Les générations futures sont-elles d’ores et déjà condamnées à hériter d’une Terre dangereusement atteinte dans son climat, ses écosystèmes déréglés, des régions entières, voire des continents désertés, gagnés par le désert, vidés de leurs habitants, de leur populations mortes depuis longtemps de faim, les terres qui les nourrissaient desséchées, les rivières et les nappes qui les approvisionnaient en eau complètement taries Demain, les générations futures sauront alors que les grands décideurs actuels de ce monde savaient. Ils savaient que leurs tergiversations, leurs faux-fuyants, leurs calculs étroits établis sur la calculette de leurs égoïsmes et de leurs seuls intérêts ne pouvaient que mettre toute une planète en danger.Nous avons beau ne pas parler la même langue, observer la même religion, ne pas compter avec la même monnaie, ni habiter dans un même pays, dans un même continent cependant, nous vivons sous le même soleil et sur la même Terre et nous respirons le même air. Les changements climatiques sont le fait de l’action de l’homme, une action néfaste faut-il le préciser. Avec grande conscience, les hommes de sciences ont unanimement établi le diagnostic, les émissions de gaz à effet de serre sont à l’origine des dérèglements climatiques et partant du réchauffement de la planète. Qu’en est-il alors de la conscience des politiques.Où est la responsabilité des pays pauvres et des pays en développement, à l’instar de l’Algérie dans cette véritable tragédie planétaire. En sont-ils la cause, ont-ils pollué l’atmosphère, que non, alors pourquoi doivent-ils en payer les conséquences et partager la facture avec les pays industrialisés à qui incombent en premier lieu la responsabilité depuis les toutes premières fumées toxiques dégagées par les cheminées des toutes premières usines…Réduire les émissions de gaz à effet de serre, limiter le réchauffement à 2 degrés Celsius par rapport au niveau pré-industriel, les contours de cette lutte contre le réchauffement climatique sont là mais, force est de constater que les intentions des uns et des autres sont en deçà de l’engagement à fond et sans équivoque de ce que requiert véritablement une lutte qui engage toute l’humanité et surtout son avenir. «Le défi lancé à l’humanité dans son ensemble par les changements climatiques devrait exhorter chacun de nos pays à placer la sauvegarde de la planète au-dessus des égoïsmes nationaux et des intérêts étroits » a relevé, à juste propos, le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, devant ses pairs réunis à Copenhague.Sauvegarder notre planète est une responsabilité certes commune mais, elle reste différenciée. Les pays riches se doivent d’abord de respecter leurs engagements dans l’esprit de Kyoto en réduisant les émissions polluantes et aider tant au financement de cette lutte qu’au transfert des moyens technologiques pour cette lutte.L’Algérie en bute à une désertification rampante lutte toute seule pour ériger un barrage vert et développer sur le plan agricole la région des hauts plateaux, mieux encore, elle s’est investie dès à présent dans la recherche et l’application des énergies renouvelables comme le solaire. A. M. A.
Saturday, December 19, 2009
Que sera demain la Terre, notre Terre…
Les générations futures sont-elles d’ores et déjà condamnées à hériter d’une Terre dangereusement atteinte dans son climat, ses écosystèmes déréglés, des régions entières, voire des continents désertés, gagnés par le désert, vidés de leurs habitants, de leur populations mortes depuis longtemps de faim, les terres qui les nourrissaient desséchées, les rivières et les nappes qui les approvisionnaient en eau complètement taries Demain, les générations futures sauront alors que les grands décideurs actuels de ce monde savaient. Ils savaient que leurs tergiversations, leurs faux-fuyants, leurs calculs étroits établis sur la calculette de leurs égoïsmes et de leurs seuls intérêts ne pouvaient que mettre toute une planète en danger.Nous avons beau ne pas parler la même langue, observer la même religion, ne pas compter avec la même monnaie, ni habiter dans un même pays, dans un même continent cependant, nous vivons sous le même soleil et sur la même Terre et nous respirons le même air. Les changements climatiques sont le fait de l’action de l’homme, une action néfaste faut-il le préciser. Avec grande conscience, les hommes de sciences ont unanimement établi le diagnostic, les émissions de gaz à effet de serre sont à l’origine des dérèglements climatiques et partant du réchauffement de la planète. Qu’en est-il alors de la conscience des politiques.Où est la responsabilité des pays pauvres et des pays en développement, à l’instar de l’Algérie dans cette véritable tragédie planétaire. En sont-ils la cause, ont-ils pollué l’atmosphère, que non, alors pourquoi doivent-ils en payer les conséquences et partager la facture avec les pays industrialisés à qui incombent en premier lieu la responsabilité depuis les toutes premières fumées toxiques dégagées par les cheminées des toutes premières usines…Réduire les émissions de gaz à effet de serre, limiter le réchauffement à 2 degrés Celsius par rapport au niveau pré-industriel, les contours de cette lutte contre le réchauffement climatique sont là mais, force est de constater que les intentions des uns et des autres sont en deçà de l’engagement à fond et sans équivoque de ce que requiert véritablement une lutte qui engage toute l’humanité et surtout son avenir. «Le défi lancé à l’humanité dans son ensemble par les changements climatiques devrait exhorter chacun de nos pays à placer la sauvegarde de la planète au-dessus des égoïsmes nationaux et des intérêts étroits » a relevé, à juste propos, le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, devant ses pairs réunis à Copenhague.Sauvegarder notre planète est une responsabilité certes commune mais, elle reste différenciée. Les pays riches se doivent d’abord de respecter leurs engagements dans l’esprit de Kyoto en réduisant les émissions polluantes et aider tant au financement de cette lutte qu’au transfert des moyens technologiques pour cette lutte.L’Algérie en bute à une désertification rampante lutte toute seule pour ériger un barrage vert et développer sur le plan agricole la région des hauts plateaux, mieux encore, elle s’est investie dès à présent dans la recherche et l’application des énergies renouvelables comme le solaire. A. M. A.
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