez-vous du projet d’Union méditerranéenne avancé par la présidence de la République française ?M. Y. : « Je considère très sérieusement la proposition du Président français. Elle est la traduction en langage politique de ce que l’ASCAME veut réaliser avec les Chambres de commerce. Et si la Méditerranée devient un lac de paix, les peuples des trois continents, l’Europe, l’Afrique et l’Asie, en profiteront.Concernant la Turquie, puissant pays de la région, il lui revient d’entretenir des relations avec l’Orient, l’Occident, le Sud et le Nord. Elle ne doit tourner le dos à aucun de ses voisins. Une Turquie membre de l’UE serait la garante et le plus important encouragement à la réalisation d’une Union méditerranéenne. »
Cécilia Dubé

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