PATRICK LE BERRIGAUD EUROPE fédérale/UNION POUR LA MEDITERANNEE consultant ingenieur conseil
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Maroc-Culture : Le lancement de la chaine de TV Amazighe participera-t-il au développement socio-économique de la population du Rif et de l’Atlas ? Au Maroc, le lancement officiel de la première « vraie » chaine TV amazighe est prévu la semaine prochaine. La date de lancement, annoncée par le gouvernement, a été respectée mais le budget alloué doit-être revu à la hausse si la chaine veut ambitionner à devenir productrice de biens culturels berbères. Le lancement de chaînes de télévision ou de radio berbères ne doit pas occulter le problème principal qui est l’absence de culture amazighe écrite. Cette absence, et non des raisons politiques ou ethniques ou autres, constitue le principal obstacle à la diffusion et l’entretien de la culture berbère. Depuis plus de 25 siècles, la majorité des berbères d’Afrique du Nord n’ont perpétué leur culture, leurs langues et dialectes que par voie orale. Une culture qui n’est pas écrite serait-elle sauvée par la télévision? Ce qui est à craindre est qu’un jour on serait obligé de demander à l’ONU ou à l’UNESCO un fonds de sauvegarde des langues amazighs. En Tunisie, en Mauritanie ou en Lybie, les berbères se sont complètement arabisés, les touaregs du désert n’avaient aucune difficulté à accepter l’Islam et s’arabiser, surtout que leurs relations avec les Arabes existaient bien avant l’arrivée de l’islam en Afrique, notamment des relations commerciales. En Algérie, les berbérophones constituent 12% de la population, touaregs compris. La majorité vivent ou viennent des régions montagneuses. En Kabylie, tel le village gaulois dans les bandes dessinées « Astérix », la culture berbère résiste dans ce coin d’Algérie, malgré la politique arabisante et raciste de Boumediene dans les années 70, mais le reste de l'Algérie est devenu « arabe »° même certaines régions telles les Aurès, l’ « arabe »° algérien est devenu majoritaire. Au Maroc, on peut estimer au minimum que 50% de la population est berbérophone, c’est à dire que sa langue maternelle est l’une des trois principales variantes de la langue amazighe(Tarifit, Tashelhit, Tamazight). Si les associations aidées par un volontarisme d’état travaillent conjointement, le Maroc d’aujourd’hui, peut réussir ce que les berbères de l’Afrique du Nord n’ont pas réussi à faire depuis plus de 25 siècles, à savoir une culture qui s’apprend et que se transmet, à l’image des cultures arabes et européennes, dans des écoles, des universités et à la télé… L’autre aspect qui concerne aussi les berbères du Maroc est celui du développement économique et de la lutte contre la pauvreté, la majorité du Maroc dit inutile se trouve dans les régions berbérophones, à savoir le moyen et le grand Atlas ainsi que le Rif. Le désenclavement de ces régions est en cours mais beaucoup de travail reste à faire.
° J’ai mis le mot « arabe » entre parenthèses pour indiquer qu’il s’agit d’un dialecte et quelques fois dans les villes, les gens mélangent un peu d’arabe et beaucoup de français. Un jour ou l’autre un linguiste étudiera la question
Algérie : Un site archéologique découvert à El Tarf Un site archéologique a été découvert récemment à El Tarf (665 km à l'est d'Alger) lors de travaux de terrassement sur le tracé d'un projet d'autoroute, a indiqué la direction de la culture. Le site mis au jour, renferme des pièces de monnaie ancienne, de débris de jarres, un dolmen et diverses autres pièces, précise la même source, ajoutant que des échantillons ont été acheminés aux services concernés du ministère de la Culture en vue de la datation et de l'évaluation de ce site."De nombreux vestiges archéologiques, témoignant du passage dans cette région de plusieurs civilisations anciennes, sont répertoriés dans cette wilaya de l'extrême Est du pays, les plus importants et les plus connus étant les anciens comptoirs commerciaux, le bastion de France (16e siècle), l'ancien port de Messida, Ksar Fatma, ainsi que des pressoirs d'huile d'olive datant de l'époque romaine", a indiqué une source officielle.
Le texto ou la messagerie mobile sont aujourd'hui le moyen le plus facile et le plus ludique pour communiquer. Particulièrement apprécié par les jeunes, le SMS a permis de créer un nouveau langage et une nouvelle forme de communication. Ainsi, et dans l'objectif d'assurer un maximum de confort à ses abonnés le leader de la téléphonie mobile en Algérie, a développé des services de messagerie novateurs, comme le WebSMS, qui permet d'envoyer gratuitement des messages. Ainsi, pour tous les adeptes des SMS, le web leur fait découvrir une toute nouvelle manière de communiquer avec le nouveau service WebSMS ! Le WebSMS permet d'envoyer des SMS de 145 caractères (numéro de téléphone inclus) via le site web Djezzy vers les clients OTA. Pour bénéficier du service, il suffit à l'abonné de s'inscrire à travers la section inscription puis de suivre les étapes indiquées. Une fois inscrit, un SMS contenant un mot de passe lui sera transmis sur son mobile dans les secondes qui suivent. Enfin, pour envoyer des SMS, il suffit à l'abonné de s'identifier en indiquant son numéro de mobile et son mot de passe. Notons que l'utilisation de ce service est gratuite. Pour rappel, Orascom Télécom Algérie est le premier investisseur hors hydrocarbures dans notre pays, avec plus de 3 milliards de dollars. Avec un réseau de 6 500 sites BTS et 19 switches, l'opérateur couvre près de 99% de la population, parce que c'est aussi un opérateur à l'écoute de ses abonnés qui a misé sur la proximité. Djezzy renforce chaque jour son réseau de distribution constitué de 7 distributeurs exclusifs, de 73 centres de services et de plus de 30 000 points de vente. Aussi, 1 200 conseillères clientèle sont mobilisées 7j/7 et 24h/24 pour répondre aux doléances des abonnés. Samira G.
Vers la création d'un centre de documentation en ligne
Un centre national de documentation en ligne "Center on line" sera créé en 2010 à l'université de Boumerdès, a annoncé mardi le Directeur Général de la Recherche scientifique et du développement technologique (DGRSDT), le professeur Hafid Aourag. Intervenant lors d'une rencontre nationale sur la mise en place du système national de documentation en ligne (électronique) dans le domaine de la recherche, organisée à Ain Turck (Oran), le DGRSDT a souligné que la création de ce centre a pour objectif d'améliorer l'environnement et les conditions de travail du chercheur universitaire en mettant à sa disposition une information scientifique actualisée. "La mise en place d'un système national de documentation en ligne permet de garantir aux chercheurs l'accès à l'information scientifique et aux banques de données à travers une optimisation des moyens", a-t-il déclaré dans ce sens. S'exprimant devant une assistance nombreuse, composée pour l'essentiel de présidents des conférences régionales ouest et centre et de responsables de l'Université d'Oran, de représentants du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS), du Centre d'étude et de recherche sur l'information scientifique et technique (CERIST) et des compagnies étrangères spécialisées dans le data, il a appelé à réfléchir sur la garantie de la pérennité de ce système national de documentation mis en ligne, "qui représente un des piliers du développement de la recherche scientifique dans notre pays". Cette cyber-infrastructure, dotée de gros moyens octroyés par l'Etat, permettra aux chercheurs l'accès à une information de qualité et de rompre avec les anciennes méthodes d'accès aux bases de données, a-t-il encore ajouté, avant de rappeler la nouvelle stratégie nationale mise en œuvre par le MESRS, à travers la création de laboratoires de recherche, de pépinières pour l'innovation dans le sillage de l'université. Cette journée, qui sera sanctionnée par une série de recommandations, a constitué un espace pour débattre de la documentation numérique, des revues et des livres électroniques et autres outils de recherche scientifique, comme l'a fait remarquer la présidente de la conférence régionale des universités du centre du pays, le Pr Rafika Kessi, qui a suggéré une mise à jour et une organisation en matière de recherche et de pédagogie pour l'enseignant chercheur et l'étudiant en post-graduation. R.R.
Un travailleur indépendant (en anglais freelancer) est à la fois entrepreneur, propriétaire (de ses moyens de production) et son propre employé. Il est maître de ses décisions concernant son travail mais doit toutefois s'adapter aux demandes de sa clientèle. D'un point de vue étymologique, le mot freelance dérive de « free lance » qui est un terme médiéval pour désigner un mercenaire, un chevalier indépendant de tout seigneur et qui pouvait être « employé » pour accomplir une tâche. Ce type de travailleur est très présent dans les économies de marché (agriculture, commerce, artisanat, professions libérales...) où il apporte souvent une voie de promotion sociale. Dans les pays émergents, le développement repose en partie sur le foisonnement de microentreprises individuelles financées par le microcrédit. En Europe, il existe quelques organisations de défense des travailleurs indépendants, plus ou moins reconnues par les instances européennes, qui jouent généralement un rôle de groupe de pression
Le partenariat Euromed, dit aussi Processus de Barcelone, a été créé en 1995 à Barcelone, à l'initiative de l'Union européenne (UE) et de dix autres États riverains de la mer Méditerranée (Algérie, Autorité palestinienne, Égypte, Israël, Jordanie, Liban, Maroc, Syrie, Tunisie et Turquie). L'Albanie et la Mauritanie sont membres de l'Euromed depuis 2007. EUROMED rassemble, désormais, les 27 États membres de l'UE et douze États du sud de la Méditerranée. La Libye avait un statut d'observateur jusqu'en 1999 ; depuis 2004, la normalisation des rapports avec l'UE prépare son intégration à moyen terme. Le processus de Barcelone a été lancé en novembre 1995 et a donné naissance à une alliance reposant sur les principes de l'appropriation commune, du dialogue et de la coopération. La déclaration de Barcelone, faite à l'issue du sommet constitutif, énonce les principaux objectifs de ce partenariat : construire ensemble un espace de paix, de sécurité et de prospérité partagée. Pour y parvenir, elle prévoit des actions dans les domaines politique, économique, financier, culturel et social. Euromed est fondé sur les rapports de paix entre ces États qui ont des intérêts communs ainsi qu'un long passé d'échanges mutuels. Au niveau économique, le processus vise à l'instauration d'un marché de libre-échange en 2010. Cet objectif a été réaffirmé lors du sommet de Barcelone de 2005. En 2005, l'immigration et la lutte contre le terrorisme sont devenus les domaines prioritaires du partenariat. Le processus de Barcelone est une politique régionale et multilatérale de partenariat associant les Etats des deux rives de la Méditerranée. La politique européenne de voisinage (PEV), instaurée en 2004, vise à compléter et renforcer le processus de Barcelone au moyen de plans d'action bilatéraux convenus avec tous les pays partenaires (dans ou hors Euromed). L'UE a soutenu le processus de Barcelone à hauteur de 16 milliards d'euros entre 1995 et 2007. Les dix partenaires de l'UE bénéficient, à travers le programme MEDA, de fonds de la Banque européenne d'investissement, pour un montant d'environ 2 milliards d'euros par an. Le président de la République française a émis l’idée, le 6 mai 2007, de créer une Union pour la Méditerranée. Après des négociations difficiles avec les autres Etats membres de l’UE, l’initiative baptisée "Processus de Barcelone – Union pour la Méditerranée" a été lancée par l’UE, à Paris, le 13 juillet 2008. Elle vise à donner un nouveau souffle au partenariat, en le dotant d'une gouvernance plus équilibrée et en renforçant sa visibilité
Christophe Renoux et Ali Fettih participent à la course dans le Sud algérien dont le départ a été donné le 26 décembre. La dixième édition du marathon des dunes se déroule en cette fin d'année (voyage du 25 décembre au 3 janvier) autour de la wilaya de Tamanrasset, à 2 000 km au sud d'Alger dans le désert mythique du sud Algérien et ses sites réputés du Hoggar, du Tassili, de l'Ermitage du père Foucault, de l'Assekrem ou de l'Hérissé du piton. « Ce sera ma quatrième participation à ce marathon qui change de lieu tous les ans. L'Algérie s'ouvre et je veux à ma manière participer à cette ouverture », explique le Loudéacien Ali Fettih qui a multiplié les entraînements en vue de l'épreuve qui se dispute sur trois étapes de 14 km chacune, entre le 26 décembre et le 1 er janvier. Christophe Renoux, autre Loudéacien est également de la partie pour cette aventure parmi cinquante étrangers sur les trois cents participants. L'objectif de ce marathon est de « ramener en Algérie un grand nombre de touristes sportifs étrangers et de promouvoir la destination Algérie en associant sport et tourisme », précise l'organisateur de l'événement. Pour le dixième anniversaire de l'épreuve, le défi est le même : « faire découvrir des sites naturels et désertiques propices à la pratique de ce type d'épreuve d'endurance et de faire connaître l'une des facettes de la richesse du patrimoine touristique national. »
Coopération Algérie - Union Européenne La délégation de l’UE à Alger fait son bilan Par : Badreddine Khris
Depuis quelques années, l’Union européenne accompagne l’Algérie dans ses réformes multisectorielles, engagées dans le cadre d’un processus de développement politique, économique et social. Vivant encore la phase de la transition vers une économie de marché, notre pays continue de tirer profit de sa coopération avec l’UE. Les changements structurels que subit l’économie nationale, imposés par cette inévitable étape, ont poussé les dirigeants du pays à arrêter un certain nombre d’objectifs d’un commun accord avec leurs homologues européens. Il s’agit en fait d’une assistance européenne pour mener à bien les réformes économiques et renforcer les institutions selon le modèle d’une économie de marché. La formation des ressources humaines, la consolidation d’un État de droit et la bonne gouvernance sont autant de projets envisagés également par l’Algérie dans le cadre de cette coopération. L’ensemble des programmes bilatéraux de l’UE en cours, abstraction faite de ceux des États membres, sont, faut-il le préciser, évalués à plus de 500 millions d’euros. La délégation de la Commission européenne à Alger vient, à ce propos, d’établir son rapport annuel de 2008. Trois principaux volets ont été dégagés conjointement. Le premier traite de l’appui à la transition économique et au commerce. Un programme d’appui à la restructuration industrielle et à la privatisation a été aussitôt lancé. À travers cette opération, l’État a voulu améliorer le processus de privatisation et moderniser l’administration du secteur industriel. L’idée est de fournir une expertise et des moyens aux principaux organes chargés de la privatisation en Algérie. Le programme a contribué au renforcement du cadre institutionnel et environnemental de la politique industrielle. L’UE a apporté ainsi sa contribution dans des actions-pilotes pour la privatisation majoritaire, efficace et transparente d’au moins 80 entreprises publiques y compris des cas de liquidation ou de concession. Privatisation majoritaire, efficace et transparente de 80 entreprises publiquesLa modernisation et l’assistance aux réformes administratives constituent un autre programme d’une enveloppe de 25 millions d’euros qui vise à améliorer l’efficacité des administrations algériennes à travers deux composantes ciblant d’une part, le ministère des Finances et, d’autre part, la réglementation en matière d’activité commerciale avec plusieurs bénéficiaires. Cette démarche a permis la rédaction d’une nouvelle loi domaniale, la révision du code des douanes. L’aide de l’UE a concerné aussi le système de contingents, liés à l’accord d’association, les luttes contre la fraude et la contrefaçon. Le programme, qui a démarré en janvier 2005, et qui s’est achevé en octobre 2008, a mis en œuvre le système informatisé de la gestion fiscale et renforcer la formation à l’École nationale des impôts. Sur un autre registre, les enjeux économiques et sociaux auxquels fait face notre pays a nécessité, une vision à moyen et long terme, fondée sur “des outils d’analyse économique, des structures et des ressources humaines adaptées dont les décideurs sont actuellement insuffisamment pourvus”, lit-on dans le rapport de la délégation. Ce qui a poussé la Commission européenne de proposer un programme qui aura pour but la mise en place d’un management de l’économie. Celui-ci vise à améliorer l’information économique et contribuer à faciliter la prise de décision en matière de conception et de mise en œuvre de politiques macro-économiques, sectorielles et régionales. Il est donc question de “développer le système de collecte, d’analyse et de modernisation des données statistiques afin de rendre l’information économique plus fiable et utilisable par les décideurs”, note le rapport. C’est ainsi que les missions de planification, de prospective et de vulgarisation de l’information économique ont été améliorées au sein du CGPP (Commissariat général au plan et à la prospective). Le système national d’information statistique (Snis) géré par l’ONS (Office national des statistiques) a été en outre amélioré. Mieux, le département chargé de l’analyse et de la modélisation au ministère des Finances est devenu opérationnel alors la modernisation du ministère des Travaux publics a été engagée et mise en œuvre comme cas d’école. De par l’importance du secteur du commerce dans le modèle d’économie de marché, la signature de l’accord d’association avec l’UE et la future adhésion à l’OMC, la Commission européenne a jugé utile d’apporter son soutien dans des aspects bien précis. Son partenariat avec le ministère du Commerce a donné lieu à un programme d’appui à la facilitation du commerce. Celui-ci vise à “faciliter le processus de libéralisation de l’économie nationale et accroître son intégration dans l’économie de marché en renforçant les capacités du ministère, de ses organismes associés et des ses principaux partenaires”, explique-t-on dans le document. Le but recherché est de renforcer les capacités de négociation et de mise en application des accords commerciaux passés dans le cadre régional ou multilatéral. La commission fournira, dans ce sens, une assistance au ministère du Commerce pour le suivi, l’évaluation et la vulgarisation des accords commerciaux. La protection et la sécurité des consommateurs est également un autre objectif tracé. Pour cela, il est envisagé la mise en place d’un réseau d’alerte et le développement d’un système de prévention des risques liés à la consommation. D’autres aspects ayant trait aux mécanismes de contrôle pour la lutte contre le commerce informel, la contrefaçon et les pratiques commerciales anticoncurrentielles ont été encore pris en compte. 57 millions d’euros pour augmenter la rentabilité des PME-PMIL’année 2008 a été consacrée à l’installation de l’unité d’appui au programme (Uap) composée de 5 experts. Les organismes tels que l’Agence algérienne de promotion du commerce extérieur, le centre algérien de contrôle de la qualité et de l’emballage (Cacque) ont bénéficié du soutien de la commission. La PME-PMI est un autre secteur qui a suscité l’intérêt des deux partenaires. Une enveloppe de 57 millions d’euros a été dégagée dans le but d’augmenter la rentabilité du plus grand nombre de PME-PMI. Les actions entreprises ont ciblé la mise à niveau des PME à travers l’assistance technique et la formation. Il est aussi question d’un appui aux institutions financières pour établir un fonds de garantie. Résultats : le projet a réussi à mettre à niveau environ 450 PME alors que de nombreuses autres ont participé à des formations. Le chiffre d’affaires et le taux d’encadrement supérieur au sein de ces sociétés a connu une croissance de 10% et 300%. La certification qualité (Iso 9000, Iso 14 000) certification CE a concerné 17% des PME. Et pour améliorer la compétitivité de ces PME, en vue de reconquérir le marché national et se placer à l’international, un autre programme d’appui lié à la maîtrise des technologies d’information et de communication, d’un montant de 40 millions d’euros, vient d’être lancé. Le deuxième volet de cette coopération aborde les domaines des infrastructures dans les secteurs des transports, l’eau et l’énergie. Croissance de 10% et 300% du chiffre d’affaires des PME cibléesLe programme réservé aux transports a pour finalité de mettre à la disposition de l’administration concernée des instruments et des systèmes de gestion efficaces permettant une meilleure libéralisation de ce secteur. Durant l’année 2008, 17 activités ont été lancées. L’on peut citer l’actualisation du plan national des transports, avec une étude générale de tarification et la mise en place d’un système d’information. Une étude est également engagée pour réorganiser les réseaux de transport urbain dans l’agglomération d’Alger. Outre la mise en place de guichets uniques dans trois ports-pilotes, il a été procédé aussi à l’actualisation des lois-cadres du secteur et la mise en œuvre des réformes du groupe ferroviaire… Un montant de 20 millions d’euros a été réservé par ailleurs au secteur des ressources en eau. L’objectif principal de ce programme est de contribuer à la satisfaction durable de la demande en eau potable. Depuis le début opérationnel du programme en janvier 2007, 17 activités ont été lancées. Six contrats sur le financement de la Commission européenne en août 2008 ont été signés. À la date limite pour contractualiser, 18,9 millions d’euros avaient été engagés sur le total de 19,45 millions d’euros de contribution de la Commission européenne. Les six contrats en exécution concernent l’actualisation du plan national de l’eau, la mise en place de systèmes d’information, l’équipement de 4 laboratoires d’analyses de micropolluants et physicochimiques. Réhabilitation difficile des zones affectées par le terrorisme !Le troisième volet de ce partenariat aborde les développements rural et local. L’assistance de l’UE dans ce sens traite essentiellement le développement socioéconomique local dans le nord-est du pays. L’objectif assigné à ce dossier est l’amélioration du niveau et de la qualité de vie des populations habitant les zones rurales pauvres de cette région ciblée. Ce qui va encourager les habitants à se stabiliser dans ces localités. La contribution de l’UE dans ce cadre est estimée à 50 millions d’euros. Les deux parties se sont mises d’accord pour enclencher un processus autonome de développement local durable dans un territoire particulièrement défavorisé de 50 communes réparties sur 6 wilayas du nord-est de l’Algérie. Un autre programme visant à réhabiliter les zones affectées par le terrorisme dans 6 wilayas du nord-est du pays d’un financement de 30 millions d’euros a été en outre décidé. Une soixantaine de communes ont été ciblées dans les wilayas de Mascara, Relizane, Tiaret, Tissemsilt, Chlef et Aïn Defla. La mise en œuvre du programme était assurée au sein des wilayas par une cellule opérationnelle du programme (Cop) désignée par le wali. Cependant, “pour des raisons diverses, le programme n’a pu déboucher que sur une très faible réalisation. Des contrats ont été signés pour des travaux et des appuis à des activités génératrices de revenu. En 2008, le programme est dans sa phase de clôture avec le lancement d’un audit de quelque 129 contrats validés par les walis”, relève-t-on dans le rapport de la commission.
Les perspectives énergétiques à l'horizon 2030 (src : Exxon Mobil) Dans sa nouvelle édition des Perspectives énergétiques à l'horizon 2030**, la compagnie pétrolière "Exxon Mobil" indique que la croissance économique mondiale fera augmenter la demande énergétique d'environ 35 % entre 2005 et 2030, ce qui nécessitera des milliards de dollars d'investissement. "Dans nos perspectives énergétiques, nous voyons de nombreux éléments encourageants (la reprise et la croissance économiques, de meilleurs niveaux de vie et une réduction de la pauvreté), ainsi que de nouvelles technologies d'énergies prometteuses", a précisé Rex W. Tillerson, le PDG du Groupe. "Mais nous y voyons aussi un énorme défi, à savoir comment répondre aux besoins croissants en énergie de la planète tout en réduisant l'impact de l'utilisation d'énergie sur l'environnement."M. Tillerson a déclaré que l'approvisionnement de toutes les formes économiques d'énergie devaient être étendues pour répondre à l'augmentation prévue de la demande énergétique mondiale et assurer une énergie fiable et accessible au plus grand nombre afin de relever les défis sociaux, économiques et environnementaux.ExxonMobil fait remarquer que jusqu'à 2030, la croissance démographique et économique vont continuer à tirer la demande énergétique mondiale. Selon les estimations, la population mondiale devrait augmenter pour atteindre près de 8 milliards créant ainsi de nouvelles demandes en énergie pour les besoins individuels comme les carburants pour l'automobiles et l'électricité pour l'habitat, mais également indirectement pour répondre aux besoins d'une économie et d'une société élargies.Les Perspectives tiennent compte d'une évaluation de l'impact des politiques de réduction des émissions de CO2 sur la demande future en énergie et sur la composition du bouquet énergétique. Par exemple, imposer des coûts plus élevés pour les émissions de CO2 aurait des répercussions sur le prix de l'énergie et inciterait à passer à des formes d'énergie moins consommatrices de carbone, comme le gaz naturel (NDLR : coïncidence ou pas, voir notre brève sur le rachat de XTO). Selon Exxon Mobile, "cette mesure pourrait aider à répondre à une demande croissante en électricité tout en réduisant, jusqu'à 60 % par rapport au charbon, les émissions issues de la production d'électricité".Les points-clé de cette édition comprennent également : La croissance économique rapide dans les pays en développement qui ne font pas partie de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) va augmenter leur demande en énergie d'environ 65 % entre 2005 et 2030. En revanche, dans les pays de l'OCDE, alors que l'économie de ces pays augmentera de plus de 50 % en moyenne, la demande en énergie devrait rester stable sur la même période allant jusqu'en 2030. Les gains d'efficacité devraient s'accentuer entre 2005 et 2030 par rapport aux tendances des dernières années. Les gains d'efficacité énergétique réduiront la croissance de la demande énergétique d'environ 65 % d'ici 2030. Il y aura une augmentation des approvisionnements en gaz naturel, en particulier aux États-Unis où les ressources en gaz non conventionnel devraient satisfaire plus de 50 % de la demande en gaz d'ici 2030. La production d'électricité est le secteur dont la demande énergétique est la plus importante et en plus forte croissance. Ce secteur représentera 55 % de la croissance totale de la demande d'ici 2030, période à laquelle la production d'électricité représentera environ 40 % de la demande totale en énergie primaire. Les énergies fossiles (pétrole, gaz naturel et charbon) vont continuer à répondre à la plupart des besoins de la planète durant cette période, car aucune autre source d'énergie ne peut les égaler en termes de disponibilité, de polyvalence, de coût et de capacité. L'énergie fossile avec la croissance la plus rapide sera le gaz naturel en raison de son abondance, de sa polyvalence et des avantages économiques en tant que combustible propre et à haut rendement pour la génération d'électricité. L'éolien, le solaire et les biocarburants augmenteront fortement jusqu'en 2030, à près de 10 % par an en moyenne. Toutefois, étant donné qu'ils partent d'une petite base, leur contribution d'ici 2030 demeurera relativement faible, à environ 2,5 % de l'énergie totale.
Le président Nicolas Sarkozy a annoncé lundi que 6,5 milliards d'euros seraient consacrés aux PME et PMI, lors d'une conférence à l'Elysée sur le grand emprunt."Pour les PME et PMI: 6,5 milliards d'euros", a déclaré le chef de l'Etat, en expliquant que l'industrie était l'une des cinq priorités retenues dans le cadre du grand emprunt. "Notre compétitivité s'est érodée", a-t-il affirmé, en faisant valoir que la part des exportations françaises avait "reculé de 20% au cours des dix dernières années" dans la zone euro. "On a perdu des parts de marchés, non pas sur les nouveaux émergents, non pas sur le Brésil, l'Inde, la Chine, mais sur nos voisins européens", a souligné M. Sarkozy, rappelant avoir déjà fourni un "effort massif sur l'industrie" depuis 2007.Cette année, "notre déficit commercial diminuera d'au moins 10 milliards d'euros par rapport à 2008, mais c'est insuffisant", a-t-il ajouté. Le grand emprunt visera à "aider les filières d'excellence à préparer l'avenir", a précisé le président, en citant l'aéronautique, le spatial, l'automobile, le ferroviaire et la construction navale.
Le palmier dattier et l'olivier pour freiner l'avancée du désert
Un million de palmiers et 300.000 oliviers ont été plantés depuis 2002 à travers la wilaya de Béchar dans le cadre de la lutte contre la désertification, selon la direction des services agricoles (DSA) de la wilaya. L'opération de plantation de ces palmiers dattiers sur 10.000 ha et des oliviers sur plus de 1200 ha, constitue un moyen efficace de lutte contre la désertification à travers les 21 communes de la wilaya de Béchar, a estimé la DSA. Cette réalisation, qui se poursuivra à l'avenir avec d'autres programmes portant sur les mêmes espèces et actuellement proposés à l'inscription, a pu avoir lieu, grâce à la conjugaison des efforts des services agricoles et de la conservation des forêts, au titre des actions de lutte contre la désertification, a-t-on précisé. Elles ont été appuyées par des financements du fonds national de régulation et de développement agricole et aux actions de développement et d'intensification de l'oléiculture auxquels le secteur des forêts a apporté aide et soutien technique, soutient-on de même source. En plus de la lutte contre la désertification et la préservation du sol de l'érosion et d'autres phénomènes naturels, la plantation du palmier dattier et de l'olivier vise deux autres objectifs. Sur le plan économique, la commercialisation de la datte est une source de gain importante dans la région et constitue jusqu'à 60 % des revenus des agriculteurs spécialisés dans la filière, explique le responsable de la DSA. Au plan environnemental, le palmier dattier et l'olivier vont constituer la structure de base de l'agriculture saharienne de par la création d'un microclimat indispensable au développement de cultures sous-jacentes, tels l'arboriculture fruitière et les maraîchages, notamment dans les régions proches de l'erg occidental, à savoir Beni-Abbès, Igli, El Ouata, Ouled-Khodeir et Kerzaz, dit-il. La mise en valeur des terres sahariennes qui concerne actuellement plus de 41.000 ha, dont 23.732 ha sont en exploitation, a été aussi un facteur de stabilisation de l'avancée du désert, dans plusieurs localités sensibles de la wilaya, grâce aux efforts des agriculteurs pour arracher ces terres au désert, soutient-il. R.R
Un reportage exclusif de Joaquim Afoutni pour AFRIK.COM
Reportage vidéo exclusif : Point Afrique lance un vol hebdomadaire Paris-Timimoun Timimoun : l’oasis rouge s’ouvre au tourisme
Voici que sonne l’heure du réveil de Timimoun l’endormie, en bordure du grand erg occidental saharien, oasis rouge couverte de hauts palmiers nourris au goutte à goutte par le ruissellement précis des antiques fogaras. Joaquim Afoutni accompagnait pour Afrik.com, avec sa caméra, le vol inaugural Paris-Timimoun organisé par la coopérative de voyage Point-Afrique... Vol exceptionnel et images uniques diffusées en exclusivité sur AFRIK.COM !
Timimoun est née d’une rencontre magique : l’affleurement de très anciennes nappes d’eaux souterraines, et la forte pente bordant l’immense plateau du Tadmait à l’extrémité duquel elle est construite, dominant le déferlement des premières dunes de cette immense mer de sable que constitue le grand erg occidental du Sahara... Le génie des hommes du désert a ensuite fait fructifier cette situation géologique exceptionnelle : un réseau de captage des eaux souterraines a été conçu, qui les conduit précisément jusqu’au bord du plateau, où une astucieuse répartition en assure le partage équitable et optimal. De minuscules canaux dirigent vers chaque parcelle de terrain, vers chaque terrasse aménagée, vers chaque jardin, cette eau précieuse et rare qui soudain fait verdir le sable rouge.
samedi 26 décembre 2009 / par Joakim Afoutni, Khaled Elraz Timimoun est née d’une rencontre magique : l’affleurement de très anciennes nappes d’eaux souterraines, et la forte pente bordant l’immense plateau du Tadmait à l’extrémité duquel elle est construite, dominant le déferlement des premières dunes de cette immense mer de sable que constitue le grand erg occidental du Sahara... Le génie des hommes du désert a ensuite fait fructifier cette situation géologique exceptionnelle : un réseau de captage des eaux souterraines a été conçu, qui les conduit précisément jusqu’au bord du plateau, où une astucieuse répartition en assure le partage équitable et optimal. De minuscules canaux dirigent vers chaque parcelle de terrain, vers chaque terrasse aménagée, vers chaque jardin, cette eau précieuse et rare qui soudain fait verdir le sable rouge. Un reportage exclusif de Joaquim Afoutni pour AFRIK.COM L’oasis rouge enfin accessible L’initiative de la coopérative de voyages Point-Afrique, accoutumée aux défis aériens sur le continent , qui consiste à ouvrir une nouvelle route régulière Paris-Marseille-Timimoun, avec un vol par semaine en hiver, répond parfaitement aux attentes du Ministère du Tourisme algérien, qui souhaite de son côté promouvoir un tourisme original, écologique, respectueux de l’environnement et acteur d’un développement durable pour les régions concernées. Pour Timimoun, espace naturel et humain fragile qui ne connaissait plus le tourisme depuis plusieurs décennies, il ne s’agit pas en effet de voir déferler les cars de voyageurs japonais qui envahissent les haut lieux touristiques occidentaux. Il s’agit simplement de recevoir, dans une vieille tradition d’hospitalité et de respect mutuel, des voyageurs désireux de découvrir un mode de vie, un patrimoine, un habitat, des richesses naturelles et humaines à la fois, le tout dans un équilibre subtil entre nature, culture, populations d’origines croisées... Un vol inaugural empli de personnalités Le premier avion du Point-Afrique à se poser sur la piste de l’aéroport de Timimoun délivra au coeur du désert rouge une liste de passagers français exceptionnelle : outre Hervé Bourges et son épouse, on reconnaissait Jean-François Kahn, éditeur de l’hebdomadaire Marianne, Sylvie Brunel, Professeur à la Sorbonne, Philippe Chazal, ancien Directeur général de la chaîne Histoire et de FRANCE 4, désormais directeur à ARTE, où travaille également son épouse Véronique Lamanière, mais aussi Rachid Arhab, désormais membre du CSA, Fahim Benchouk, responsable d’une des antennes de Radio France, Le Mouv, Adile Farquane, animateur vedette de BEUR FM à Paris, Gérard Grinsbeck, rédacteur en chef à FRANCE 2, Alain Vautier, Directeur d’Antenne de FRANCE 2, Mohamed Benjebbour, Directeur des Publics à l’établissement public du Parc et de la Grande Halle de La Villette, Olivier Zegna Rata, Directeur des Relations extérieures de CANAL+ et son épouse Isabelle Ulmann, avocat au barreau de Paris, Farid Merabet et Joakim Afoutni, respectivement Délégué général et Rédacteur en chef d’AFRIK.TV, nouvelle agence de news audiovisuelles en cours de gestation dans l’orbite d’AFRIK.COM, sans oublier Anne Durupty, directrice générale adjointe du Centre National du Cinéma français (CNC), l’acteur français d’origine lyonnaise Salim Kechiouche, la journaliste Martine Gozlan, le publicitaire Ali Guessoum (Agence Sansblanc) ou encore Pascal Josèphe, ex directeur général chargé des antennes de FRANCE TELEVISION, aujourd’hui Président du Cabinet IMCA. L’Afrique algérienne ou l’Algérie africaine ? Tous étaient là pour découvrir cet autre visage de l’Algérie : sa face africaine. Les habitants des tribus nomades du Sahara algérien sont en effet des berbères noirs, cousins des Touaregs et des habitants des autres grands pays sahéliens que sont le Niger, le Mali, la Mauritanie... L’architecture de terre séchée de Timimoun est parente de l’architecture de Tombouctou ou du Pays dogon, elle ressemble à celle du nord du Niger ou encore du Soudan. En marchant dans les ruelles de Timimoun inondées de soleil et séchées par le vent du désert, on ne peut s’empêcher de se sentir profondément en Afrique. L’Algérie noire et fière est là, à la fois différente et semblable de l’Algérie des côtes méditerranéennes, inspirée par d’autres sources musicales, nourries d’autres influences culturelles. Elle apparaît soudain au détour d’une ruelle, joyeuse ou sentencieuse, toujours fraternelle. Contre le réchauffement climatique : le développement durable C’est dans cet esprit que se développent aujourd’hui des infrastructures hotelières légères, conçues en accord avec les moyens et les besoins de l’Oasis, de manière à accueillir les touristes venus à la découverte de cette région du Gourara dans les meilleures conditions de confort et de sécurité. Elles viennent compléter le potentiel du vieil hôtel Gourara dessiné et construit par l’architecte Fernand Pouillon, qui se fond dans la Palmeraie tout en offrant sur la vallée sèche et le moutonnement infini du désert une vue à couper le souffle. Unanime conclusion de ces trois jours étonnants à Timimoun : il faut y revenir, seul, en couple, en groupe, entre amis, pour profiter de ce que le Gourara peut nous dire, aujourd’hui, en termes de respect de l’environnement et de développement durable, que ce soit sur les effets du réchauffement climatique ou la nécessité d’une parfaite gestion des ressources en eau du globe...
Les priorités de Madrid Voici les principales intentions affichées par l'Espagne :Madrid, pour mettre en oeuvre le traité de Lisbonne, s'est « mis à la disposition » des nouvelles structures européennes, notamment du nouveau président permanent de l'UE, le Belge Herman Van Rompuy, qui présidera en principe tous les sommets.Zapatero, confronté à un chômage très élevé en Espagne, veut consolider la reprise prévue en 2010 et jeter les bases d'une croissance durable, avec l'idée de doter l'Europe d'un véritable gouvernement économique.La relance de l'Union pour la Méditerranée (UMP) est une priorité espagnole en liaison avec Paris. Un sommet est prévu en juin à Barcelone.L'Espagne, malgré les réticences de ses partenaires, souhaite un rapprochement entre l'UE et Cuba (voir ci-contre).Madrid souhaite redynamiser les relations entre l'UE et l'Amérique latine (accord d'association avec l'Amérique centrale, négociations avec le Mercosur) et conforter la relation transatlantique avec Washington.Faire avancer à son rythme la candidature de la Turquie, que soutient l'Espagne.Rendre l'Europe plus solidaire en la rapprochant de l'objectif de 0,7% du PIB pour l'aide au développement des pays pauvres.Impulser en Europe les politiques d'égalité hommes-femmes et la lutte contre la violence sexiste, ainsi qu'une politique commune d'immigration.
Le groupe Viadeo a fêté ses 5 ans d’existence et a multiplié ses actions au cours de l’année 2009. Retour sur une période faste et intense. Expansion à l’international Viadeo a mis un point d’honneur à se développer à l’étranger et après avoir acquis le premier réseau social professionnel chinois Tianji.com en 2007 et la société espagnole ITCN en 2008, le groupe a racheté en janvier 2009 ApnaCircle, le premier réseau social professionnel en Inde et, en octobre dernier, le canadien Unyk, l’un des leaders mondiaux des médias sociaux. De plus en plus de membres En janvier 2009 dernier, Viadeo comptait 6 millions de membres. Aujourd’hui, dans le monde, on compte 25 millions de membres Viadeo (Europe : 5,7 millions, dont 2,5 millions en France ; Amérique du Nord : 4 millions ; Amérique du Sud : 8,5 millions ; Chine : 3,5 millions ; Inde : 1,5 million ; Autres pays : 1,8 million). 150 millions de pages sont vues par mois dans le monde et en France, on compte 3,1 millions de visiteurs uniques par mois, ce qui représente une hausse de 90% par rapport à 2008. De nouvelles offres dédiées aux professionnels Des actions menées en 2009 ont permis aux recruteurs de disposer de nombreux services. En septembre, Viadeo a signé un partenariat avec 6 sites de recrutement en ligne à forte spécialisation (Emploi-pro regroupant LSA.fr et Usinenouvelle.com, eFinancialCareers.fr, Lesjeudis.com, Recrulex.com et Super-Secrétaire.com), et propose désormais aux recruteurs une offre multiple pour la diffusion de leurs offres d’emploi. Le partenariat signé avec l’Apec en novembre va renforcer la position de Viadeo en combinant l'expertise du leader sur le marché de l'emploi cadre et la puissance du 1er réseau social professionnel en France. De plus, un espace "entreprise" permet aux PME d’augmenter leur visibilité sur internet, de développer leurs réseaux, d’échanger de l’information. Retrouvez l’intégralité du communiqué de presse de Viadeo. Viadeo.com
l'union pour la Méditerranée est revenue à la charge en cette fin d'année pour convaincre les pays de la rive sud de sa nécessaire réalisation. C'est ce qu'on peut relever dans la nouvelle revue du CNC PME où il est fait état de réunions autour de l'Union pour la Méditerranée (UPM) auxquelles, est-il écrit, son président participe régulièrement. La dernière en date s'est tenue à Marseille. C'était le 10 octobre dernier où un grand nombre de responsables algériens y compris deux ex-chefs de gouvernement, Smaïl Hamdani et Sid Ahmed Ghozali, ont participé à un débat sur l'UPM, ce fameux projet de Sarkozy qui a été mis en veilleuse après les horribles événements de Ghaza. Il était question dans cette réunion de faire, lit-on, « le point sur les conséquences de la crise en Méditerranée, d'anticiper ses conséquences et de proposer les ajustements structurels ». Il a été noté la présence d'Henri Guaino, président de la mission interministérielle pour l'UPM et conseiller spécial de Sarkozy. Il a, selon la revue, estimé que «la Méditerranée est un laboratoire du co-développement et qu'il faut privilégier une logique d'entreprise pour mobiliser les fonds d'approche des projets». Pour Guaino, «aucun projet ne peut être bloqué pour des motifs à caractère conflictuel». Barcelone a elle aussi abrité une réunion spéciale UPM. C'était le 5 novembre dernier où le débat a porté sur «des projets pour le futur» et pour lesquels des recommandations ont été formulées par de nombreux experts des deux rives entre autres des experts algériens. Recommandations qui seront, est-il souligné, soumises à la présidence espagnole de l'UE qui interviendra à partir de janvier 2010. Barcelone a aussi fait savoir qu'elle accueillera durant le premier semestre 2010 le deuxième sommet de l'UPM. G.O.
Organisé par Krizalid communications , le cinquième Sud'Agral, Salon de l'agriculture saharienne et steppique, se déroulera du 21 au 25 décembre 2009 à Ghardaïa sous le haut patronage du ministre de l'Agriculture et du développement rural et sous l'égide du wali de Ghardaïa. Regroupant 40 exposants (organismes institutionnels, opérateurs économiques et producteurs locaux), l'événement comporte également une journée de conférences et des ateliers animés par les chercheurs et les experts du HCDS, du CDARS, de la DGF de l'ITAF et de la fondation Fillaha Innove. Aux côtés des organismes d'encadrement, d'études et de financement, les constructeurs,fabricants, importateurs et distributeurs, présentent les équipements, produits et services en relation avec l'agriculture saharienne et steppique. Selon les organisateurs, l'agriculture saharienne et steppique est loin d'avoir livré tout son potentiel, mais la conjonction d'un savoir-faire traditionnel millénaire avec des technologies d'avant-garde a produit des miracles qui ouvrent toutes les espérances. Les interventions et débats permettront de faire le point, entre autres, sur le dispositif du renouveau agricole rural, l'agronomie saharienne, le système gazier, la valorisation de l'agriculture steppique et saharienne, et l'utilisation des énergies renouvelables pour le développement agricole saharien. L'Algérie et les pays du Sahel ont en commun des régions désertiques, arides ou semi-arides, pour lesquelles ont été développées des techniques agricoles et pastorales spécifiques. Ces techniques méritent d'être connues du plus grand nombre possible de décideurs, d'investisseurs, et d'agriculteurs. L'échange de savoir-faire et d'expériences réussies est à encourager entre tous les intervenants. L'intégration réfléchie entre plusieurs secteurs d'activités est indispensable à la réussite des vastes projets de valorisation (Industrie mécanique, pétrochimie, hydraulique, énergies renouvelables, céréaliculture, arboriculture,....) Aussi, Sud'Agral s'adresse en priorité aux opérateurs de l'Algérie et des pays du Sahel : Mali, Niger, Cap Vert, Gambie, Burkina Faso, Guinée Bissau, Mauritanie, Sénégal, Tchad pour lesquels été constatée une ferme volonté de stopper la desertification et même de fertiliser des millions d'hectares de terres arides, de nombreux projets de dimension nationale ou intégrant plusieurs pays, plusieurs expériences réussies, l'espoir de donner du travail et de la nourriture à des millions de personnes. Parallèlement au salon , un séminaire regroupe chercheurs, universitaires, et opérateurs économiques pour un échange de connaissances dans le créneau. D.T.
Par Pauline MOUHANNA 24 rue Charles Baudelaire, dans le douzième arrondissement. En plein centre de Paris, Ben Azri fait découvrir ses créations et la décoration d’intérieur dont il s’occupe. Les objets défilent : des bijoux en argent massif, des lampes, des toiles, des sculptures. Pour ce Français originaire de Béjaia, la décoration d’intérieur est comme la mode. Elle n’a pas de frontière et permet d’être fraternel. Dans son espace au coeur de la capitale française, Ben Azri présente des objets en se réappropriant l’histoire. Il y a d’abord sa collection de bijoux, en argent massif, où l’on découvre l’alphabet amazigh tifinagh. L’artiste a créé avec chaque lettre de tifinagh un bijou. À travers son travail de création, c’est l’histoire des Imazighen que Ben Azri fait découvrir. Redécouvrir l’histoire et rendre surtout hommage aux 17.000 ans d’histoire berbère. Tel est le but de cet artiste qui n’a pas fini d’éblouir Européens et Français. Outre les bijoux, les toiles s’exposent et permettent de revisiter les écritures berbères. Zoom aussi, dans son espace plein de couleurs, sur des vêtements uniques. La mode, un domaine que connaît bien Ben Azri. Il explique : « J’ai travaillé dans diverses sociétés de mode (Weston, Orcade, Minelli, Kookaï...) qui m’ont permis d’observer les différents styles. Kookaï fut l’entreprise la plus enrichissante car elle est ouverte au monde et je devais écouter, conseiller, orienter des clients de différentes cultures ». Mais l’artiste ne s’arrête pas là. Son art s’exprime sur les lampes, sur les mosaïques, les vaisselles… Pour comprendre les particularités artistiques de Ben Azri, il faut comprendre son parcours singulier. Pendant plus de quinze ans, seul, il a presque fait un tour du monde. Il s’est rendu en Mauritanie, à Attar et a partagé le thé avec les Touaregs (peuple de berbères nomades vivant dans le Sahara central). Ce sont les descendants des premiers habitants de l’Afrique du Nord et sont parfois appelés les « hommes bleus », d’après la couleur de leur chèche. En hommage à ce peuple, Ben Azri porte toujours sur sa tête un chèche. L’artiste s’est également rendu en Tanzanie et au Kenya. « J’ai porté des bijoux massaï aux couleurs chatoyantes. J’admirais les allures fières de ce peuple vêtu de tunique rouge, la lance à la main, les cheveux tressés luisants et teints en rouge », note-t-il. Ben Azri a aussi rencontré les Vézous, à Madagascar. Il a pêché avec eux et apprécié le monde aquatique. Son parcours s’est encore enrichi quand il est parti à la rencontre des Amérindiens vivant dans la communauté de la Dominique (île de l’archipel des Caraïbes, située à mi-chemin des îles françaises de la Guadeloupe et de la Martinique). Avec eux, il a bu du rhum. Un voyage qui l’a marqué. Il se rappelle : « Les vallées et les collines sont couvertes d’une extraordinaire et luxuriante végétation tropicale ». De tous ces voyages et de toutes ces rencontres, Ben Azri a surtout retenu qu’il faut profiter de chaque instant et profiter de la vie. Il tient également à partager son bonheur : « Je conseille à mes clients privés une âme, une décoration d’intérieur, un bien-être dans leur vie. En écoutant leur coeur, leur sensibilité, je les aide à se libérer. » C’est en 2005 que Ben Azri décide de céder à ses passions artistiques en développant son propre univers. Auparavant, il avait notamment travaillé pour différentes sociétés de mode. Les succès s’enchaînent : en 2007, il expose au Carrousel du Louvre et notamment au salon du patrimoine culturel et des métiers d’art et de création. Aussi, il est membre, depuis la même année, de l’Atelier de l’Art de France... Et les manifestations culturelles et les expositions continuent : Bruxelles Arts en 2007, Europ’Art, la Foire internationale d’art, en 2008 à Genève… En décembre 2009, et notamment le 11, 12 et 13, il expose à Lille à l’Atelier d’Art de France. Le même mois, il sera les 19 et 20 décembre à Wattignies au centre culturel municipal Robert Delfosse. Pour découvrir cet artiste sur la toile : http://www.benazri.com/
La carte des investissements du réseau Anima met en avant l'attractivité de l'Algérie
La modernisation des infrastructures indispensable à la relance
L'attractivité de l'Algérie en tant que marché pour les IDE demeure entière. Ainsi, la carte des investissements en Méditerranée, établie par le réseau Anima, met en lumière tous les atouts dont dispose notre pays. Le document en question fait ressortir qu'afin d'encourager la croissance et de réduire le taux de chômage, l'Algérie cherche à diversifier son économie, aujourd'hui très dépendante des hydrocarbures, en développant les secteurs traditionnels, tels que l'agriculture mais aussi les services aux entreprises, les TIC, le tourisme, etc. Elle espère ainsi créer les emplois nécessaires pour absorber une main-d'œuvre de plus en plus nombreuse et qualifiée, développer la consommation avec un moindre recours à l'importation et accroître les exportations. Conscient du rôle majeur du secteur privé dans la création d'emplois, et notamment des PME (actuellement peu nombreuses et concentrées dans quelques secteurs d'activité), le gouvernement a entrepris un vaste programme de réformes afin de transformer le cadre de production et la structure même de l'économie nationale. Il espère ainsi améliorer la compétitivité des entreprises nationales en vue de leur introduction sur les marchés internationaux. Dans cette perspective, de grands chantiers ont été lancés dans les 4 principaux domaines de l'économie : l'aménagement du territoire, l'industrie, l'agriculture et la pêche, le tourisme. Avant toute politique sectorielle de relance de l'économie nationale, le gouvernement a donné la priorité à la mise à niveau des infrastructures du pays. En 2005, il a lancé un Plan complémentaire de soutien à la croissance (PCSC) afin d'améliorer les services et équipements offerts aux opérateurs économiques ainsi qu'à l'ensemble de la population. Complété par deux programmes spéciaux pour les Hauts-Plateaux et le Sud, il prévoyait plus de 180 milliards de dollars d'investissements d'ici 2009. 70% ont été consacrés aux infrastructures de base, aux logements et aux équipements publics. La majeure partie de ces orientations est traduite dans le Schéma directeur d'aménagement du territoire 2005-2025 et déclinées par secteur dans 19 schémas directeurs dédiés. Un nouveau plan quinquennal de financement des infrastructures de base et services collectifs sera mis en place dès 2010. Il sera doté d'une enveloppe de 150 milliards de dollars. Pour ce qui est de l'industrie, Anima met en avant le projet de création de 13 sociétés économiques de développement. Championnes de l'économie nationale, ces dernières noueront des partenariats avec le secteur privé pour réaliser les grands projets d'infrastructures prévus et relancer l'industrie nationale. En 2002, une relance de l'agriculture a été amorcée par la mise en oeuvre d'un Plan national de développement agricole et rural. Le gouvernement lui a donné suite en adoptant, en 2008, une loi sur l'orientation agricole. En soutenant le renouveau du secteur rural, cette dernière vise à recentrer l'agriculture sur quelques filières porteuses, à rationaliser la production et à créer des synergies entre filières agricoles, d'une part, et avec le secteur agroalimentaire, d'autre part. Dans le secteur de la pêche et de l'aquaculture, la politique de développement adoptée en 2001 vise, en encourageant l'investissement privé et le partenariat, à moderniser la pêche maritime et les ressources halieutiques, à développer les industries de soutien et l'aquaculture, ainsi qu'à promouvoir la formation et la recherche. Consciente de son potentiel touristique considérable et jusque-là inexploité, l'Algérie a élaboré un schéma directeur touristique. Il donne une vision à court, moyen et long termes (2009, 2015 et 2025) du développement de la filière et définit des instruments de mise en oeuvre. Afin de relancer les tourismes balnéaire et saharien, le schéma prévoit la création de 61 villages touristiques d'excellence en se basant sur leurs spécificités et potentiels d'attractivité. Trois régimes et un fonds pour encourager les investissements Aussi et afin de favoriser les investissements présentant un intérêt particulier pour l'économie algérienne, trois régimes d'encouragement ont été prévus. Le régime général concerne les projets courants hors des zones à développer. Pendant la phase de montage, il accorde une franchise de TVA sur les biens et services ainsi qu'une exonération des droits de douanes sur les équipements importés et des droits de mutation sur les acquisitions immobilières. Les sociétés sont ensuite exonérées d'impôt sur les bénéfices (IBS) et de la taxe sur l'activité professionnelle (TAP) pendant les 3 premières années. Notons, dans ce sens, que dans le cadre de la loi des finances complémentaire pour 2009, l'exonération de l'IBS peut être prolongée à 6 ans pour les entreprises comptant plus de 100 employés à leur création. Le régime des zones à développer concerne les projets courants réalisés dans les zones à développer, dont les zones de développement industriel intégrées font partie. Pendant la phase de montage, en plus des avantages du régime général, il prévoit une réduction sur le droit d'enregistrement pour les actes constitutifs et les augmentations de capital; la prise en charge partielle ou totale des travaux d'infrastructures nécessaires à la réalisation de l'investissement (voirie et réseaux divers, alimentation en eau potable et industrielle, forages, alimentation en énergie, études et expertises) ; une exonération de 10 ans de l'IBS, de la TAP et de la taxe foncière. Dans certains cas, l'Etat peut octroyer des avantages supplémentaires, comme le report des déficits ou des délais d'amortissement. De faibles IDE Le régime de la convention d'investissement concerne les projets dont la nature (le secteur concerné notamment) présente un intérêt particulier pour l'économie nationale. Néanmoins, les IDE représentent une part relativement faible de l'investissement total en Algérie. Reconnaissant le rôle déterminant des IDE pour la compétitivité et la croissance du pays, les autorités ne souhaitaient cependant pas leur accorder un traitement privilégié par rapport aux investissements nationaux, jugés indispensables à la pérennité de l'économie. La diffusion technologique nécessitant l'ancrage des IDE dans le tissu national, le gouvernement avait choisi d'axer son intervention sur le développement : de partenariats entre entreprises nationales et étrangères, de contrats de sous-traitance entre filiales de groupes transnationaux implantées en Algérie et PME locales, de liaisons aval principalement dans les secteurs à forte intensité énergétique, de programmes de formation dans les nouvelles techniques ou dans les nouveaux métiers par des entreprises étrangères. Présenté en mai 2009, le nouveau plan d'action durcit cette position. Les entreprises étrangères se voient obligés de céder à des partenaires locaux 51% de leur participation dans des investissements en Algérie et 30% du capital de leurs sociétés d'importation. Cette décision confirme les annonces de durcissement de la règlementation sur les investissements étrangers faites en 2008, qui comportaient, en outre, l'obligation de réinvestir sur place les bénéfices générés par des exonérations d'impôts, le droit de préemption de l'Etat sur les cessions d'actifs détenus par des investisseurs étrangers, l'imposition spécifique des plus-values de cession d'actions et de parts sociales par des non résidents; le remplacement du régime de concession de terrains publics transformable en cession au bout de 2 ans par la concession permanente, etc. Par ailleurs, le gouvernement a également modifié le régime des importations (obligation d'un partenaire algérien, limitation d'importation de véhicules d'occasion). Pour protéger la production locale et éviter une trop forte croissance de la facture pharmaceutique, il a interdit l'importation de près de 400 médicaments pouvant être produits sur place. Ces décisions ne sont pas neutres pour l'activité des investisseurs. Néanmoins, les mesures d'encouragement de l'investissement prévues ne manquent pas de présenter un intérêt certain pour les investisseurs étrangers, notamment celles portant sur l'amélioration de l'environnement des affaires, le fonctionnement de l'Agence nationale de développement de l'investissement (Andi), la simplification des procédures douanières, la fiscalité; le marché du travail, et surtout, la création de zones industrielles de développement intégré (ZDI). Néanmoins, la principale contrainte pour l'investissement reste le problème de l'accès au foncier lequel a fait l'objet d'importants débats au cours des dernières années. Les retards accumulés sur l'enregistrement des actes (successions) ou le cadastre rendent difficiles les mutations foncières. Plusieurs textes visant à améliorer la disponibilité et la gestion du foncier ont été successivement promulgués. Dans ce sens, l'Agence nationale d'intermédiation et de régulation foncière (Aniref), créée par décret en 2007 a pour missions la gestion d'actifs destinés à l'investissement, l'intermédiation ; la régulation foncière, l'information des investisseurs potentiels, la promotion foncière, et immobilière. En matière de régulation, l'Aniref gère un observatoire du foncier économique qui informe les pouvoirs publics sur l'offre et la demande foncière et immobilière, alimente les notes de conjoncture et l'argus foncier ; contribue à l'émergence d'un marché foncier, destiné à l'investissement. Son portefeuille comprend 650 biens qu'elle est chargée de commercialiser. Afin de mettre un terme à la spéculation foncière, une ordonnance de 2008 a consacré le régime de la concession. Accordée à l'issue d'enchères publiques ou de gré à gré par le Conseil des ministres, la concession donne un accès sécurisé au foncier et/ou à l'immobilier pour une période de 33 ans, renouvelable 2 fois. Le locataire paie une redevance annuelle équivalant à 5 % de la valeur vénale du terrain (actualisée tous les 11 ans) et est dispensé de taxe foncière. Il est propriétaire des constructions édifiées sur le terrain, et peut hypothéquer, transmettre ou céder son droit de concession. Afin d'attirer les investissements dans les différentes régions du pays, l'Algérie a engagé un important chantier de modernisation des zones industrielles (ZI) et d'activité. Respectivement au nombre de 66 et 477, ces dernières couvrent une surface totale respective de 12 800 et 7 300 ha. De 1999 à 2009, 25 milliards de dinars algériens (273 millions d'euros) ont été consacrés à la réhabilitation du parc national de ZI. Bénéficiant de programmes spéciaux, les wilayas du sud et des Hauts-Plateaux reçu 5 milliards de dinars (55 millions d'euros) supplémentaires. S'inspirant du modèle des clusters, le gouvernement a par ailleurs décidé la création de 14 zones industrielles de développement intégré (ZDI) : 7 zones d'activités polyvalentes (Alger, Blida, Oran-Mostaganem, Annaba, Sétif-BBA, Boumerdès-Tizi Ouzou, Ghardaïa-Hassi R'mel), 3 technopôles (Alger-Sidi Abdellah pour les TC, Béjaïa pour l'agroalimentaire, Sidi Bel Abbès pour l'électronique), 4 zones spécialisées (Arzew, Hassi Messaoud, Skikda, Oran). Ces nouveaux espaces offriront aux opérateurs internationaux tous les services nécessaires à leur implantation : guichet unique de l'Andi, centre d'affaires, etc. A terme, ces sites aménagés devraient permettre l'émergence de 6 pôles de compétitivité. Aussi, l'Algérie dispose de plusieurs pôles d'investissement stratégiques comme les hydrocarbures, énergie et mines, la métallurgie, sidérurgie et matériaux de construction, l'agriculture, agroalimentaire et pêche, les médicaments, l'industrie électrique et électronique, les transports, les TIC, l'industrie automobile et mécanique, le tourisme et l'aménagement et l'habitat . Isma B
http://www.youtube.com/watch?v=jB0KQslEU1g Les fusées Ariane sont une famille de lanceurs civils européens de satellites. Le programme Ariane est lancé en 1973 par l'Agence spatiale européenne afin de donner les moyens à l'Europe de mettre en orbite ses satellites sans dépendre des autres puissances spatiales. Ce projet avait été précédé d'un échec avec la fusée fusée Europa. La première version, Ariane 1, effectue son vol inaugural depuis la base de Kourou (Guyane française) le 24 décembre 1979. Elle est rapidement remplacée par des versions plus puissantes, Ariane 2, Ariane 3 et Ariane 4 qui effectuent leur premier vol respectivement en 1984, 1987 et 1988. Pour faire face à l'augmentation de la masse des satellites, le lanceur est complètement refondu donnant naissance à la version Ariane 5 capable de placer près de 9,5 tonnes en orbite de transfert géostationnaire dont le premier vol a eu lieu en 1996. La fusée a rapidement pris une part de marché importante dans le domaine des lancements des satellites de télécommunications en orbite géostationnaire, qui est un secteur en plein essor dans les années 1980. En 2009, le lanceur Ariane, qui est tiré de 5 à 7 fois par an ces dernières années, détient environ 50% des parts de marché. La base de lancement des fusées Ariane située à Kourou en Guyane française (Centre spatial guyanais), permet au lanceur de disposer d'un avantage important face à ses concurrents grâce à sa proximité de l'équateur. Ariane est initialement issue des travaux de l'agence spatiale française, le CNES. La politique spatiale française, pour des raisons à la fois politique et industrielle, a de tout temps été plus attaché au développement d'un lanceur européen que ses partenaires au sein de l'Agence spatiale européenne. Les industriels français conservent encore aujourd'hui une part prépondérante dans la conception et la fabrication des fusées Ariane avec des participations significatives d'autres pays européens comme l'Allemagne (nombreuses contributions sur la propulsion, le corps des fusées), l'Italie (propulsion), la Suède, la Belgique, les Pays-Bas et la Suisse. Le lancement des satellites par la fusée Ariane est commercialisé par la société Arianespace, filiale créée en 1970 par le CNES et les principaux industriels impliqués dans le programme
Mise en place de « visites virtuelles » dans les maternités Skype, le logiciel gratuit de téléphonie sur Internet, met en place des actions, afin de permettre aux jeunes parents de communiquer depuis la maternité, vers l’extérieur
Autoroute Est-ouest : Le projet sera entièrement réceptionné dans les délais
Le projet de l’autoroute Est-Ouest sera "réceptionné dans sa totalité en 2010, en conformité avec les délais contractuels", a affirmé jeudi à Chelghoum Laïd (Mila), le ministre des Travaux publics, M. Amar Ghoul. Le ministre qui s’exprimait en marge de la cérémonie d’ouverture à la circulation d’un tronçon de cet ouvrage reliant, sur 17 km, les villes de Tadjenanet et de Chelghoum Laïd, a souligné que l’autoroute Est-Ouest "constitue un acquis de grande importance, non seulement en raison des services qu’elle apporte, mais également pour le savoir-faire acquis par les cadres et les travailleurs algériens qui ont pris part à sa construction". Le tronçon en question constitue le premier segment à être inauguré sur la partie Est du projet autoroutier qui s’étend sur 399 km et traverse la wilaya de Mila sur un linéaire de 53 km, a-t-on expliqué. M. Ghoul, faisant part de sa "satisfaction" quant au rythme de réalisation de l’autoroute, à l’ouest comme au centre du pays, a révélé que le prochain tronçon qui sera inauguré dans la partie orientale du projet est celui reliant Bordj Bou-Arréridj à Constantine. Se félicitant du fait que le tronçon inauguré ait été réalisé "selon les normes internationales", le ministre des Travaux publics a également saisi cette occasion pour lancer un appel aux usagers qui doivent, a-t-il dit, "contribuer, par leur comportement sur la route, à sa préservation". Selon les explications fournies sur place par des responsables de l’Agence nationale des autoroutes, le tronçon inauguré comprend un échangeur principal situé près de Tadjenanet, reliant à la RN 5, en plus de 7ouvrages d’art, 38 ouvrages hydrauliques, 6 passerelles et d’autres structures accessoires. Le tronçon dont le certificat de conformité aux normes techniques internationales et contractuelles a été accroché sur place, permet de supprimer le goulot d’étranglement situé entre Tadjenanet et Chelghoum Laïd qui constituait un important "point noir" pour la circulation à ce niveau où transitent quelque 20.000 véhicules par jour, selon des estimations compétentes. Le ministre des travaux publics a également inauguré, au cours de cette visite, deux maisons cantonnières implantées dans les communes de M’chira et de Tadjenanet, saisissant l’occasion pour souligner l’importance de telles structures dans la préservation des réalisations. Il a appelé dans ce contexte les responsables concernés à recruter des jeunes possédant des qualifications en mécanique pour prendre en charge le dépannage et les travaux légers de maintenance des engins de travaux publics. Selon des responsables locaux, la wilaya de Mila a besoin de 4 autres maisons cantonnières pour la prise en charge de l’entretien des axes routiers qui connaissent actuellement des travaux de modernisation pour un budget de 24 milliards de DA. M. Ghoul a par ailleurs inauguré, à Tadjenanet, le dédoublement sur 5 km de la route qui la relie aux limites administratives de la wilaya de Sétif, au niveau de la RN5, ainsi que l’évitement de la ville sur 4 km, ouvert depuis peu à la circulation. Le ministre a ensuite inauguré, à M’Chira, un tronçon de 17 km de la RN 100, reliant cette localité à Chelghoum Laïd, ainsi que le chemin de wilaya n° 48 assurant sur 11 km la jonction entre M’chira et les limites administratives de la wilaya d’ Oum El Bouaghi. Au niveau de ce dernier point, il a invité les responsables de son secteur à prendre les mesures nécessaires pour que cet axe soit classé route nationale "en raison de ses qualités techniques
Une troisième rencontre nationale sur "le tourisme de la jeunesse" se tiendra à compter de lundi à El-Oued, a-t-on appris jeudi auprès de la direction de la jeunesse et sports (DJS) de la wilaya. Initiée sous le signe ''j'aime ma patrie'', cette rencontre vise, selon la DJS, la valorisation des rôles des établissements de la jeunesse et du mouvement associatif, ainsi que la généralisation des activités touristique et pédagogique en milieu juvénile. La valorisation du patrimoine socioculturel et touristique du pays, l'échange entre jeunes et la prospection de nouveaux talents pour représenter l'Algérie dans des manifestations nationales et internationales, font partie des objectifs assignés à cette rencontre d'une semaine, a-t-on précisé. Ce regroupement juvénile qui prévoit la participation des représentants de 32 wilayas, sera mis à profit pour l'examen de questions liées au tourisme de la jeunesse et les voies et moyens de son développement, ainsi que l'éventuelle organisation d'un salon national du tourisme. Organisée avec le concours de la ligue des activités en plein air et échanges de jeunes, cette manifestation aura pour cadre la médiathèque de Chott, à El Oued. Elle prévoit la participation également de l'Agence nationale de loisirs de la jeunesse, la Fédération algérienne des auberges de jeunes, l'Association nationale de l'information et de la communication en milieu de jeunes et l'Association nationale des échanges entre jeunes, a conclu la DJS d'El-Oued.
La ville touristique de Djanet, située à 420 km au sud du chef-lieu de la wilaya d'Illizi vit depuis jeudi soir au rythme de la fête annuelle de la Sebeiba. Cette manifestation à laquelle prennent part de nombreuses troupes et associations locales versées dans la musique et le chant de la région de Djanet, vise, selon les organisateurs, la préservation du riche patrimoine immatériel de cette région du Tasiili Ajjers. Coïncidant avec le lancement de la nouvelle saison touristique dans le grand sud, ce festival de quatre jours a également regroupé des visiteurs nationaux et des touristes étrangers, venus célébrer les fêtes de fin d'année dans le Tassili. Outre la cérémonie d'ouverture présidée par les autorités locales, et qui a été marquée par un défilé de troupes folkloriques locales, sous le rythme de la musique touarègue de alliouane, le programme de cette manifestation prévoit une exposition sur la Sebeiba à la bibliothèque communale, l'animation d'une journée d'étude maghrébine sur le patrimoine culturel et immatériel prévue à l'institut national de la formation professionnelle de Ifri (Djanet). Des visites guidées à travers les ksour d'El Mihan, Azelouaz et Adjahil, par l'Office du parc national du Tassili (OPNT), figurent au menu de cette manifestation qui prévoit également l'animation par des troupes locales, de soirées musicales et artistiques. Selon le président de l'association "Sebeiba" à Djanet, Gacem Tabagou, la "Sebeiba" est une rencontre qui permet, selon l'histoire, de célébrer un pacte de paix entre les tribus de la région. Les habitants de la ville de Djanet, célèbrent la "Sebeiba", une fête annuelle puisant son origine dans l'histoire ancienne des Touareg du Tassili Ajjers, qui se tient depuis le premier jour de l'an de l'hégire (Moharrem) pour durer jusqu'à l'Achoura, à l'initiative de l'Office du Parc national du Tassili (OPNT) et la commune de Djanet, a indiqué la même source. Tout comme à Tamanrasset, où toutes les tribus du Hoggar sont réunies autour de leur Aménokal, chef spirituel, pour célébrer la traditionnelle "Ziara", visite au mausolée de Moulay Abderrahmane, la Sebeiba de Djanet permet aux deux tribus locales de se retrouver le jour de l'Achoura de chaque année pour célébrer un pacte de paix conclu par leurs aïeux depuis des millénaires. Ce traité de paix entre les Oraren et les Tar'Orfit signifiait la fin de l'une des guerres fratricides les plus longues dans l'histoire des tribus Ajjers, a souligné M.Tabagou. Cette manifestation, qui regroupe les deux ksour qui dominent la ville de Djanet, se traduit par des joutes amicales entre les habitants et des danses exécutées sur un rythme émouvant des tambourins, tandis que des guerriers, en grand apparat, exhibent les étoffes sacrées qui rappellent leur origine tribale et leur unité face à l'ennemi. Dans chaque camp, on s'entraîne, on lustre et aiguise les armes d'apparat, on prépare les costumes de guerre aux couleurs bigarrées, on espionne aussi l'adversaire. Le jour de la "Sebeiba", on rejoue le dernier acte : les guerriers se retrouvent face à face et, sur fond de youyous lancés par les femmes, ces derniers se toisent, se défient et se provoquent sous les sons des bendirs... Au moment où la tension atteint son paroxysme, les sages interviennent pour arrêter les parades guerrières des deux tribus et finissent, après de longues négociations, par reconduire le pacte de paix signé par leurs ancêtres. R.R
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