Assemblée des Chambres méditerranéennes
Des projets entre les deux rives
Les 19 et 20 novembre, à Beyrouth, la 20e assemblée générale de l’Ascame (Association des chambres de commerce méditerranéennes), sous le titre « Le moment pour l’Union, le moment pour la Méditerranée », a été ouverte par le Premier ministre libanais Saad Hariri au côté de Murat Yalçintas, le président de l’Ascame, Adnan Kassar, président de l’Union des chambres de commerce d’industrie et d’agriculture des pays arabes et Philippe de Fontaine Vive, vice-président de la Banque européenne d’investissement (BEI).La grande agitation autour de cet événement a prouvé que malgré le gel temporaire de l’intégration politique, l’Union pour la Méditerranée n’est pas empêtrée dans une voie de garage et que le secteur privé reste porteur de nombreux projets. Lors de son discours d’inauguration, Saad Hariri a souligné le rôle crucial du secteur privé dans la dynamisation des relations entre les deux rives, « moteur principal de toute opération de complémentarité commerciale et économique ». Au chapitre des résolutions adoptées : la réélection de Murat Yalçintas, président de la Chambre d’Istanbul pour un second mandat à la tête de l’Ascame. La quasi-totalité des présidents de commission ont également été reconduits pour un nouveau mandat. Mais, cette continuité institutionnelle s’accompagne également d’une refonte du fonctionnement des commissions de travail destinées « à devenir de réels think tanks dans leur domaine respectif (…) en intégrant en leur sein, des membres de l’Ascame, des experts et des représentants d’entreprises et d’associations de chaque secteur ». De nouvelles commissions de travail ont d’ailleurs été créées afin de développer des projets dans des domaines clés (culture et propriété intellectuelle, innovation et TIC, énergie renouvelable, jeunes entrepreneurs). En ce qui concerne le volet financier, tandis qu’économistes et chefs d’entreprises plaident de plus en plus pour l’avènement d’une banque méditerranéenne de développement afin de financer les projets des PME installées dans la région, l’Ascame a obtenu un compromis en signant un accord de coopération avec la BEI. Les modalités de ce partenariat seront connues courant janvier. Cette manne financière devrait permettre de mettre en œuvre un nouveau plan d’actions afin de soutenir le rapprochement des acteurs économiques des deux rives. L’Ascame présentera son programme d’actions pour l’année 2010 dans les prochains jours.
Arnaud Boularand
Des projets entre les deux rives
Les 19 et 20 novembre, à Beyrouth, la 20e assemblée générale de l’Ascame (Association des chambres de commerce méditerranéennes), sous le titre « Le moment pour l’Union, le moment pour la Méditerranée », a été ouverte par le Premier ministre libanais Saad Hariri au côté de Murat Yalçintas, le président de l’Ascame, Adnan Kassar, président de l’Union des chambres de commerce d’industrie et d’agriculture des pays arabes et Philippe de Fontaine Vive, vice-président de la Banque européenne d’investissement (BEI).La grande agitation autour de cet événement a prouvé que malgré le gel temporaire de l’intégration politique, l’Union pour la Méditerranée n’est pas empêtrée dans une voie de garage et que le secteur privé reste porteur de nombreux projets. Lors de son discours d’inauguration, Saad Hariri a souligné le rôle crucial du secteur privé dans la dynamisation des relations entre les deux rives, « moteur principal de toute opération de complémentarité commerciale et économique ». Au chapitre des résolutions adoptées : la réélection de Murat Yalçintas, président de la Chambre d’Istanbul pour un second mandat à la tête de l’Ascame. La quasi-totalité des présidents de commission ont également été reconduits pour un nouveau mandat. Mais, cette continuité institutionnelle s’accompagne également d’une refonte du fonctionnement des commissions de travail destinées « à devenir de réels think tanks dans leur domaine respectif (…) en intégrant en leur sein, des membres de l’Ascame, des experts et des représentants d’entreprises et d’associations de chaque secteur ». De nouvelles commissions de travail ont d’ailleurs été créées afin de développer des projets dans des domaines clés (culture et propriété intellectuelle, innovation et TIC, énergie renouvelable, jeunes entrepreneurs). En ce qui concerne le volet financier, tandis qu’économistes et chefs d’entreprises plaident de plus en plus pour l’avènement d’une banque méditerranéenne de développement afin de financer les projets des PME installées dans la région, l’Ascame a obtenu un compromis en signant un accord de coopération avec la BEI. Les modalités de ce partenariat seront connues courant janvier. Cette manne financière devrait permettre de mettre en œuvre un nouveau plan d’actions afin de soutenir le rapprochement des acteurs économiques des deux rives. L’Ascame présentera son programme d’actions pour l’année 2010 dans les prochains jours.
Arnaud Boularand
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