La BEA va se doter d’un fonds de capital risque en partenariat avec le français Siparex
Sonia Lyes
La Banque extérieure d’Algérie (BEA) finalise actuellement la création de son premier fonds de capital risque. Selon nos informations, le projet a été lancé en partenariat avec Siparex, une société française de capital investissement et d'ingénierie financière. Doté d’un capital de près de 50 millions d’euros, le fonds de BEA devrait voir le jour en 2010, selon les projections de la banque publique.
« Ce fonds est destiné à accompagner les petites et moyennes entreprises sur le même modèle de ce qui se fait en Europe », explique une source proche du dossier. « En Algérie, les PME-PMI ont des difficultés à accéder aux crédits et souvent ne possèdent pas une structure financière solide. Le rôle du fonds de capital risque est d’apporter les financements mais aussi un réseau pour appuyer les dirigeants de ces entreprises. C’est un accompagnement dans la durée », ajoute-t-elle.
Le fonds de capital risque de la BEA devrait investir dans plusieurs secteurs, via des prises de participation minoritaires dans les entreprises retenues. « Les choix des entreprises se fera après une analyse industrielle et du patrimoine. Le fonds interviendra aussi bien auprès de sociétés à capitaux algériens que celles détenues par des capitaux étrangers », précise la même source.
La BEA ne devrait pas être la seule banque à se doter d’un fonds de capital risque. Le gouvernement aurait demandé à toutes les publiques de se doter de telles structures pour accompagner les PME-PMI dans leur développement. Mais la structure de l’économie nationale et les lourdeurs qui caractérisent la gestion des banques publiques rendent sceptiques sur les chances de réussite de tels fonds.
14/12/2009
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