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Commission européenne: "Commission européenne"

Tuesday, December 15, 2009

Algerie le Forum d’El Moudjahid PMI PME



Exportations hors hydrocarbures
Quand la volonté politique vient à manquer
Par : Nadia Mellal B

Le Forum d’El Moudjahid a abrité, hier, un débat autour des exportations hors hydrocarbures de l’Algérie. Plusieurs invités ont eu à intervenir sur cette question éminemment importante pour l’économie du pays. Mohamed Benini, le président de l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex) dira qu’“il faut rester réaliste, nous n’avons pas suffisamment avancé et évolué en matière d’exportations hors hydrocarbures, et les statistiques le disent et le montrent à chaque fois”. “Même si, en 2008, nous avons 2 milliards de dollars en matière d’exportation, il faut savoir que ce chiffre est surtout le résultat de glissement de monnaie d’exportation (l’euro) par rapport au dollar.” “C’est insuffisant en termes de dynamique”, dit-il avant d’annoncer que pour l’année 2009 “nos exportations ont baissé encore de 40%”. L’explication que fournit Benini par rapport à cette baisse drastique des exportations en 2009 est que “la dynamique d’exportation n’est pas en place”. De son côté, le président de l’Association nationale des exportateurs algériens (Anexal), M. Benslimani, indiquera : “Il est difficile de s’expliquer sur les exportations hors hydrocarbures car les chiffres ne changent pas et les gens se posent des questions. Mais nous qui vivons à l’intérieur nous ressentons quotidiennement cette amertume de ne pas pouvoir changer les chiffres.” Les arguments pour expliquer l’insignifiance des exportations algériennes hors hydrocarbures sont multiples, selon l’intervenant : “Nous n’avons pas l’expérience des opérateurs internationaux, l’ouverture du commerce externe algérien est récente, l’acte d’exporter est tout un savoir-faire et une expertise que nous ne pouvons pas acquérir du jour au lendemain.” Mais, plus fondamentalement par rapport à cette question, M. Benslimani s’interrogera : “Je me demande si l’Algérie ressent le besoin d’exporter hors hydrocarbures ?” Il répondra que “ce besoin, je ne le ressens pas, je ne le vois pas”. Expliquant l’inexistence d’une volonté politique en Algérie d’exporter hors hydrocarbures, le président de l’Association des exportateurs algériens fera remarquer que “tant qu’une décision à haut niveau n’est pas prise pour impulser une dynamique en faveur des exportations hors hydrocarbures, l’Algérie restera ainsi”. Selon M. Benslimani, “il faut mettre en place une stratégie de guerre d’autant plus que des vents négatifs soufflent encore à l’encontre de nos exportations”. Aussi, tout en appelant à “un changement des choses”, le président de l’Association plaidera pour une action sur deux fronts : la réhabilitation de la petite et moyenne entreprise (PME/PMI) en Algérie, ainsi que l’élaboration d’une véritable stratégie à l’export par les pouvoirs publics. “Parce que exporter est un acte de guerre”, dit-il sur un ton ferme. “Ce n’est pas une partie de plaisir”, note-t-il avec ironie. Ce disant, aux yeux de l’intervenant, la balle est dans le camp des pouvoirs publics : “Il faut que l’on se décide à exporter hors hydrocarbures en Algérie.” Rejetant toute comparaison entre l’Algérie, le Maroc et la Tunisie, l’orateur indiquera que “le Maroc et la Tunisie ont développé une ressource importante qui est leur ressource humaine, c’est la richesse des richesses et c’est la richesse qui restera”. Il faut donc, dit-il, “prendre la décision d’exporter à un haut niveau et préparer nos filles, nos femmes et nos hommes en tant que ressource humaine pour ce faire”. Évoquant les dispositions de la loi de finances complémentaire (LFC) pour 2009 en faveur de la production nationale, Mohamed Benini d’Algex dira qu’“il ne faut pas oublier que cette priorité à la production nationale ne peut pas se faire dans une économie fermée”. Abordant dans le même temps le développement inquiétant de nos importations, l’intervenant indiquera que “cela renvoie à une insuffisance du contrôle de l’ouverture de notre commerce et que l’investissement national et même étranger a été découragé par les importations de produits bas de gamme qui s’écoulent facilement sur le marché natio

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