阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Tuesday, August 26, 2008

Bureau Européen Irlande Traité de Lisbonne





BRUXELLES, BUREAU EUROPEEN
La perspective d'un second référendum sur le traité de Lisbonne agite la rentrée politique en Irlande. Pour la première fois depuis la large victoire du non le 12 juin – à 53,4 % –, dans un entretien au quotidien Irish Independent publié lundi 25 août, le secrétaire d'Etat irlandais aux affaires européennes, Dick Roche, s'est prononcé en faveur d'une consultation populaire : "Nous ne pouvons pas exclure la possibilité qu'à un certain moment, et dans les bonnes circonstances, il pourrait être nécessaire de consulter la population une nouvelle fois", a-t-il indiqué. "Mon opinion est qu'un référendum est la réponse appropriée à la position dans laquelle nous nous trouvons. Il s'agit vraiment de mon opinion personnelle", a-t-il ajouté.
La petite phrase va dans le sens du scénario de sortie de crise imaginé dans les capitales européennes. Début juillet, au début de la présidence française de l'Union européenne, Nicolas Sarkozy avait estimé que les Irlandais "devraient revoter". A l'époque, ce commentaire tenu en privé avait agacé des dirigeants irlandais, peu enclins à agir sous la pression de leurs partenaires. "Si nous voulons rester un Etat membre constructif, nous ne pouvons pas simplement ne rien faire et continuer à dire, comme certains le souhaiteraient de notre part : Non, c'est non ", convient aujourd'hui M. Roche.
Le premier ministre irlandais, Brian Cowen, doit de nouveau rencontrer M. Sarkozy en septembre, à Paris, afin de réfléchir aux modalités d'une ratification du traité en Irlande.
A Bruxelles, les responsables continuent d'espérer l'organisation d'un référendum avant les élections européennes de juin2009. Mais le contexte paraît difficile : selon un sondage publié en juillet, 71 % des Irlandais restent opposés à la perspective d'un nouveau vote. Et la tenue d'élections locales pourraient transformer le scrutin en test pour le gouvernement. La presse irlandaise spécule plutôt sur un second vote fin 2009.
Les réactions aux commentaires de M. Roche montrent que le sujet reste explosif. Le Sinn Fein, seule formation parlementaire qui avait appelé à voter non, estime que ce serait "un affront à la volonté de la population démocratiquement exprimée".
Philippe Ricard

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