La commune du Lac des oiseaux mise sur les atouts touristiques
Les efforts consentis pour la mise en valeur des "immenses" potentialités naturelles de la commune du Lac des oiseaux (El-Tarf) "contribueront à son développement et à l'essor du tourisme", a assuré mercredi le président de l'Assemblée populaire communale (APC). Selon Hocine Rahal, cette commune adossée au mont Bouabed qui culmine à plus de 900 mètres d'altitude, les pieds dans le lac éponyme, tout à côté de la plaine marécageuse de "la Mekhada", peut "s'enorgueillir de posséder de nombreux atouts pouvant faire d'elle une véritable contrée touristique". La commune, a indiqué cet élu, a préconisé, en élaborant le Plan directeur d'aménagement urbain (PDAU), la réservation de terrains d'assiette qui accueilleront des infrastructures touristiques "adaptées à la nature du décor lacustre et forestier". Il ressort de l'identification des potentialités touristiques existantes dans cette région, notamment la source thermale de "Hammam Sidi Djaballah", un "grand retard à rattraper pour espérer promouvoir le tourisme" qui reste, au Lac des oiseaux, l'un des plus importants vecteurs de développement socioéconomique, a révélé M. Rahal. Pour l'heure, a-t-il dit, "seule la source thermale de Hammam Sidi Djaballah où coule une eau d'une température de 37 degrés, de bonne qualité bactériologique, est exploitée, quoique d'une manière archaïque, par un particulier". Indiquée pour le traitement des affections veineuses et gynécologiques, cette source thermale, malgré son faible débit, doit faire l'objet, a soutenu le même élu, d'une "attention particulière" devant se traduire, en premier lieu, par des études approfondies sur la teneur de son eau. La commune du Lac des oiseaux et la plaine marécageuse de la Mekhada qui couvrent une zone humide de plus de 18.000 hectares sont un autre atout pour le développement du tourisme dans cette partie de la wilaya d'El-Tarf. Zone humide par excellence, classée "Ramsar", le Lac des oiseaux attire chaque année des milliers d'espèces ornithologiques qui y nichent ou y transitent dans leur voyage vers le lac Tonga. Il peut être ainsi observé, selon M. Rahal, des canards colvert, des oies cendrées, des foulques, des poules d'eau, des érismatures à tête blanche et autres espèces ornithologiques. L'exploitation de ces atouts est d'autant plus indiquée, selon le même responsable, que cette étendue d'eau, site de prédilection pour la recherche scientifique, attire de nombreux touristes avides de découvertes d'oiseaux d'eau ainsi que des chercheurs en ornithologie. Non loin de là, le mont Bouabed pourra servir de cadre à des randonnées pédestres au milieu des châtaigniers ou dans les forêts de chêne-liège où le touriste peut rencontrer, fortuitement, certains animaux sauvages aussi beaux que rares, a encore souligné le président de l'APC. En matière d'investissements touristiques, il a ajouté que les "règles du jeu" qui seront définies de concert avec l'administration locale et l'ensemble des secteurs concernés, prendront en compte les données environnementales. R.R
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