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Commission européenne: "Commission européenne"

Tuesday, August 26, 2008

Edward Kennedy émotion





Si le discours de Michelle Obama a été le point d'orgue de la première journée de la convention démocrate, lundi 25 août, le sénateur Edward Kennedy a, quant à lui, fourni l'un de ces moments d'émotion qui marquent les mémoires. Lorsqu'il est apparu, la foule s'est levée d'un seul mouvement. Avant même qu'il ne s'exprime, cette émotion était palpable.


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Jusqu'au bout, sa présence était restée incertaine. Malgré le lourd traitement qu'il subit depuis la découverte, début juin, d'une tumeur incurable au cerveau, Edward Kennedy, 76 ans, le "survivant", le "vieux lion" du Sénat, l'icône du Parti démocrate, incarnation d'une tradition "libérale" (progressiste) mais modérée, était bien là. La totalité des délégués, oubliant dans l'instant leurs différends passés, leurs inquiétudes actuelles sur la capacité de Barack Obama, leur champion, à l'emporter en novembre, lui ont réservé une acclamation, scandant longuement son nom.
Qui mieux que "Teddy" pouvait donner à la convention démocrate sa première impulsion ? "Il est notre rocher à tous, le plus grand législateur américain des temps modernes. Sa vie a été consacrée à ceux qui souffrent. Il incarne l'unité de notre parti", expliquait Sanford Cloud, un entrepreneur, délégué du Connecticut. "Ted" n'a pas déçu. Il avait offert un premier cadeau, en janvier, à Barack Obama en lui apportant son soutien lors des primaires dans sa bataille contre Hillary Clinton. Lundi soir, à Denver, il lui a non seulement réitéré son soutien avec une emphase qui avait tout de la sincérité, mais il l'a aussi intronisé en disant que l'Amérique n'avait plus connu un tel candidat depuis son frère, John Fitzgerald Kennedy, élu en 1960.
"OUI, ON PEUT ATTEINDRE LA LUNE"
Vindicatif à souhait contre des républicains moquant l'image d'espoir que vise à générer M. Obama, le sénateur du Massachusetts a rappelé à la foule que "oui, on peut atteindre la lune" et que, d'ailleurs, son frère l'avait réalisé, "et, jusqu'ici, le drapeau américain y flotte". Manière de dire : n'écoutez pas ceux qui vous disent que "les objectifs sont si lointains qu'il ne faut pas même essayer d'y parvenir". Ce que son frère a fait, "on peut le refaire". Avec Barack Obama, on pourra enfin en finir avec les vieux blocages qui minent ce pays et "garantir que tout Américain bénéficie de soins de qualité, que l'assurance-maladie soit un droit fondamental et non plus un privilège réservé aux mieux lotis", a-t-il déclaré.
"Je suis venu parmi vous pour changer l'Amérique, pour restaurer son avenir et faire élire Barack Obama président", a-t-il lancé enfin à des délégués à la fois extatiques et stupéfaits devant tant de vigueur. Pugnace, parlant sans notes, sur un ton enflammé, faisant reprendre en chœur le slogan de campagne de son poulain – "Yes we can, yes we will!" ("Oui nous le pouvons, oui nous le ferons !") –, Ted Kennedy a promis qu'il serait là pour assister, en janvier 2009, à son intronisation. Alors, "le flambeau sera transmis à une nouvelle génération d'Américains".
Emerveillés et un peu groggy, les délégués l'ont alors vu quitter la scène, d'un pas lourd mais sans assistance. Avec le sentiment d'avoir, peut-être, écouté son dernier discours.
Sylvain Cypel

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