L’Italie, meilleur partenaire de l’Algérie
On ne peut faire l’économie de reconnaître que l’Italie a été un partenaire de tous les instants pour l’Algérie. Aux plus forts moments de la crise multidimensionnelle qui a mis à mal les institutions de l’Etat algérien, l’Italie est demeurée au chevet de l’économie algérienne, manifestant sa disponibilité, appuyant financièrement les efforts de redressement économique, et apportant, par sa présence, à un moment où les autres pays d’Europe, y compris les plus grands partenaires, dissuadaient leurs opérateurs économiques vis-à-vis de la destination Algérie, une caution politique à l’Etat républicain. Les opérateurs italiens étaient parmi les rares acteurs qui ont continué à activer dans la sphère économique algérienne, occupant des espaces laissés vacants par ceux qui, dès les premières bourrasques, avaient choisi de quitter le navire dont ils avaient attendu le naufrage et, plus tard même, concouru, d’une manière ou d’une autre à une politique anti-algérienne. Au-delà de ces aspects où les positions historiques prennent une dimension émotionnelle, le rationnel est aussi de mise, car l’Italie est un grand partenaire de l’Algérie, avec une balance commerciale largement favorable à notre pays, un partenaire énergétique dont les orientations stratégiques indiquent, de toute évidence, une volonté d’approfondissement des relations et leur pérennisation, et un partenaire économique dans le sens où les acteurs institutionnels d’Italie, les opérateurs ainsi que les experts italiens activent depuis des années en matière de partage des expériences, de transfert technologique, de renforcement des moyens de formation et de mise à niveau des entreprises. C’est, par ailleurs, le pays dont le modèle économique correspond le mieux aux ambitions algériennes de développement des PME-PMI, sa structure et les avantages qu’elle présente étant tout à fait en adéquation avec la stratégie actuelle en matière industrielle. L’Italie est enfin le pays qui aurait tout à gagner en installant une industrie automobile en Algérie, n’étant pas encore maître de parts de marché importantes. Gageons que les stratèges italiens sauront saisir cette opportunité qui pourrait faire de l’Italie le premier partenaire économique en Algérie.F. N.
03-10-2009
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