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Commission européenne: "Commission européenne"

Sunday, September 28, 2008

Finance Fortis






Finance
Mobilisation en Belgique pour tenter de sauver Fortis
Les contacts se multipliaient samedi pour trouver une solution avant la fin du week-end


Les déboires de Fortis, première banque de Belgique, font trembler le pays et les contacts se multipliaient samedi pour trouver une solution avant la fin du week-end, mettant provisoirement au second plan la crise politique qui dure depuis plus d'un an.

Les négociations entre francophones et Flamands sur la réforme de l'Etat reprennent dans une semaine, mais toutes langues confondues, c'est le groupe de banque-assurance belgo-néerlandais qui faisait les gros titres samedi. Côté francophone, La Libre Belgique voit "Fortis dans les ténèbres boursières" tandis que Le Soir annonce une "Opération «sauver Fortis»". Pour le néerlandophone De Standaard, "ça passe ou ça casse pour Fortis". Plus d'un Belge sur deux est client ou salarié du bancassureur belgo-néerlandais, aussi les autorités bancaires et politiques belges se démènent-elles pour tenter d'empêcher qu'il ne soit la prochaine victime de la crise du crédit aux Etats-Unis. Car les rumeurs sur ses problèmes de solvabilité enflent, et de multiples démentis n'y font rien : l'action a encore plongé de plus de 20% vendredi, avant que Fortis n'annonce en soirée le départ de son deuxième patron en moins de trois mois. Le superviseur belge du secteur financier CBFA, qui chapeaute les marchés, les banques et les assurances, a indiqué samedi qu'il travaillait avec la Banque nationale belge (BNB) sur "des initiatives en vue de rétablir la confiance en Fortis". Une porte-parole a assuré à l'AFP qu'il était "un peu trop tôt" pour évoquer des scénarios, mais laissé entendre qu'une annonce pourrait intervenir avant la fin du week-end. "Nous sommes en contacts fréquents avec le Premier ministre et le ministre des Finances" et "on a des contacts avec tous les acteurs qui pourraient jouer un rôle dans ces initiatives", a-t-elle précisé. Le quotidien néerlandophone De Tijd évoque samedi une sorte d'union sacrée, affirmant que les responsables des grandes banques belges sont également associées à la recherche d'une solution avant la fin du week-end. Ni Dexia, ni KBC n'a voulu commenter. Au gouvernement, le ministre des Finances Didier Reynders a des "contacts permanents" sur l'affaire Fortis, y compris "avec certains de ses homologues" dont le néerlandais Wouter Bos, selon sa porte-parole. Car la situation est compliquée par le fait que Fortis soit un groupe transfrontalier. La rumeur d'une réunion de crise entre M. Reynders, M. Bos et le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, n'a toutefois été confirmée dans aucun des trois pays. Pour Robert Utterwulghe, spécialiste du droit des sociétés interrogé samedi dans La Libre Belgique, "il faut un signal fort pour rendre une crédibilité à Fortis. Et ce signal fort doit arriver avant la fin du week-end, sans quoi les déposants vont paniquer". Vendredi déjà, Didier Reynders avait tenté de rassurer l'opinion en assurant qu'on "ne laissera en Belgique aucun client en difficulté". Des commentaires à double tranchant : la prise de position gouvernementale fait soupçonner que la situation de Fortis est plus grave que ce que le groupe affirme. "Dans les heures qui viennent, le premier groupe financier belge, selon que l'épargnant décide de retirer son argent de Fortis ou de l'y laisser, ce groupe qui a un lien direct ou indirect avec au moins un membre de chaque famille belge (...) passera ou non sous contrôle étranger", commentait samedi Le Soir.Au cours de clôture de vendredi, Fortis ne valait plus en Bourse que 13 milliards d'euros, un tiers de sa capitalisation de fin 2007. De quoi allécher des prédateurs, dont les noms circulent déjà : la française BNP Paribas, la néerlandaise ING, l'espagnole Santander, l'allemande Deutsche Bank ou encore la britannique HSBC. ----------------------------------------------------------------
Bradford & bingley nationalisée ?La banque britannique Bradford & Bingley (B&B), touchée par la crise immobilière, pourrait être nationalisée, ont rapporté des quotidiens britanniques samedi. Citant des sources anonymes, le Daily Telegraph et le Daily Mail écrivent tous deux que le gouvernement britannique étudie une nationalisation de la banque en difficulté, un peu plus d'un an après la faillite de sa consoeur Northern Rock qui avait fini par être nationalisée en début d'année.Un porte-parole de B&B a néanmoins assuré au Telegraph que l'établissement disposait "d'importantes réserves". "Tant que la spéculation continue, nous ne commentons pas les rumeurs de marché", a-t-il ajouté. La banque britannique a annoncé jeudi la suppression de 370 postes, principalement à son centre de traitement des prêts immobiliers près de Londres, afin d'économiser 15 millions de livres (18,9 millions d'euros). Le Sunday Telegraph avait affirmé dimanche que l'autorité britannique des services financiers (FSA) menait des négociations secrètes pour favoriser le rachat de B&B. Celle-ci avait annoncé le mois dernier des pertes nettes de 17,2 millions de livres (21,8 millions d'euros) au premier semestre 2008, les attribuant aux "turbulences dans les secteurs bancaire et immobilier". B&B a dû récemment recourir à un plan de recapitalisation - comme beaucoup de ses consoeurs dans le pays -, à hauteur de 400 millions de livres (498 millions d'euros), qu'elle a eu beaucoup de mal à boucler.

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