Réchauffement climatique : l’Afrique met les pays riches sous pression
Les pays industrialisés doivent consentir à réduire davantage leurs émissions de gaz à effet de serre selon le continent
Les délégués africains ont décidé mardi soir de reprendre part aux négociations de Barcelone sur le climat, après avoir boycotté les débats lundi pour obliger les pays riches à préciser leurs engagements dans la lutte contre le réchauffement climatique. L’Afrique souhaite que les pays développés proposent des objectifs plus ambitieux, en ce qui concerne la réduction de leur émission de gaz à effet de serre. Les discussions de Barcelone qui se termineront vendredi préparent le sommet mondial sur le climat, prévu en décembre à Copenhague la capitale danoise
Mercredi 4 novembre 2009, par René Dassié
A Barcelone, où se tient depuis lundi le dernier round des négociations préparatoires au sommet de Copenhague sur le climat, l’Afrique multiplie les pressions en vue d’obtenir des pays riches, qu’ils s’engagent à combattre plus efficacement le réchauffement climatique. Les délégués africains ont ainsi suspendu lundi soir leur participation aux discussions, accusant ceux des pays industrialisés de ne pas prendre les débats avec tout le sérieux qu’imposent la gravité et l’urgence du sujet.
C’est le niveau de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) auquel les pays riches s’engageront, qui ne satisfait pas les pays africains. Ceux-ci exigent en effet que les pays développés acceptent de réduire de 40% leur émission de GES par rapport à 1990, d’ici 2020. A l’opposé, les pays riches n’ont jusqu’ici proposé qu’un taux compris entre 11 et 15%.
L’Afrique principale victime du réchauffement climatique
Pour appuyer leurs exigences, les Etats africains, auxquels se sont joints d’autres pays en développement à l’instar de la Bolivie et du Venezuela, mettent en avant l’ampleur des dégâts causés sur le continent par le réchauffement climatique. Des dégâts dont la responsabilité incombe principalement aux pays du Nord. Alors que le continent produit à peine 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, il est l’une des régions du monde les plus exposées aux effets néfastes du réchauffement climatique. Les dérèglements climatiques causeront d’importantes pénuries d’eau et affectera les récoltes. Ils provoqueront l’extension de la désertification. « En Afrique, des gens meurent maintenant », déplorait mardi Kemal Djemouai, président du groupe africain.
Mardi soir, les délégués africains ont repris part aux discussions, après avoir obtenu qu’au moins 60% du temps restant soit consacré aux discussions sur les chiffres. La conférence de Copenhague se tiendra du 7 au 18 décembre prochain. Elle devrait déboucher sur la conclusion d’un nouvel accord climatique.
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A Barcelone, où se tient depuis lundi le dernier round des négociations préparatoires au sommet de Copenhague sur le climat, l’Afrique multiplie les pressions en vue d’obtenir des pays riches, qu’ils s’engagent à combattre plus efficacement le réchauffement climatique. Les délégués africains ont ainsi suspendu lundi soir leur participation aux discussions, accusant ceux des pays industrialisés de ne pas prendre les débats avec tout le sérieux qu’imposent la gravité et l’urgence du sujet.
C’est le niveau de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) auquel les pays riches s’engageront, qui ne satisfait pas les pays africains. Ceux-ci exigent en effet que les pays développés acceptent de réduire de 40% leur émission de GES par rapport à 1990, d’ici 2020. A l’opposé, les pays riches n’ont jusqu’ici proposé qu’un taux compris entre 11 et 15%.
L’Afrique principale victime du réchauffement climatique
Pour appuyer leurs exigences, les Etats africains, auxquels se sont joints d’autres pays en développement à l’instar de la Bolivie et du Venezuela, mettent en avant l’ampleur des dégâts causés sur le continent par le réchauffement climatique. Des dégâts dont la responsabilité incombe principalement aux pays du Nord. Alors que le continent produit à peine 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, il est l’une des régions du monde les plus exposées aux effets néfastes du réchauffement climatique. Les dérèglements climatiques causeront d’importantes pénuries d’eau et affectera les récoltes. Ils provoqueront l’extension de la désertification. « En Afrique, des gens meurent maintenant », déplorait mardi Kemal Djemouai, président du groupe africain.
Mardi soir, les délégués africains ont repris part aux discussions, après avoir obtenu qu’au moins 60% du temps restant soit consacré aux discussions sur les chiffres. La conférence de Copenhague se tiendra du 7 au 18 décembre prochain. Elle devrait déboucher sur la conclusion d’un nouvel accord climatique.
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