Seuls «les revenus modestes, les familles et les personnes du troisième âge » pourront bénéficier de la nouvelle tarification qui entrera en vigueur l’été prochain. Pour le moment, la mesure concerne uniquement les membres de notre communauté en France et en Espagne, selon le premier responsable d’Air Algérie.
«C’est sélectif», a indiqué le président-directeur général de la compagnie nationale, Abdelwahid Bouaâbdellah, lors de son passage, ce matin, sur les ondes de la Chaîne III. Seuls «les revenus modestes, les familles et les personnes du troisième âge» pourront bénéficier de la nouvelle tarification qui entrera en vigueur l’été prochain. Plus explicite, M. Bouaâbdellah a souligné qu’il faut avoir «un revenu mensuel égal ou inférieur à 1 200 euros en France» pour espérer faire partie des bénéficiaires. S’agissant des personnes du troisième âge, elles doivent avoir 60 ans et plus «avec un revenu modeste». «Il faut être immatriculé, bien sûr, et avoir un revenu modeste. Pour les personnes du troisième âge, il faut qu’elles soient inscrites avec une situation du consulat du lieu de résidence», a encore précisé le premier responsable d’Air Algérie. Et de rappeler que la réduction varie entre 30 et 58 % du prix du billet. Pour le moment, seuls les membres de notre communauté en France et en Espagne, sont concernés par ce dispositif, a-t-il poursuivi.Outre la réduction des prix des billets d’avion, Air Algérie s’engage à acheminer les bénéficiaires vers leur lieu de résidence. «Pour une personne du troisième âge qui fait Paris-Alger et qui se dirige vers Tamanrasset, l’acheminement sera pris en charge par les pouvoir publics», a expliqué l’invité de la Chaîne III.Et de faire remarquer que «l’acheminement, les prises en charge et les nuitées pour les personnes âgées sont sur le budget du ministère de la Solidarité, de la Famille et de la Communauté nationale établie à l’étranger». Selon M. Bouaâbdellah, la réduction décidée par la compagnie qu’il préside relève du marketing. «On fait bénéficier en priorité notre communauté établie à l’étranger.» Cela ne risque-t-il pas d’affecter la santé financière d’Air Algérie qui connaît déjà quelques difficultés ? «Qui vous a dit qu’on connaît des difficultés ? Pas du tout. Nous sommes en équilibre», a-t-il rétorqué. A la question de savoir si les nationaux bénéficieront, pour leur part, de ces réductions à l’avenir, le P-DG d’Air Algérie a répondu en affirmant : «Cela dépend. Nous choisissons d’abord des corporations avec lesquelles nous avons des conventions, mais cela entre dans le cadre du marketing, ce n’est pas au cas par cas, ce n’est pas généralisé. Nous sommes une compagnie commerciale, nous devons faire des bénéfices pour financer notre développement, il n’est donc pas question de brader nos tarifs.».
A propos des retards : «Il y a des retards qui sont dus à beaucoup de facteurs. A titre d’exemple, pour venir à l’aéroport d’Alger, il faut 2 heures. Et pour traverser les barrages de contrôle, il faut un bon bout de temps. Tout cela doit être revu dans le cadre d’une stratégie d’Etat. Nous avons discuté avec le ministère des Transports et je crois qu’il est d’accord pour faire des bretelles pour le tramway et le train vers les aéroports (…) On a gagné 3 points dans la ponctualité. Mais c’est vrai, le problème subsiste. Il s’accentue même ces jours-ci parce qu’on prépare l’été et vous savez qu’on a acheté des avions en un temps très rapproché, ils arrivent à des révisions obligatoires, on préfère faire passer la sécurité du passager avant tout autre chose, on s’excuse pour les retards, on n’a pas assez d’avions mais je pense que l’avis d’appel d’offres est au point final de l’évaluation, avec les 11 nouveaux avions, je pense que la situation s’améliorera.» source: infosoir
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