Insertion des handicapés moteurs en Algérie
Une journée d’étude sur la scolarisation des enfants souffrant de handicaps moteurs en Algérie s’est tenue lundi dernier à Sétif.jeudi 5 novembre 2009.
La scolarisation de tous les enfants et adolescents, quelles que soient les déficiences ou maladies qui perturbent leur développement ou entravent leur autonomie, est un droit constitutionnel. Malheureusement, aujourd’hui, de nombreux enfants atteints de maladies handicapantes ne sont pas scolarisés ou rencontrent de grandes difficultés pour l’être. Pour les associations activant en faveur des handicapés moteurs en Algérie, tous les enfants ont le droit d’apprendre ensemble, et ces handicapés ne doivent pas être défavorisés ou faire l’objet de discrimination en étant exclus à cause de leur handicap. Ainsi, l’enseignement pour les personnes en situation de handicap ne se fera plus dans les centres de prise en charge mais plutôt dans les écoles publiques. C’est le grand espoir de nombreuses associations activant dans ce domaine, comme l’Association des jeunes handicapés moteurs d’origine cérébrale, qui ne cesse d’œuvrer pour une meilleure insertion de cette catégorie de citoyens, et ce à travers le projet d’aide à la scolarisation des enfants, éducation inclusive (IMC), initié par l’ONG Handicap international.
Dans ce cadre, une journée d’étude et de sensibilisation sur « la scolarisation des enfants souffrant d’une infirmité motrice cérébrale (IMC) » s’est tenue lundi dernier à Sétif, en présence de spécialistes, de psychologues, d’orthophonistes, d’éducateurs, d’enseignants et de parents de malades. MM. Arab Saadaoui et Mohamed Kentache, respectivement président et vice-président de cette association, ont souligné : « Cette rencontre vise à débattre les moyens d’assurer l’insertion de ces enfants spécifiques dans les crèches, les établissements scolaires et, plus généralement, dans la société. » Le projet d’insertion, présenté pour la première fois en Algérie lors de cette rencontre, consiste à désigner des enseignants spécialisés et des psychologues au sein des écoles pour assurer l’orientation et le suivi des enfants souffrant d’IMC et favoriser ainsi leur prise en charge et mettre fin à leur déscolarisation faute d’une insertion adaptée.
Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com D’après le Jeune Indépendant
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