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Saturday, August 22, 2009

Traité d'amitié entre l'Algérie et la France




Par Mourad Aït Oufella, Liberté, 19 décembre 2004
Annoncé au lendemain de la visite d'État effectuée par le président français, Jacques Chirac, en Algérie les 2, 3 et 4 mars 2003, le traité d'amitié est sur le point d'être finalisé par les autorités des deux pays.
Le processus de maturation du projet de traité d'amitié tire à sa fin ; l'Algérie et la France s'attellent maintenant à la mise en place des instruments de la ratification d'un des plus importants accords que la France signe avec un pays de la rive sud de la Méditerranée. La signature officielle interviendrait fin avril, et le traité sera paraphé par les deux présidents, Bouteflika et Chirac, architectes de la refondation des relations entre Alger et Paris. La Déclaration d'Alger, qui a couronné la visite du chef de l'État français en Algérie l'année dernière, a jeté les jalons d'un partenariat d'exception dans tous les domaines entre les deux pays, décidés à tourner la page d'histoire tumultueuse sans pour autant effacer son contenu. Depuis plus d'une année, on assiste à la multiplication et à l'échange de visites de niveau ministériel entre les deux capitales, décidées à construire un axe stratégique dans la région méditerranéenne. Au-delà du cachet éminemment politique de cette coopération, Alger et Paris aspirent à une meilleure coopération dans le domaine économique. La France compte investir en force le marché algérien, considéré à juste titre comme le plus important dans la région du Maghreb. Elle espère arracher la plus grande part à travers ce traité d'amitié, le deuxième du genre à être ratifié par la France après celui signé en 1963 entre le général de Gaulle et le chancelier allemand Adenauer. C'est ce qui explique l'intérêt, voire l'engouement des entreprises françaises à explorer tous les créneaux d'investissement. La reconversion de la dette algérienne en investissements décidée par Chirac et annoncée par Sarkozy au cours de ses deux visites à Alger reste le premier pas qui devrait être suivi par la concrétisation des intentions affichées par bon nombre de patrons français. Les récentes visites des ministres algériens à Paris - Belaïz, Barkat et Benachenhou - et celles de leurs homologues français passées et à venir renseignent sur la densité des relations entre les deux pays et l'importance du traité d'amitié qui servira de cadre de promotion, de consolidation et de renforcement du partenariat, comme souligné dans la Déclaration d'Alger paraphée par les deux chefs d'État en mars 2003 : "La relation d'amitié et de confiance que la France et l'Algérie entendent établir entre elles se doit d'être à tous égards exceptionnelle et exemplaire. Dans cette perspective, elles conviennent de l'élaboration et la finalisation d'un traité qui consacrera leur volonté de mettre en place un partenariat d'exception dans le respect de leur histoire et de leur identité." La ratification du traité en question coïncide avec la mise en ouvre de l'accord d'association signé par l'Algoérie avec l'Union européenne. Premier fournisseur de notre pays avec une part de marché de 25%, loin devant les USA qui comptent 9%, Paris entend garder sa place et la renforcer à la faveur des avantages qu'offrent les clauses de l'accord. Elle a déjà commencé à cueillir les fruits de cette coopération puisqu'elle a réalisé un chiffre d'affaires de 3,7 milliards d'euros en 2003 dans ses exportations vers l'Algérie. Durant l'année 2004, plusieurs accords d'investissement ont été signés, dont celui portant l'électrification des chemins de fer arraché par Alsthom. Sur le plan diplomatique, la convergence de positions sur bon nombre de questions internationales n'est un secret pour personne. L'Algérie et la France activent dans plusieurs regroupements et espaces régionaux dont l'OTAN, le Groupe des 5+5, la francophonie, le Nepad et l'UE en attendant l'adhésion de l'Algérie à l'OMC que présidera probablement, à partir de l'année 2006, le français Pascal Lamy, l'ex-commissaire européen, dont la candidature est soutenue par les 25 de l'UE. Le traité d'amitié que signera l'Algérie avec la France vient après celui ratifié l'année dernière avec l'Espagne sous le gouvernement de droite dirigé par José Maria Aznar.

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