Dix ans d'euro : un bilan
Il y a aujourd'hui clairement un cycle industriel, un cycle des affaires européen. Mais cela n'empêche pas que les économies s'écartent les unes des autres au rythme des divergences d'inflation ou de créations d'emplois, note Jean Pisani-Ferry, membre du Cercle des économistes et directeur de Bruegel, centre de recherche et de débat sur les politiques économiques en Europe.
C'est il y a dix ans, au printemps 1998, qu'ont été sélectionnés les premiers participants à la monnaie unique. La saison des célébrations vient de commencer, avec un bilan dressé par la Commission européenne, qui sera bientôt suivi de celui de la Banque centrale européenne (BCE). Bonne occasion pour faire le tri entre bonnes et mauvaises nouvelles, entre faux débats et enjeux importants pour l'avenir.
Au chapitre des bonnes nouvelles, il faut inscrire la stabilité des prix. A la surprise générale (on avait beaucoup spéculé sur une zone euro à cinq ou six, excluant le "Club Med"), l'euro s'était lancé en grand attelage, associant des pays comme l'Allemagne qui avaient la religion de la stabilité des prix et d'autres comme l'Italie qui avaient l'habitude des dévaluations à répétition
Il y a aujourd'hui clairement un cycle industriel, un cycle des affaires européen. Mais cela n'empêche pas que les économies s'écartent les unes des autres au rythme des divergences d'inflation ou de créations d'emplois, note Jean Pisani-Ferry, membre du Cercle des économistes et directeur de Bruegel, centre de recherche et de débat sur les politiques économiques en Europe.
C'est il y a dix ans, au printemps 1998, qu'ont été sélectionnés les premiers participants à la monnaie unique. La saison des célébrations vient de commencer, avec un bilan dressé par la Commission européenne, qui sera bientôt suivi de celui de la Banque centrale européenne (BCE). Bonne occasion pour faire le tri entre bonnes et mauvaises nouvelles, entre faux débats et enjeux importants pour l'avenir.
Au chapitre des bonnes nouvelles, il faut inscrire la stabilité des prix. A la surprise générale (on avait beaucoup spéculé sur une zone euro à cinq ou six, excluant le "Club Med"), l'euro s'était lancé en grand attelage, associant des pays comme l'Allemagne qui avaient la religion de la stabilité des prix et d'autres comme l'Italie qui avaient l'habitude des dévaluations à répétition
No comments:
Post a Comment