La Réunion se tourne vers les énergies marines
(src : ARER)
Pour atteindre son objectif d'autosuffisance électrique en 2030, la Réunion compte sur l'énergie marine.
L'Agence Régioanle de l'Energie Réunion (ARER) et le conseil régional de la Réunion feront le point cette semaine sur le développement des énergies de la mer et les expériences en cours.
Pour l'ARER, priorité est donnée à l'énergie océanothermique. Il s'agit de tirer profit de la différence de température entre les eaux profondes (1000 à 1500m) et les eaux de surface. L'ARER souligne le fait qu'avec la géothermie et dans une moindre mesure la biomasse, il s'agit d'une des seules énergies renouvelables non intermittente.
A ce titre, elle pourrait contribuer à hauteur de 20 à 30% de la production électrique de l'île, soit 50 à 100 MW de puissance d'ici une vingtaine d'années.
Un enjeu de taille, qui nécessite l'installation de plate-formes et de centrales à 10 ou 20 km des côtes. Ces structures pourraient, dans un deuxième temps, servir à la production d'eau potable, et à la pêche. Des projets pilotes seront menés au large des côtes les plus favorables à ce type de projet : la pointe des Galets a ainsi été retenue par une étude de l'ARER.
Autre type d'énergie marine, celle de la houle. Le site de St Pierre accueilliera prochainement des Pelamis, pour en étudier la faisabilité. Une occupation de 10 à 20% de la zone, par 20 à 150 m de fond, pourrait offrir une puissance de 50 à 75 MW.
L'énergie des courants sous-marins sera également à l'étude dans la baie de St Paul en 2009.
Enfin, à Ste Rose, c'est l'énergie osmotique qui sera étudiée : l'utilisation du contact entre l'eau douce de la rivière de l'Est et l'eau de mer. Cette solution est actuellement testée en Finlande.
(src : ARER)
Pour atteindre son objectif d'autosuffisance électrique en 2030, la Réunion compte sur l'énergie marine.
L'Agence Régioanle de l'Energie Réunion (ARER) et le conseil régional de la Réunion feront le point cette semaine sur le développement des énergies de la mer et les expériences en cours.
Pour l'ARER, priorité est donnée à l'énergie océanothermique. Il s'agit de tirer profit de la différence de température entre les eaux profondes (1000 à 1500m) et les eaux de surface. L'ARER souligne le fait qu'avec la géothermie et dans une moindre mesure la biomasse, il s'agit d'une des seules énergies renouvelables non intermittente.
A ce titre, elle pourrait contribuer à hauteur de 20 à 30% de la production électrique de l'île, soit 50 à 100 MW de puissance d'ici une vingtaine d'années.
Un enjeu de taille, qui nécessite l'installation de plate-formes et de centrales à 10 ou 20 km des côtes. Ces structures pourraient, dans un deuxième temps, servir à la production d'eau potable, et à la pêche. Des projets pilotes seront menés au large des côtes les plus favorables à ce type de projet : la pointe des Galets a ainsi été retenue par une étude de l'ARER.
Autre type d'énergie marine, celle de la houle. Le site de St Pierre accueilliera prochainement des Pelamis, pour en étudier la faisabilité. Une occupation de 10 à 20% de la zone, par 20 à 150 m de fond, pourrait offrir une puissance de 50 à 75 MW.
L'énergie des courants sous-marins sera également à l'étude dans la baie de St Paul en 2009.
Enfin, à Ste Rose, c'est l'énergie osmotique qui sera étudiée : l'utilisation du contact entre l'eau douce de la rivière de l'Est et l'eau de mer. Cette solution est actuellement testée en Finlande.
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