Tuesday, February 22, 2011
Mr le Président Nicolas sarkozy réalité de la vie
Alzheimer : Sarkozy réaffirme son engagement
Les chercheurs sont soulagés. Le plan Alzheimer, lancé par le président de la République en 2008, commence à donner des résultats. Nicolas Sarkozy, venu mardi à Bordeaux pour faire un bilan d'étape de ce plan d'une durée de cinq ans, a réaffirmé son engagement contre cette redoutable maladie neurodégénérative qui touche 160.000 nouvelles personnes chaque année.
«Ma conviction est que nos enfants nous traiteront comme ils verront que nous traitons nos propres parents», a affirmé le chef de l'État en déclarant que «ce plan 2008-2012 doit être suivi d'un deuxième plan. La lutte contre l'Alzheimer est quelque chose qui doit s'inscrire dans la durée jusqu'à ce que l'on trouve un médicament». La dépendance et la maladie d'Alzheimer en particulier sont devenues les chevaux de bataille du chef de l'État. Depuis trois ans, les efforts se sont portés sur la recherche et la prise en charge du malade.
Avec 200 millions d'euros engagés sur cinq ans, la recherche clinique et fondamentale est la pierre angulaire du plan dont le montant total s'élève à 1,6 milliard d'euros. «Dans cette maladie, les premiers signes apparaissent quinze ans avant le diagnostic, ça laisse donc le temps d'agir», explique le Pr Jean-François Dartigues, neurologue et directeur du Centre mémoire du CHU de Bordeaux. Les équipes de recherche ont été étoffées, des jeunes formés. «Les chercheurs étaient inquiets pour l'après.» Un premier appel à projet sur le plan européen, lancé au cours de cette année, permettra à toutes ces équipes de travailler sur du plus long terme, au-delà de 2012.
À Bordeaux, un pôle pluridisciplinaire original a fait part de ses premiers résultats. Il y a dix ans, le risque de développer la maladie était 30% plus élevé chez les femmes. Cet écart a aujourd'hui disparu. L'explication est simple: les capacités de résistance à Alzheimer sont relatives au niveau d'études, à la profession ou à des loisirs stimulants. Aujourd'hui, les femmes ont rattrapé les hommes sur ce plan. «C'est très important pour les politiques de santé publique. C'est une maladie très complexe, et nous manquons de synthèse», analyse le professeur Dartigues.
Nicolas Sarkozy a souligné la réussite de l'expérimentation de nouvelles structures de prise en charge des malades, les MAIA - Maisons pour l'autonomie et l'intégration des malades d'Alzheimer. Ces structures offrent une porte d'entrée unique dans le dispositif de prise en charge, avec notamment des accompagnants personnalisés et un soutien logistique. Actuellement, 15 sont labellisées. Le président de la République a souhaité la généralisation de ces MAIA, avec la création de 40 structures d'ici à la fin de l'année, en insistant sur le maillage des territoires. «Il faut développer les structures de répit et agir sur l'environnement familial autant que sur le malade», a précisé Nicolas Sarkozy.
Avec 800.000 personnes touchées par la maladie d'Alzheimer, la lutte contre ce fléau sanitaire et social est plus que jamais un problème de société. «Le vieillissement ne va pas s'arrêter et le problème ne fera que s'aggraver», prédit le professeur Dartigues
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