Une Union pour la Méditerranée censée « mener vers plus de paix »
L'Union pour la Méditerranée (UPM) a été officiellement lancée dimanche, à Paris, lors d'un sommet réunissant plus de quarante pays, a annoncé le président français Nicolas Sarkozy à la fin des travaux qui ont lancé les premières pistes. Quelques avancées restent néanmoins nécessaires.
« Nous en avions rêvé, l'Union pour la Méditerranée est maintenant une réalité », s'est enthousiasmé le président de la République, dimanche soir. Une réalité, malgré « un dernier moment de blocage entre les Israéliens et Palestiniens qui a fait que le texte doit être encore un peu corrigé », a expliqué Bernard Kouchner, le ministre français des Affaires étrangères.
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Plus de quarante dirigeants d'Europe et de la rive sud du bassin méditerranéen ont participé au premier sommet de l'UPM, dont ceux d'Israël et de la Syrie notamment (voir aussi la Question d'actu page 35) . Ce sommet constitutif a officiellement lancé six projets autour de la dépollution de la Méditerranée, les autoroutes de la mer, la protection civile, l'énergie solaire, la création d'une université euro-méditerranéenne et le développement des entreprises. « Nous sommes certains que de nouvelles
pages dans cette coopération s'ouvriront qui pourront nous mener vers plus de paix », a commenté le coprésident de l'Union pour la Méditerranée, le chef d'État égyptien Hosni Moubarak.« On sait parfaitement ( ) qu'il y a encore beaucoup de travail, qu'il faut maintenant se mettre d'accord sur la localisation du secrétariat général – Le Maroc, la Tunisie, l'Espagne et Malte sont candidats – , la nationalité du titulaire, le lieu du prochain sommet, les financements des projets », a concédé Nicolas Sarkozy.
La déléguée générale de la Palestine auprès de l'Union européenne, Leïla Chahid, a néanmoins mis en garde contre le risque de « mettre la charrue avant les boeufs » en lançant l'UPM sans qu'un État palestinien soit créé. D'autres craignent que l'UPM ait le même avenir que la déclaration de Barcelone (1995), qui jetait les bases d'un partenariat global euro-méditerranéen et jamais suivie d'effets.
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