Union pour la Méditerranée : Bruxelles ne veut pas d'une co-présidence français
La Commission européenne vient de remettre en question la possibilité que l’Union pour la méditerranée (UPM) soit coprésidée par la France comme le souhaite l’initiateur de ce projet, le président français Nicolas Sarkozy.
Alors que l’UPM doit être lancée à Paris les 13 et 14 juillet, la forme qu’elle prendra reste incertaine. Après avoir été obligé de modifier grandement son projet sous la pression de plusieurs partenaires européens, au premier rang desquels l’Allemagne, Nicolas Sarkozy semblait avoir enfin trouvé une formule consensuelle.Mais la Commission européenne vient de rappeler qu’avec l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne prévue pour le 1e janvier 2009, la représentation extérieure de l’UE sera assurée par le président du conseil européen, celui de la Commission et par le haut représentant pour les affaires étrangères. Ce serait donc à l’un ou à plusieurs de ces dirigeants européens d’assurer la coprésidence du Nord de l’UPM.Une porte-parole de la Commission, Christiane Hohmann, aurait confirmé l’information donnée par un journal allemand (le Financial Times Deutschland), ajoutant qu'il ne s'agissait "ni d'un choc ni d'un affront" pour Paris, car la position de Bruxelles sur ce point était connue "depuis longtemps". La France avait pourtant clairement laissé entendre qu’elle souhaitait assurer la coprésidence de l’UPM.Il s’agit d’un nouveau coup dur pour ce qui doit être un projet phare de la Présidence française de l’UE. Les propositions de la Commission devraient être précisées aujourd'hui à Bruxelles. Elles réaffirmeront sans doute la prééminence des institutions européennes sur le processus de Barcelone, au sein de laquelle l'Union pour la Méditerranée a été intégrée pour permettre un consensus franco-allemand.
La Commission européenne vient de remettre en question la possibilité que l’Union pour la méditerranée (UPM) soit coprésidée par la France comme le souhaite l’initiateur de ce projet, le président français Nicolas Sarkozy.
Alors que l’UPM doit être lancée à Paris les 13 et 14 juillet, la forme qu’elle prendra reste incertaine. Après avoir été obligé de modifier grandement son projet sous la pression de plusieurs partenaires européens, au premier rang desquels l’Allemagne, Nicolas Sarkozy semblait avoir enfin trouvé une formule consensuelle.Mais la Commission européenne vient de rappeler qu’avec l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne prévue pour le 1e janvier 2009, la représentation extérieure de l’UE sera assurée par le président du conseil européen, celui de la Commission et par le haut représentant pour les affaires étrangères. Ce serait donc à l’un ou à plusieurs de ces dirigeants européens d’assurer la coprésidence du Nord de l’UPM.Une porte-parole de la Commission, Christiane Hohmann, aurait confirmé l’information donnée par un journal allemand (le Financial Times Deutschland), ajoutant qu'il ne s'agissait "ni d'un choc ni d'un affront" pour Paris, car la position de Bruxelles sur ce point était connue "depuis longtemps". La France avait pourtant clairement laissé entendre qu’elle souhaitait assurer la coprésidence de l’UPM.Il s’agit d’un nouveau coup dur pour ce qui doit être un projet phare de la Présidence française de l’UE. Les propositions de la Commission devraient être précisées aujourd'hui à Bruxelles. Elles réaffirmeront sans doute la prééminence des institutions européennes sur le processus de Barcelone, au sein de laquelle l'Union pour la Méditerranée a été intégrée pour permettre un consensus franco-allemand.
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