PATRICK LE BERRIGAUD EUROPE fédérale/UNION POUR LA MEDITERANNEE consultant ingenieur conseil
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L'Union européenne (UE) a alloué une aide de 157 millions d'euros à la Tunisie pour l'aider à relancer son économie et son agriculture, annonce Bruxelles jeudi dans un communiqué.
L'accord sera signé dans la journée à l'occasion de la visite à Tunis de Catherine Ashton, la représentante de la diplomatie de l'UE.
L'économie tunisienne peine à redémarrer depuis le renversement du président Zine Ben Ali en janvier, à l'issue d'une révolte populaire.
Madame Tokia SAÏFI a présidé le 21 septembre dernier une table ronde sur les facteurs de la migration des filles dans le cadre de l'audition "Jeunes filles dans la migration - Victimes collatérales ou actrices d'un monde en marche?", organisée à l'initiative de la députée européenne Madame Véronique MATHIEU.
En introduction, elle a souligné deux points essentiels : que la migration relève rarement d'un choix et que les filles sont soumises à plus de pressions et plus de dangers.
Cette audition, qui a réuni des migrantes, des chercheurs, des membres de la Commission européenne et des ONG, a permis une véritable réflexion sur les facteurs déclencheurs de la migration, afin d’améliorer les conditions de migration, mais aussi de permettre aux jeunes filles de réussir leur migration quand celle-ci est inévitable.
Le Président de la République Michel Joseph Martelly, a eu une réunion de travail dans l'après-midi du mardi 20 septembre 2011, avec le célèbre homme d'affaires et philanthrope Mr George Soros. L'annonce a été faite par le bureau de communication de la présidence, dans un communiqué.
Selon le communiqué la rencontre entre les deux hommes s'inscrit dans le cadre de l'effort constant du chef de l'Etat en vue d'attirer des investissements importants en Haïti et aboutir à une relance de l'économie nationale.
Google poursuit le développement de son réseau social, qui devient progressivement le point central d’un écosystème autour duquel gravitent des services comme Google Maps. La cartographie s’ouvre en effet au partage de données sur Google+.
Dans cet entretien qu’il nous a accordé, Emmanuel Martin, docteur en économie et directeur du projet «Un monde libre», propose des pistes très pertinentes et donne des clés permettant de faire sortir l’Algérie de la rente pétrolière et de bâtir une économie performante. Il affirme notamment que l’Algérie gagnerait à «conditionner l’octroi des contrats d’importation au transfert des technologies».
-L’économie algérienne dépend à 98% de la rente liée aux exportations des hydrocarbures. Or, pour produire autre chose que du pétrole et du gaz, l’Algérie a besoin d’importer le savoir-faire technologique des pays développés. Quels sont les moyens capables de permettre un tel transfert de technologie ? Effectivement, la sortie de l’économie de la rente exige de l’Algérie la diversification de ses activités productives, laquelle est impossible sans savoir-faire technologique approprié. Mais alors que les autres pays conditionnent leurs contrats à des transferts de technologie et de savoir-faire, l’Algérie multipliait les importations et les contrats avec les pays étrangers sans aucune condition. Donc, s’il n’y a pas eu transfert technologique, c’est principalement à cause du manque de vision et d’organisation des responsables.
Désormais, l’Algérie ne doit plus importer de maisons, de ponts, de machines, de voitures, sans se poser la question de savoir quelle est la part de transfert dont il est possible de bénéficier. Pour profiter du transfert technologique, plusieurs pistes s’offrent à l’Algérie, principalement, l’Algérie pourrait compter sur l’investissement étranger pour faciliter le transfert de compétences et du savoir-faire technologique. Outre les investissements directs étrangers, le capital investissement est une formule appropriée pour atteindre cet objectif dans la mesure où les investisseurs dans cette formule ne se contentent pas d’apporter uniquement leurs fonds, mais participent, par leur expertise et leur savoir-faire technologique, à la gestion active des entreprises dans lesquelles ils ont apporté leurs fonds. Pour ce faire, les responsables algériens ont intérêt à rendre plus attractif l’environnement de l’investissement qui reste hostile (l’Algérie occupe la 136e sur 183 pays dans le classement Doing Business 2011) pour attirer des investissements autres que ceux visant l’exploitation des hydrocarbures. Une deuxième piste intéressante est de suivre le modèle asiatique en général et chinois en particulier. En jouant sur le montant mirobolant de ses contrats, la Chine imposait toujours à ses fournisseurs le transfert technologique. De ce fait, la Chine a développé des réserves d’engineering leur permettant de faire le chemin inverse, (reverse engineering), en d’autres termes, reconstituer la machine ou l’équipement livré afin d’examiner les moyens de la réaliser tout ou en partie. L’Algérie pourrait suivre le même modèle grâce à ses ressources financières (l’enveloppe de 248 milliards de dollars prévue dans le cadre du programme quinquennal fait du marché algérien un marché particulièrement attractif). Récemment, il semble que l’Algérie a compris cette nécessité. En témoigne le fait qu’elle va imposer de plus en plus la condition de transfert de technologie pour les futurs investissements étrangers dans le domaine de l’énergie, des technologies militaires. Cela dit, la technologie empruntée est indissociable du système capitaliste dans lequel elle a été conçue et développée. Pour que cela donne ses fruits, il est nécessaire que le transfert technologique soit accompagné de la modernisation du système productif et des modes de management pour aboutir à la construction d’un vrai système industriel national.
-Pouvez-vous être plus explicite… Il ne faut pas oublier que la transmission des connaissances et du savoir-faire de la recherche académique vers le secteur productif est primordiale dans le processus de transfert technologique. Il devient alors impératif de disposer de structures pour accueillir et promouvoir le savoir-faire technologique.A ce titre, il est frustrant de constater que même le grand projet de la zone industrielle de Sidi Abdellah qui devait être la ASV «Algerian Silicon Valley» est encore bloqué 6 ans après son lancement. Ainsi, il est primordial de mettre en place une politique effective de la promotion de la recherche fondamentale et appliquée. L’Etat pourrait dans un premier temps donner l’exemple en soutenant les laboratoires de recherche, mais ce serait comme incubateur. Il doit juste monter la voie au secteur privé, s’associer avec ce dernier pour minimiser les risques au début. En valorisant les brevets, la collaboration avec les laboratoires et les universités, nul doute que le transfert technologique sera grandement facilité. Aussi la valorisation de la recherche académique est indispensable à travers la promotion des manifestations académiques (congrès, colloques..), le recrutement par les entreprises de cadres et de spécialistes des différentes technologies. Mais aussi par la sécurisation des droits de propriété intellectuelle pour inciter à l’innovation technologique. C’est grâce à cela, que les petites compagnies de la Silicon Valley ont joué un rôle moteur dans la création, l’innovation, le développement technologique des Etats-Unis.Enfin, la diaspora avec toutes les compétences dont elle regorge, des techniciens jusqu’aux entrepreneurs, en passant par les cadres et les chercheurs toutes spécialités confondues, pourrait jouer un rôle déterminant si on l’incite à le faire, notamment via les investissements. Malheureusement, l’argent de la diaspora va en majorité à soutenir la consommation et quand il est investi, c’est dans l’immobilier, des cafés, des projets à faible valeur ajoutée et à rentabilité rapide, car l’environnement des affaires n’est pas propice à des investissements productifs à long terme.
-L’économie algérienne est fortement pénalisée par la mauvaise qualité de la formation à tous les échelons. Comment faire pour améliorer la qualité de l’enseignement au sein de l’université et dans les centres de formation algériens ? Si l’Etat algérien a réussi plus ou moins le pari de la quantité (augmentation taux de scolarisation, de féminisation, de l’encadrement...), force est de constater qu’il a échoué dans sa politique de refonte du système éducatif pour en améliorer sa qualité (forte déperdition scolaire, taux d’insertion des diplômés…). Cela s’explique, d’une part, par la gestion bureaucratique et hypercentralisée avec ses effets pervers sur les incitations de tous les acteurs, de l’élève jusqu’aux officiels, en passant par les enseignants et, d’autre part, par l’incapacité d’une approche de l’enseignement «par l’offre», à répondre aux attentes de l’économie algérienne. D’où la nécessité de changer de système (dénationalisation), mais aussi d’approche (se tourner vers la demande). Concernant le premier volet, et devant l’afflux massif des candidats, il est clair que lorsque l’on attribue la mission de l’enseignement uniquement à l’Etat, les établissements publics, notamment les universités, ne peuvent que gérer le quantitatif au détriment du qualitatif. Laisser plus de place au secteur privé pour investir dans l’enseignement permettra de décharger l’Etat de beaucoup de poids et de dégager plus de ressources financières et humaines pour se concentrer sur le qualitatif puisque prenant en charge un effectif plus réduit. Cela instaurera une division de travail entre les établissements publics et les établissements privés, mais aussi une concurrence entre les deux, ce qui va inciter tous les intervenants à améliorer leur rendement, à trouver des solutions innovantes, ce qui ne peut qu’augmenter la qualité de l’enseignement. La diversification de l’offre éducative via l’investissement privé, en respectant des règles de performance strictes, est le seul moyen de concilier l’explosion des effectifs et qualité de formation. Le partage du marché entre le public et le privé permettra de résoudre aussi les problèmes logistiques (insuffisance des ressources bibliographiques, du matériel didactique, les NTIC) liés au sureffectif, mais aussi les problèmes de motivation des enseignants qui sont contraints de diversifier leurs sources de revenu au détriment de leur assiduité et leur implication dans l’effort d’amélioration de la qualité de l’enseignement. Pour ce qui est du deuxième volet, depuis l’indépendance de l’Algérie, les réformateurs se sont inscrits dans une seule logique : on offre des programmes éducatifs et c’est à la demande, élèves et étudiants, de s’adapter. Cette approche a montré ses limites au regard de l’inadéquation flagrante entre les profils formés et les emplois disponibles sur le marché du travail, avec le chômage endémique que l’on connait. Dans un contexte de mondialisation caractérisé par l’exacerbation de la concurrence dans tous les domaines, le capital humain est un avantage comparatif certain. Dès lors, il faut définir l’offre éducative en fonction de la demande. Et le meilleur moyen de répondre à cette demande est de permettre non seulement aux entreprises privées de contribuer à l’offre, mais aussi de donner la liberté de choix à la demande. Il faut donner aux Algériens la liberté de choisir l’établissement qui répond le mieux à leurs exigences et aspirations. La meilleure façon de mettre en place cette liberté est le système du chèque-éducation. En effet, en redonnant à l’élève et à la famille la liberté de choix de son école, on oblige les établissements à adapter leur offre éducative à la demande. Ce système accroît ainsi nettement la responsabilisation des chefs d’établissement pour qu’ils rendent des comptes sur leurs politiques pédagogiques, le recrutement de l’équipe pédagogique et les résultats scolaires. Sans parler de l’émulation créée entre les différents établissements pour améliorer la qualité de l’offre et devenir ainsi responsables directement devant les parents d’élèves. Ce système a déjà fait ses preuves aussi bien dans des pays développés (USA, Pays-Bas, Finlande, Grande-Bretagne) que ceux qui sont encore en voie de développement (Chili, Colombie, Thaïlande, Philippines) sans parler des émergents (Inde). Pourquoi pas l’Algérie ? En l’absence de motivation ou de responsabilité devant les parents, offrant un enseignement inadapté et de mauvaise qualité, le système public offre le droit uniquement à la scolarisation, mais le système chèque-éducation offre aux Algériens un droit à l’éducation.
-Pour diversifier l’économie algérienne, quels sont les créneaux d’investissement porteurs et susceptibles de tirer vers le haut la croissance hors hydrocarbures et créer des emplois durables ? L’économiste ne peut prévoir le succès de tel ou tel créneau ou secteur, à moins de retomber dans la planification centralisée, qui donne ce que l’on sait. A l’inverse, l’aspect qui importe de manière primordiale porte sur les conditions institutionnelles qui permettront à des entrepreneurs de saisir des opportunités, de développer des créneaux, car ce sont les entrepreneurs sur le terrain qui ont la connaissance nécessaire pour déterminer le potentiel de rentabilité de tel ou tel créneau possible. Ce sont eux qui «tirent» la croissance réelle et pérenne, celle fondée sur la division progressive du travail (et non une croissance venant simplement et uniquement de la retombée des revenus de l’extraction des ressources naturelles). Il faut donc faciliter la tâche aux entrepreneurs. Pour prendre une analogie biologique, on ne peut rien faire pousser sur des cailloux : pour que quelque chose pousse, il faut un bon terreau, et on verra ensuite ce qu’il y pousse dessus – mais il y poussera quelque chose. C’est un peu la même chose en économie : faisons en sorte de disposer d’un bon terreau institutionnel, et les entrepreneurs se chargeront de faire pousser l’économie, mais on ne sait pas encore quels secteurs. L’Algérie possède-t-elle un bon terreau ? De nombreux analystes en doutent. Du côté des infrastructures physiques des efforts importants ont été faits. Mais du côté de l’infrastructure «institutionnelle», beaucoup reste à faire. Les indicateurs de liberté économique, qui reflètent assez bien la qualité institutionnelle d’une nation, permettent de cerner les progrès à réaliser en matière de terreau institutionnel. L’indicateur du Wall Street Journal et de l’Heritage Foundation place l’Algérie à la 132e place mondiale et 14e dans la région. Une bureaucratie complexe, étouffante, qui ne cherche pas à promouvoir l’entrepreneuriat, couplée à une corruption perçue comme encore très répandue (Transparency International place le pays à la 105e place) étouffent le potentiel entrepreneurial et donc le potentiel de croissance. Dans le rapport Doing Business, l’Algérie est placée 136e (et 150e en matière de lancement d’entreprise), avec une fiscalité représentant 72% sur le profit (pour un faible retour en termes de services publics). L’incitation à entreprendre dans le secteur formel n’est pas là. L’Algérie doit réformer son administration et instaurer un Etat de droit pour faciliter le climat des affaires, et donc la croissance et le développement : les «créneaux» émergeront d’eux-mêmes.
-Que pensez-vous du récent plan lancé par le gouvernement algérien visant à développer les énergies renouvelables ? Le projet porté par la fondation Dersertec est-il intéressant pour l’Algérie ? Ce projet rassemblant une soixantaine de sites (centrales de solaires thermiques, photovoltaïques, fermes éoliennes, centrales hybrides) d’ici à 2030 pour générer 22 000 mégawatts semble effectivement ambitieux. Il contribuerait à améliorer l’infrastructure énergétique du pays puisque seuls 10 000 mégawatts seraient exportés, le reste bénéficiera aux Algériens. Le gouvernement algérien semble ouvert à toutes les bonnes volontés internationales, ce qui me semble être une bonne chose : en maintenant une sorte de concurrence, on évite les «contrats-monopoles» qui peuvent finir par coûter très cher. Même dans le domaine de l’énergie, où la substituabilité sur un projet est presque impossible, il paraît important de vouloir diversifier les projets. De même, vouloir tester les différentes technologies dans les conditions locales paraît une sage décision. Cependant, plusieurs points peuvent être problématiques. En premier lieu, même s’il a été fait mention de l’ouverture, le projet est aussi censé être «algérien», puisque l’effet recherché est aussi de générer une intégration locale de la branche, en privilégiant la sous-traitance locale et la recherche fournies par des universités algériennes. L’objectif est aussi de créer 100 000 emplois locaux. Si, bien sûr, on souhaite à l’Algérie de développer la branche, il ne faudrait pas non plus tomber dans le piège de la «substitution aux importations» qui a toujours entraîné des échecs par le passé. En effet, on ne peut s’improviser spécialiste sur des technologies de ce type. Ensuite, dans un environnement des affaires qui est problématique comme nous l’avons relevé plus tôt (et la recherche universitaire est connectée aux entreprises dans ce type de domaine – elle dépend donc elle aussi indirectement du climat des affaires), ce genre de politique du «local à tout prix» pourrait s’avérer catastrophique, avec accumulation de délais, de malfaçons, etc. D’autant que ce type de projet nécessite à la fois une organisation solide et une flexibilité pour parer aux imprévus et adapter les solutions. Cette souplesse ne sera pas vraisemblablement permise si l’environnement des affaires est un carcan. Les projets ne seraient alors pas finis et les 120 milliards de dollars d’investissement prévus finiraient par être gaspillés. Par ailleurs, mettre en place des programmes de recherche universitaire est long et coûteux, d’autant que même si les projets s’étalent sur une vingtaine d’années, ils seront lancés d’ici peu : les ingénieurs sont-ils prêts, formés, opérationnels et motivés ? Les subventions à la recherche vont-elles automatiquement entraîner une recherche productive ? Qui contrôlera les chercheurs ? Les subventions de recherche seront-elles correctement allouées et utilisées de manière optimale ? Il faut à tout prix mettre en place un système d’incitations qui empêche la bureaucratisation de la recherche et donc sa contre-productivité. Ce n’est pas toujours simple, d’autant qu’il est prévu de passer par diverses agences, ce qui pose typiquement un problème de coordination, des luttes pour les budgets etc., ce qui entraine généralement une surconsommation des ressources budgétaires mais des objectifs rarement atteints. Il en va de même avec les entreprises qui récupèreront la manne des subventions : le risque de «bulle» verte est grand. On l’a bien vu en France, et le gouvernement est revenu en arrière (mais également parce qu’il entendait redynamiser le nucléaire, avant Fukushima, d’où d’ailleurs sa promotion de plans de «justice climatique», qui n’avait sans doute pas grand-chose à voir avec la lutte contre le réchauffement climatique mais davantage avec la promotion – implicite - du nucléaire français). Enfin un élément important, souvent oublié, d’une politique énergétique, est de ne pas tabler (comme cela est fait depuis des décennies partout dans le monde par «nationalisme énergétique») sur de grands projets de production, du «collectif», mais aussi sur un marché de la microproduction. Malheureusement, ce dernier pouvant entrer en concurrence avec les grands projets publics, il est généralement étouffé (et ce, d’autant plus quand le climat des affaires est délétère). Partant, pas d’innovation, et donc pas de concurrence et de baisse des prix de ce côté-là et c’est bien dommage. L’Algérie a tergiversé sur Desertec. Sans doute par nationalisme énergétique là aussi (comme d’autres nations de l’autre côté de la Méditerranée !) ? Ou du fait que le projet, essentiellement allemand, puisse paraître comme «néocolonial» comme on pouvait l’entendre dire il y a quelque temps ? Ou encore parce que Desertec est un réseau d’interconnexions entre pays, cassant ainsi les frontières toujours «rigides» au Maghreb ? Toujours est-il que ce projet amènera de l’investissement étranger, du savoir-faire, des compétences, des erreurs desquelles apprendre… et de l’énergie. Le coût du solaire est encore largement supérieur au nucléaire, mais les spécialistes sont assez optimistes sur les économies d’échelle, et donc les baisses de coûts avec le développement du secteur. Et l’impact environnemental est logiquement moindre. Tout projet d’investissement est un pari…
-L’Algérie a-t-elle une bonne politique de placement de ses réserves financières à l’étranger ? Le gouvernement peut-il mieux faire pour fructifier l’argent du pétrole et du gaz ? Le débat autour du placement des réserves algériennes a fait couler beaucoup d’encre. Les placements à 98% en dettes souveraines américaines et européennes peuvent paraître, a priori, peu judicieux en ce moment. Pour autant, les informations fournies par les autorités algériennes n’étant pas précises, il est difficile dans ces conditions de juger. De quels pays européens s’agit-il ? Certains pays européens ne posent pas un réel problème. De quels types de titres ?, etc. Je ne me risquerais pas à porter un jugement à l’aveugle. Ensuite, dans le contexte actuel de crise prononcée, bien malin qui pourrait conseiller sans risque le gouvernement algérien sur une stratégie optimale de placement. Cela dit, on pourrait imaginer qu’une stratégie de diversification serait la bienvenue, surtout en s’éloignant de l’Occident. On parle beaucoup des Brics, mais il faut rester prudent : beaucoup d’investissements s’y sont déjà lancés et on pourrait être au sommet de la vague. Il faut notamment se méfier de la bulle immobilière et de la surchauffe dans l’empire du milieu. Il y a des opportunités dans des pays en plein essor, hors Brics. Il faut s’assurer que le gouvernement algérien est bien conseillé en la matière. ELWATAN
La première édition du Salon de la qualité et du management de l'entreprise s'est ouverte, hier, à Oran avec la participation d'une dizaine de bureaux d'études et de consulting. Cette manifestation se poursuivra jusqu'à demaine, avec pour objectif principal de sensibiliser les visiteurs sur l'importance du management, de la formation et de l'accompagnement de l'entreprise, a indiqué le directeur du Salon, M. Abdelkrim Yousfi. Parmi les participants figurent également des associations, des écoles de formation, des organismes de l'Etat, ainsi que deux certificateurs internationaux en normes dites ISO et OHSAS. Des tables-rondes thématiques seront animés en marge de cette rencontre, en rapport notamment avec le développement de l'entreprise et de la qualité. Des spécialistes interviendront dans ce cadre avec des communications intitulées "Un système de management, pourquoi ?", "La problématique de la qualité en Algérie" et "Tendances de la certification". Ce Salon sera en outre sanctionné par une série de recommandations visant à promouvoir la notion de la qualité et du management au sein de l'entreprise, a indiqué l'organisateur de la manifestation.
Houari B.
Créée en 1989 Europe et Entreprises rassemble des dirigeants d'entreprises de l'Union européenne. Les secteurs d'activité représentés couvrent la mécanique, l'énergie, la communication, le transport, l'assurance, les organismes de retraites et de prévoyance et autres services. Les PME-PMI représentent environ 30% des adhérents. Le développement d'Europe et Entreprises se construit en empruntant deux voies : l'adhésion directe ou le partenariat avec des structures de chefs d'entreprises. Europe et Entreprises s'est donnée pour missions :
• d'impliquer les chefs d'entreprises européens qui jouent un rôle déterminant pour l'avenir économique et social,
• de leur faire prendre conscience de leurs intérêts communs malgré la concurrence et les différences apparentes,
• d'assurer l'information des instances nationales et européennes afin de favoriser les éléments de convergence. Europe et Entreprises organise ainsi des manifestations et séminaires dans les différents pays européens et publie régulièrement des notes, dossiers et livres ainsi qu'une lettre d'informations européenne
Europe & Entreprises est un outil souple et réactif au service des entreprises et de leurs activités
Interview de Kader Abderrahim chercheur à l’Iris et spécialiste du Maghreb : “Personne n’a l’intention d’intervenir en Algérie, ni militairement, ni politiquement”Kader A. Abderrahim est Professeur associé à la California University, Maître conférences à SciencesPo et Chercheur associé à l’Iris, spécialiste du Maghreb et de l’islamisme. Il a parallèlement exercé des fonctions de consultant sur l’Algérie auprès de l’International Crisis group et de l’International for Strategic Studies, et sur le Maghreb auprès du Centre d’Analyse et de Prévision au Ministère des Affaires étrangères. Il est par ailleurs l’auteur de nombreux articles sur le Maghreb et le Machrek. Il a publié en 2008 « L’indépendance comme seul but », Paris Mediterranée, 160 pages. Algérie-Focus.COm : Des voix s’élèvent en occident, ainsi que dans certains pays arabes, pour dénoncer la guerre que mène la coalition en Libye, qu’ils qualifient de guerre néocoloniale (pour le pétrole entre autres). Ils dénoncent aussi « les mensonges des médias qui manipulent l’opinion internationale » notamment le prétendu massacre de Kadhafi contre sa population, qui, au contraire, lui serait acquise selon certains observateurs. Qu’en pensez-vous ? Kader A. Abderrahim : Il y a beaucoup de questions, prenons les dans l’ordre. Tout d’abord il faut qu’il y ait un peu de cohérence dans les critiques ; on ne peut pas à la fois critiquer le silence ou la complicité de l’Occident et critiquer ses interventions. On le voit notamment, à propos de la Syrie et du massacre de la population par le régime de Bachar El Assad. Il me semble qu’il y a deux questions importantes : primo pour quelles raisons les instances comme la Ligue arabe ou l’Union Africain sont incapables d’agir pour favoriser des solutions politiques, lorsqu’il y a des crises de la nature de celles que nous vivons.
Secundo il faut rappeler que ce sont les populations qui se sont mobilisées pour arracher leur liberté. Ce qui prouve que les sociétés sont capables de trouver des ressources internes pour surmonter leurs difficultés.
Dans ce cadre la question des médias est un enjeu, mais à l’heure d’internet et des réseaux sociaux chacun peut, grâce à la diversité des sources, se forger son opinion. Quant à Kadhafi il est important de rappeler qu’il a pris le pouvoir en 1969 lors d’un coup d’état et que depuis il n’a jamais favorisé l’organisation de la société. Ce n’était pas vraiment un démocrate. Sa situation personnelle importe peu, ce qui compte c’est qu’il soit capturé et jugé. C’est absolument fondamental pour l’avenir de la Libye et pour éviter de reproduire le scénario irakien. Le CNT Libyen ne fait pas l’unanimité, on lui reproche d’être instrumentalisé par l’Otan. Pensez-vous qu’il sera en mesure de créer l’adhésion autour de lui et proposer des solutions pacifiques pour la Libye post-kadhafi ? C’est la question centrale, compte tenu du fait qu’il n’y pas d’Etat et le pays est un agrégat de tribus, plus de 140, les choses seront difficiles et compliquées. La constitution d’une Nation prend du temps et pour la Libye ce travail commence maintenant, en même temps que de jeter les bases d’une démocratie réelle et d’un État de droit. Des observateurs avertissent contre une éventuelle “somalisation” de la Libye après la chute de Kadhafi et d’une partition de la Libye, qui serait voulue par la coalition, ce qui justifierait une présence prolongée de l’Otan dans ce pays. Partagez-vous cette analyse ? Oui, c’est la formule utilisée par Hilary Clinton, qui parle de la Libye comme d’une « grande Somalie », le risque existe et le danger d’une fragmentation ne doit pas être négligé. Le colonel Kadhafi était une sorte de Trotsky des sables, il n’a jamais voulu construire un Etat, ni doter son pays d’institutions. Cela avait un double objectif : éviter d’avoir à partager le pouvoir et préserver le système tribal qui lui permettait de négocier des fidélités.
Je n’ai rien lu jusqu’à présent sur les intentions occidentales qui permettent d’accréditer l’idée d’une volonté de partition du pays. Pourquoi à votre avis le courant ne passe pas entre Alger et le CNT libyen ? L’Algérie a construit sa diplomatie sur la question des principes. Souveraineté des Etats et non-ingérence étrangère.
Compte tenu de la manière dont la France et la Grande-Bretagne ont opéré pour favoriser l’intervention militaire, l’Algérie ne pouvait que réprouver.
Les autorités algériennes sont aussi pragmatiques et à terme elles reconnaîtront le CNT, parce que la realpolitik commande de ne jamais se marginaliser. Selon le journal El Watan, les autorités algériennes ont refusé l’asile à Mouammar Kadhafi, tandis qu’elles ont accepté d’accueillir sa femme et trois de ses enfants pour « des raisons humanitaires ». Selon cette source Kadhafi n’aura d’autres choix que de se rallier à Aqmi pour survivre ? L’accueil de chefs d’Etat déchus est une vieille tradition, on pourrait rappeler que le Shah d’Iran avait trouvé refuge en Egypte avec la révolution islamique, et que le Maréchal Mobutu avait été reçu au Maroc où il est mort d’ailleurs. Donc que l’Algérie accepte d’ « héberger » une partie de la famille de Kadhafi n’est pas choquante en soi. Je pense qu’ils pourraient devenir un élément de négociation entre le CNT et Alger. Les Etats n’ont pas d’amis ils n’ont que des intérêts. Les algériens savent que cette antienne constitue l’un des aspects de la diplomatie. Des théories selon lesquelles il existe une volonté de “l’empire” de remodeler l’Afrique du nord en cassant tous les États-nations circulent sur internet. Après la Tunisie, l’Egypte, et la Libye, l’Algérie serait la prochaine sur la liste ? Il y aura toujours des hurluberlus pour avancer des théories complotistes.
Je crois à la dynamique des sociétés et à la mobilisation des peuples. C’est ce que l’on observe depuis la fin 2010. Cela ne signifie pas qu’il faut être naïf, l’occident défend ses intérêts et continuera à le faire. Je suggère d’inverser le raisonnement et de s’interroger sur les raisons qui ont conduit le monde arabe dans l’impasse où il se trouve.
Comment et qui menacerait l’Algérie ? Depuis dix ans les responsables algériens ont tissé une relation stratégique avec les États-Unis en matière militaire, avec des manœuvres communes régulières, et une importante coopération en matière de lutte anti terroriste.
Mieux vaut soutenir et encourager des mobilisations populaires pacifiques pour favoriser des réformes et éviter de se flageller. Quelles solutions restent au pouvoir algérien pour éviter un scénario à la libyenne ? Encore une fois je ne pense pas que l’Algérie soit la Libye et si il doit y avoir des changements ils doivent venir de l’intérieur. Personne n’a l’intention d’intervenir en Algérie, ni militairement, ni politiquement.
C’est aux algériens de prendre leur destin en mains. Un mot sur la situation en Syrie ? Le régime de Bachar El Assad est politiquement fini et symboliquement mort. La répression, d’une violence inouïe, a rompu le lien qu’il pouvait y avoir avec la population. A terme il y aura une autre organisation politique et une autre forme de représentation. En Syrie comme ailleurs dans le monde arabe les bouleversements en cours vont modifier profondément le visage de la région. Interview réalisé par Fayçal Anseur http://www.algerie-focus.com/
Mouhoubi : “Pas de réformes politiques sans le volet économique”
Par : Badreddine Khris liberté
La rentrée sociale intervient dans un contexte plus au moins favorable d’autant plus que globalement l’ensemble les tensions se sont apaisées. Une telle situation a été favorisée par les augmentations des salaires ayant touché de nombreuses catégories professionnelles et qui ont permis de revaloriser dans une certaine mesure, le pouvoir d’achat du citoyen.
Il reste encore quelques catégories socioprofessionnelles à prendre en charge. Pour cela, l’intervention des pouvoirs publics est donc souhaitée pour qu’ils puissent prendre les mesures adéquates. Toutefois, la problématique de l’inflation demeure préoccupante, en dépit du discours ambiant. La rentrée ne se limite pas désormais, selon l’économiste Salah Mouhoubi, au volet social uniquement car celle liée au politique a toutes les chances d’être animée. Il fait allusion au projet de réformes politiques, apparemment ficelé par le gouvernement, qui sera soumis à un large débat public. “Cependant, j’ose espérer que le citoyen algérien puisse y contribuer également pour que ses aspirations légitimes soient prises en considération. Car, le citoyen aspire à l’émergence d’un véritable État de droit, d’une démocratie réelle, d’une stabilité et sécurité et de progrès économique et social. Il veut retrouver en outre toutes ses libertés”, souligne le Dr Mouhoubi. D’où l’importance de ce projet de réformes politiques pour l’avenir du pays. Sur le plan économique, il serait souhaitable que la prochaine tripartite s’éloigne, escompte-t-il, des sentiers battus pour se pencher sur les vrais problèmes économiques auxquels fait face le pays. “Le sommet doit trouver les moyens, comme cela a été décidé lors de la précédente réunion, pour régler les questions liées à l’amélioration de l’environnement de l’entreprise et renforcer les capacités productives de l’économie nationale dans le but de la soustraire progressivement de sa dépendance des hydrocarbures”, affirme l’expert. Il est, en effet, plus qu’urgent de construire une économie densifiée et diversifiée qui donnera la chance à l’Algérie de maîtriser au mieux son avenir, d’assurer sa sécurité — au sens large du terme — et de reprendre son rang dans le concert des nations. Si l’État donne les moyens pour l’émergence de cette économie, cela ne doit pas se faire sans contrepartie. En termes plus clairs, l’État contribue à renforcer l’appareil productif, public et privé, il est donc normal qu’il y ait une contrepartie économique. “Nous devons arriver à nous doter d’une économie compétitive et créatrice de richesses. Ce qui veut dire que la finalité est de déboucher sur une économie sans subventions”, estime Salah Mouhoubi.
L’économiste avoue que le projet de réformes politiques ne peut réussir que si l’on adosse un autre projet de réformes économiques ambitieux. En un mot, le pays doit disposer d’une stratégie globale car il faut qu’il avance sur deux jambes que sont le politique et l’économique
Institut du monde arabe : Mr Muselier arrive, Mr Baudis s'en va
Le député UMP de Marseille a été élu le 7 septembre président du Haut Conseil de l'Institut du monde arabe, sur proposition de Nicolas Sarkozy.
Il succède ainsi à Dominique Baudis, qui vient d'être nommé Défenseur des droits. Renaud Muselier a été secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères.
Depuis 2007, il est vice-président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée et a été nommé en 2009 président du Conseil culturel de l'Union pour la Méditerranée.
Mr Jean-Marc Tassetto, directeur général de Google en France, veut mobiliser les start-up mais aussi les PME traditionnelles pour l'économie numérique.
Les bouleversements historiques que connaissent la Tunisie et la Libye et qui ont conduit à mettre fin à des régimes dictatoriaux, les réformes constitutionnelles au Maroc dont l’objectif est de consolider la démocratie dans ce pays, et la stabilité relative en Mauritanie avec une volonté de mettre en place un état de droit, tout cela est de nature à lever les obstacles politiques devant des relations naturelles entre les pays du Maghreb et présage une reconstruction de l’Union du Maghreb Arabe sur de nouvelles bases solides, après des décennies de conflits au détriment du développement économique et des aspirations démocratiques des peuples de région .
Dans ce contexte l’Algérie apparait comme une exception qui entrave les retombées positives de ces bouleversements sur l’avenir maghrébin, en s’accrochant à des mécanismes d’action obsolètes et en décalage avec la nouvelle donne géostratégique, même si le peuple algérien aspire, au même titre que les autres peuples de la région, à une moralisation du système de gouvernance, à un développement pérenne et à la liberté politique et démocratique.
Devant la pression du printemps arabe et la rue algérienne, le régime algérien, qui est un régime militaire avec un visage civil, opère un tricotage constitutionnel et multiplie les promesses afin de maintenir son emprise sur le pouvoir et garantir ses intérêts. Il dépense sans compter pour acheter la paix civile. Ce régime perpétue également des tensions avec tous les voisins de l’Algérie. Le but étant de surfer sur le sentiment nationaliste afin de créer un front intérieur contre un danger extérieur imaginaire. Cela lui a permis d’être hermétique à tout changement démocratique réel malgré un simulacre multipartisme et des élections dont les résultats sont connus à l’avance.
C’est à la lumière de ce constat que la position algérienne via à vis de que la question du sahara marocain (occidental) et les tensions avec Rabat qui en résultent peuvent être comprises. Malgré toutes les annonces de l’Algérie que cette question est une affaire onusienne et qu’elle y observe une neutralité, n’empêche que ce pays déploie tous les moyens pour entraver la recherche d’une solution. Elle encourage le Polisario (groupe subsaharien armé qui lutte pour l’indépendance du Sahara marocain et qui a été fondé par l’Algérie et la Libye de Kadhafi) à se retrancher dans l’intransigeance, tout en continuant à l’héberger sur son sol et en lui assurant un soutien diplomatique, financier et militaire sans faille. De même malgré les annonces de séparer ce dossier des autres relations bilatérales, l’Algérie continue à refuser la réouverture des frontières avec le Maroc et à maintenir les échanges entre les deux pays à leur bas niveau.
Lorsque l’Algérie justifie son soutien au Polisario par le principe du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, elle refuse ce même principe au peuple libyen et tunisien. L’Algérie refuse de reconnaitre le conseil national de transition libyen en prétextant aligner sa position sur celle de l’Union Africaine, après l’avoir alignée sur celle de la Ligue Arabe avant que celle-ci ne reconnaisse finalement ce conseil. Après avoir été soupçonnée de fournir des armes et des mercenaires aux forces de Kadhafi avant la prise de Tripoli par les rebelles, elle accorde l’asile à la famille de Kadhafi. Comble de l’ironie, son gouvernement déclare sans convaincre personne l’avoir fait "pour des raisons humanitaires". En effet, c’est dans cette même Algérie, dans les camps de Tindouf, dans le sud-Ouest du pays où s’opère un véritable génocide depuis presque 40 ans avec la duplicité de l’ONU et de l’Europe qui continuent à traiter l’Algérie comme l’enfant gâté du Maghreb. Dans ces camps, de s générations ont été décimées. Les vivants y errent sans aucun avenir, dans des conditions inhumaines et sans aucune possibilité de quitter ces camps. Ils sont là par la seule volonté de l’Algérie qui les présente comme des victimes du voisin marocain.
Le régime algérien exprime également des "contraintes" de voir des mouvements "terroristes " infiltrer le nouveau pouvoir de Tripoli ou soutenir des mouvements terroristes algériens, Comprenez "Al Qaïda au Maghreb Islamique". Le crédit que l’on peut accorder à ses explications est bien mince, puisque pendant les six derniers mois, aucune organisation terroriste n’a pu être identifiée en Libye malgré la profération des armes et la multitude des lignes de front. Sans oublier que tous les responsables politiques et militaires libyens ce cessent de déclarer leur attachement à l’Etat de droit, au multipartisme et à la démocratie.
Mieux que cela, lorsque les rebelles libyens étaient concentrés sur les Kata’ib (unités) de Kadhafi, l’Algérie était le théâtre de plusieurs attentats terroristes sanguinaires dans plusieurs localités se trouvant à l’intérieur des terres, loin des frontières. La lutte contre le terrorisme au niveau maghrébin ne peut se faire en alimentant des tensions et en échangeant des accusations. Il exige l’instauration de nouvelles relations basées sur la confiance entre ces pays. Cela permet la coordination des actions sécuritaires, les échanges d’informations, le suivi des cellules terroristes et les déplacements de leurs éléments, ainsi que l’identification de leurs sources de financement.
Par sa position hostile vis-à-vis du nouveau pouvoir libyen, le régime algérien cherche à créer un foyer de tension supplémentaire, et confisque par la même occasion l’avenir des relations bilatérales entre les deux pays. Le pays du million de martyres pour l’indépendance et la liberté apparait ainsi comme une exception qui entrave la construction
(D'Alger) Pour Washington, cet homme demeure une énigme, un mystère. Secret mais puissant, effacé mais omniprésent, discret mais influent, Said Bouteflika, le jeune frère du président algérien, intrigue les Américains, comme en atteste un télégramme diplomatique révélé par Wikileaks. Qui est-il ? Quel rôle joue-t-il auprès de son frère ? Quelles sont ses ambitions politiques ? Quel crédit accorder au parti politique dont on dit qu'il ambitionne de lancer ? Son frère Bouteflika nourrit-il l'espoir de lui assurer sa succession en lui confiant le poste de vice-président ?
Le financier américain Mr George Soros détiendrait 1,70% du capital de Valeo, soit 1,65% des droits de vote de l'équipementier automobile, à travers Soros Fund Management
Dans une note publiée ce lundi, le chef économiste d'Oddo Securities, Mr Bruno Cavalier, estime possible un retrait du Fonds monétaire internationale du deuxième plan d'aide à la Grèce, obligeant les autres créanciers à prendre acte de la faillite du pays. En voici le texte intégral.
La Libye ne sera pas à Alger pour la Conférence internationale sur la lutte contre le terrorisme au Sahel
04/09/2011 - 18:15
ALGER (SIWEL) — La Libye ne sera pas présente à la Conférence internationale sur la lutte contre le terrorisme au Sahel qui aura lieu les 7 et 8 septembre à Alger, a déclaré, aujourd'hui 4 septembre, Abdelkader Messahel, ministre algérien délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines. « La Libye n’est pas invitée », a lancé M. Messahel. « Le Maroc non plus ne sera pas invité». xplications du ministre : « les quatre pays du champ concernés directement par la lutte contre le terrorisme, le crime organisé et le sous‑développement au Sahel sont l’Algérie, le Mali, le Niger et la Mauritanie. Il y a d’ailleurs un consensus international sur la définition de ces quatre pays du champ », a‑t‑il expliqué.
Néanmoins, la Libye sera au centre des débats de cette conférence qui réunira les ministres des Affaires étrangères des quatre pays du champ et des délégations internationales des États‑Unis, d’Europe et d’Asie, a reconnu M. Messahel. La situation en Libye peut avoir « des répercussions sur la sous‑région, notamment à travers deux phénomènes, à savoir la circulation des armes et le retour massif de personnes chez elles ». « Cela devient une source de préoccupation pour ces pays qui n'ont pas les moyens de faire face à cette situation », a‑t‑il dit. Le ministre algérien a insisté sur le fait que « la sécurité interne de la Libye est l’affaire des autorités de ce pays ». Mais, a‑t‑il dit, la sécurité régionale est l’affaire de tous les pays de la région.»
Cette conférence de deux jours se tiendra à Alger, au Palais des Nations. Son objectif est d'organiser le partenariat à travers, entre autres, la création de coopération entre les partenaires des pays de la région et d'une plus grande complémentarité entre les différentes stratégies et partenariats en direction du Sahel. Les participants débattront des moyens à mettre en œuvre pour lutter contre le terrorisme, le crime organisé et l’aide au développement pour le Mali, le Niger et la Mauritanie.
Le ministère français des Affaires étrangères attire tout de même l’attention des voyageurs, en direction de l'Algérie, sur le «risque terroriste élevé dans le nord du pays». Paradoxalement, le think tank américain Found for peace et le magazine Foreign Policy ont fait gagner dix places à l’Algérie dans leur classement des pays vulnérables du Failed States index. Selon le rapport, cette progression s'expliquerait en partie par la plus grande efficacité du gouvernement algérien à combattre les groupes terroristes.
Le premier ministre algérien annonce l'ouverture de l'audiovisuel (presse)
Le Premier ministre algérien Mr Ahmed Ouyahia a déclaré que l'audiovisuel, totalement détenu par l'Etat et dont l'opposition réclame l'ouverture depuis des années, sera accessible au privé, a rapporté la presse lundi.
"Pour la première fois, nous aurons une législation qui parlera de l'ouverture des médias lourds", en référence à l'ouverture de l'audiovisuel au privé, a déclaré le Premier ministre à la presse en marge de la séance inaugurale du Conseil de la nation (Sénat) qui s'est ouverte dimanche à Alger. Il existe actuellement cinq chaînes de télévisions en Algérie, toutes publiques. Abordant la liberté de la presse, le chef du gouvernement a assuré qu'"il n'y avait plus de dispositions privatives de libertés" dans l'avant-projet de loi sur l'information qui sera débattu lors de l'actuelle session de l'Assemblée populaire nationale (APN). M. Ouyahia a qualifié ces dispositions d'"avancées importantes", précisant que "l'agrément de la presse écrite ne relèvera plus ni de la justice, ni de l'administration mais de l'autorité supérieure de la presse écrite". Pour lancer un journal en Algérie, il faut déposer un dossier pour une demande d'agrément auprès du procureur de la République territorialement compétent. Cet avant-projet de loi de l'information n'a jamais été rendu public.
Des extraits ont cependant filtré et ont été critiqués par le monde des médias qui affirme n'avoir pas été consulté lors de l'élaboration du projet.Nouvel Observateur
Pas moins de 70 % des produits agrico les que consomment les Algériens sont produits localement », a déclaré, lundi soir, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural.
Le ministre s’exprimait lors d’une émission de l’ENTV diffusée au lendemain de son audition par le Président de la république. Il est à préciser que le taux de 70 % annoncé par le ministre ne concerne que le nombre constituant la gamme de produits agricoles produits localement. Si l’on se réfère à la facture alimentaire, l’Algérie a battu un record : 4,8 milliards de dollars sur les six premiers mois de 2011 contre 3 milliards au premier semestre 2010, soit un bond de près de 60 %. Un chiffre largement supérieur à la progression moyenne des importations algériennes qui dépassent 16 %. Ces chiffres, rendus publics récemment par le Centre national de l’informatique et des statistiques des douanes (Cnis), indiquent une forte augmentation de 99 % des achats de céréales, de 93 % pour les produits laitiers, de 48% pour les produits à base de sucre, de 21% pour les viandes. Les importations massives de céréales, semoules et farines sont passées de 1,02 milliard de dollars au 1er semestre 2010 à 2,04 milliards durant la même période en 2011. En dépit de cette lourde facture alimentaire, le ministre de l’Agriculture estime que son secteur a accompli beaucoup d’efforts pour réduire les importations. "Dans de nombreuses filières agricoles, l’Algérie n’importe plus et a réussi à atteindre l’autosuffisance alimentaire. Les efforts se poursuivent pour renforcer la capacité de production des autres filières", soutient M. Benaïssa. Le ministre cite l’exemple des filières de la pomme de terre et de tomate qui ont, selon lui, réalisé des résultats très positifs grâce à la synergie des efforts des pouvoirs publics et des agriculteurs maraîchers. "La production annuelle de la pomme de terre a atteint une moyenne de 95 kg/habitant en 2010, contre 57 kg/habitant, il y a quelques années. Nous tablons d’atteindre 108 kg/habitant durant les prochaines années", escompte-t-il. Evoquant la filière de la tomate industrielle, le ministre indique que l’encadrement des agriculteurs et l’introduction de nouvelles technologies ont fortement soutenu la production. "La confiance du président Bouteflika est très grande en la capacité des agriculteurs, des éleveurs et des industriels à relever le défi de la sécurité alimentaire", déclare-t-il. M. Benaïssa se dit "satisfait du retour en force des jeunes au secteur de l’agriculture ces dernières années". "Beaucoup de jeunes sont intéressés par l’agriculture. Il suffit de se rendre aux agences de l’ANSEJ pour s’en rendre compte", dit-il. "L’année 2010, estime le ministre, a été une année importante pour le secteur de l’agriculture car de nombreux problèmes de base, à l’image du foncier, la difficulté d’accéder au financement et la relation entre les secteurs agricole et industriel, ont été réglés". M. Benaïssaestime qu’une exploitation efficace des terres agricoles nécessite la conjugaison des efforts de l’ensemble des acteurs. "Certains milieux ont enregistré quelques problèmes au début de la mise en application du dispositif de la concession des terres", admet le ministre. "Sur 300.000 hectares de terres mises en valeur, près de 60.000 hectares ne sont pas exploités à cause du manque d’eau ou d’électricité", révèle le ministre. Interpellé sur la menace du béton qui a tendance à se proliférer sur les terres agricoles, le ministre répond que "la réglementation en vigueur protège efficacement les terres agricoles". Interrogé sur la possibilité de produire localement des produits à l’image du sucre, de l’huile et du coton, le ministre soutient qu’"il est très possible de le faire car la technologie et les infrastructures sont disponibles. Il suffit que les investisseurs s’y intéressent et soient convaincus que ces créneaux sont rentables". "C’est le cas dans la filière lait qui attire de plus en plus d’investisseurs, du fait de sa forte rentabilité", explique-t-il, relevant l’existence d’études de faisabilité sur la production localement de certains produits de large consommation.
Flottille: les Européens appellent la Turquie et Israël au dialogue
SOPOT (Pologne) - Plusieurs ministres européens des Affaires étrangères, dont le Français Alain Juppé et l'Allemand Guido Westerwelle, ont appelé samedi Israël et la Turquie à un retour au dialogue après la crise qui les oppose.
Nous avons souhaité comme le secrétaire général de l'ONU l'a dit, que ce différend entre Israël et la Turquie se règle par le dialogue et la compréhension mutuelle, et pas par d'autres moyens, a déclaré le ministre français à des journalistes en marge d'une réunion avec ses homologues européens à Sopot (Pologne).
Le gouvernement allemand voit ces dernières disputes entre la Turquie et Israël avec beaucoup d'inquiétude, a précisé lors d'un autre point presse le ministre allemand, en appellant toutes les parties à travailler à la détente et à la capacité de dialoguer plutôt que de jeter de l'huile sur le feu.
Ce message a été adressé au ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu, qui a participé à la réunion dans la cité balnéaire polonaise.
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a dit samedi espérer une amélioration des relations entre Israël et la Turquie après la crise déclenchée par la publication d'un rapport commandité par l'ONU sur un raid de la marine israélienne contre une flottille en route pour Gaza qui avait coûté la vie à neuf Turcs en mai 2010.
Israël avait réitéré vendredi son refus de présenter des excuses à la Turquie pour ce raid, tandis qu'Ankara avait annoncé l'expulsion de l'ambassadeur israélien, Gaby Levy, la suspension des accords militaires bilatéraux et une saisine de la Cour internationale de Justice (CIJ).
Après l'incident du 31 mai 2010, qui s'était déroulé dans les eaux internationales, la Turquie avait rappelé son ambassadeur à Tel-Aviv et assuré que les relations bilatérales ne seraient plus jamais les mêmes, en exigeant à plusieurs reprises des excuses d'Israël.
Le réseau social professionnel français lance le Viadeo Student Challenge, le premier concours sur le thème des médias sociaux réservé aux étudiants. Cette compétition s’inscrit dans la droite lignée des initiatives de Viadeo à destination des étudiants et jeunes diplômés, et leur offre l’opportunité unique de rencontrer des professionnels et recruteurs potentiels.
Paris, le 2 septembre 2011
Viadeo, avec le support de nombreux sponsors et partenaires , annonce le lancement d’une compétition destinée aux étudiants, portant sur les médias sociaux : le Viadeo Student Challenge. Durant 2 mois, plus de 1000 étudiants, répartis par équipes de 3 à 5 personnes seront appelés à travailler sur un brief soumis par la Confédération Nationale des Juniors Entreprises (CNJE). Un seul objectif : proposer une stratégie sur les médias sociaux, dynamique, efficace et engageante.
Pour connaître les détails du concours et s’inscrire, il suffit de se rendre sur le site http://student.viadeo.com avant le 15 octobre 2011.
Un jury constitué de professionnels du secteur évaluera les propositions de chaque équipe, et désignera les meilleurs projets. À l’issue des sélections, les équipes retenues seront invitées à participer à la grande finale qui se déroulera à Paris en février 2012.
Pourquoi concourir ?
Pour les participants, outre la possibilité de remporter de nombreux cadeaux siglés Apple et de bénéficier d’une visibilité professionnelle inédite (campagne de communication pour les vainqueurs), il s’agit là d’une opportunité unique de :
Réfléchir à l’usage des nouveaux médias dans le cadre de problématiques réelles ;
Rencontrer des professionnels et des recruteurs potentiels ;
Travailler en équipes et participer à une expérience inter- et intra-école ;
Avoir la chance de soutenir un projet devant un jury et représenter son école.
Viadeo, le réseau social professionnel français du côté des étudiants !
L’insertion professionnelle des étudiants et leur future carrière dépendent en grande partie de la maîtrise de leur e-reputation et donc des médias sociaux. Aussi, Viadeo organise tout au long de l’année des événements à leur intention, en leur proposant des conférences et ateliers de formation sur l’usage des médias sociaux, la gestion de l’identité numérique, etc.
« Nous sommes partenaire de nombreuses associations d’anciens élèves, écoles et universités. Nous cherchons à aider les étudiants à mieux appréhender le monde professionnel, en les accompagnant sur les réseaux sociaux. », déclare Adrien Debbah, Responsable des Partenariats France. « Le Student Challenge a pour objectif premier de permettre la rencontre entre étudiants et professionnels autour d’une thématique centrale : les médias sociaux. Pour Viadeo, comme pour ses partenaires, il s’agit là également d’une opportunité de détecter de futurs talents. »
À propos de Viadeo
Réseau social professionnel en ligne, accessible en 6 langues, Viadeo s’adresse aux professionnels du monde entier. Avec 35 millions de membres (données : décembre 2010), Viadeo est la réponse idéale pour qui souhaite :
augmenter ses opportunités "business" (recherche de nouveaux clients, partenaires ou fournisseurs…),
augmenter ses opportunités de "carrière" (être "chassé", accroître sa "net réputation"),
gérer et développer son réseau de contacts professionnels.
Viadeo, c’est plus de 30 000 nouveaux inscrits par jour, 150 000 mises en relations & plus de 3 millions de profils consultés quotidiennement. Entrepreneurs, chefs d’entreprises, cadres de tous secteurs s’y retrouvent.
Basé à Paris (siège social), Viadeo dispose également de bureaux et d’équipes locales aux Etats-Unis (San Francisco), en Angleterre (Londres), en Espagne (Madrid et Barcelone), en Italie (Milan), en Chine (Pékin), en Inde (New Delhi), au Mexique (Mexico City) et au Sénégal (Dakar). La société emploie 260 salariés.
Notre site Web : www.viadeo.com
Le ministre algérien des Affaires étrangères ne voit aucune ambiguïté dans l'attitude de l'Algérie dans ce conflit.
Alger répond à Paris quant à sa position sur le conflit libyen. Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, a eu un tête-à-tête à Paris, avec son homologue français, Alain Juppé, à l'occasion de «la conférence internationale de soutien à la Libye nouvelle». Lors de cette rencontre, le ministre algérien s'est dit avoir échangé un certain nombre de propos sur les positions des deux pays qui se rapprochaient davantage sur le conflit libyen. «J'ai eu un certain nombre de contacts dont un à l'Elysée avec mon homologue français, Alain Juppé, avec qui j'ai échangé un certain nombre de propos sur les positions exprimées par M.Juppé et par moi-même à travers des médias français le jour même. Et, il a concédé que nos positions se rapprochaient, à la lumière de ces échanges médiatiques», a affirmé le chef de la diplomatie algérienne, dans une déclaration à l'APS, au lendemain de sa participation à cette conférence de Paris. M.Juppé a évoqué jeudi dernier «l'attitude ambiguë» de l'Algérie pendant la crise libyenne. A quelques heures de l'ouverture de cette conférence, M.Medelci avait affirmé, le même jour, qu'il n'y a aucune ambiguïté dans la position algérienne concernant ce conflit. Les échanges de déclarations médiatiques se sont poursuivies entre les deux diplomates. M.Juppé a, par la même occasion, «regretté» que les autorités algériennes ne reconnaissent pas le Conseil national de transition (CNT). A ces propos, M.Medelci rétorque que «la neutralité de l'Algérie n'est pas synonyme de complicité avec le régime de Mouamar El Gueddafi». Le ministre algérien, qui n'a pas omis d'émettre des observations sur la conférence de Paris, présentée comme celle des «amis de la Libye», a relevé la participation de nombreux pays dont certains n'ont pas à ce jour reconnu le CNT. «Ce n'est pas du tout le même format. C'est un format plus élargi, relativement composite puisqu'on retrouve également des pays qui n'ont pas reconnu le CNT, dont beaucoup de pays africains, mais également des pays non africains», a-t-il remarqué. Par la même occasion, le ministre algérien des Affaires étrangères a rencontré une nouvelle fois le président du Conseil exécutif du CNT, Mahmoud Jibril, et «échangé des amabilités» avec le président du CNT, Moustapha Abdeljalil, qui a été, a dit M.Medelci, «extrêmement chaleureux à l'endroit de l'Algérie, y compris lors de la conférence de presse» qui a suivi la rencontre de Paris. Il s'agit d'un second entretien entre Medelci et Jibril qui se sont rencontrés, fin août dernier, au Caire, en marge des travaux de la session extraordinaire du Conseil de la Ligue arabe. Revenant sur cette conférence de Paris, le diplomate algérien a estimé qu'elle a permis à l'Algérie de réaffirmer «clairement» sa position et sa solidarité vis-à-vis du peuple libyen au niveau de la Ligue arabe, plus récemment avec l'introduction du CNT, et au niveau de l'Union africaine. «L'Algérie est engagée par les conclusions du Conseil de paix et de sécurité du 26 août qui prévoient l'admission du CNT à l'Union africaine, après son admission déjà acquise à la Ligue arabe, après constitution d'un gouvernement représentatif de la majorité des tendances libyennes», a-t-il indiqué, soulignant que ce «point de vue est évidemment celui de l'Algérie». Quant aux principaux résultats de la conférence de Paris, la même source a relevé une proposition qui «avance relativement bien et qui pourrait permettre, sous réserve de confirmation en septembre à l'occasion de l'Assemblée générale de Nations unies, de faire occuper le siège de la Libye à l'ONU par le CNT». Il s'est félicité, également, du consensus dégagé autour de la nécessité de travailler à la réconciliation entre tous les Libyens, d'éviter tout acte de vengeance et d'oeuvrer à la reconstruction de la Libye..lexpressiondz
Cette vidéo fait partie d'une programme de plusieurs vidéos d'information sur l'euro intitulé : "L'euro petite histoire d'une grande monnaie ? ". Fenêtre sur l'Europe diffuse aujourd'hui la première partie.
A l’issue de la Seconde Guerre Mondiale, les pays européens vont coordonner leurs efforts pour assurer enfin une paix durable. Ils vont s’allier pour former dans un premier temps la CECA, puis vont petit à petit multiplier les accords jusqu’à former une union commerciale, économique, et, à terme, monétaire. Comment s’est déroulée la construction économique et monétaire de l’Europe ? Et quels en sont les principaux enjeux ? Voici quelques questions auxquelles cette première partie se propose de répondre.
Selon Mr Olli Rehn, commissaire chargé des Affaires économiques et monétaires, un rapport sur "les alternatives et questions techniques en vue d’un projet d’eurobonds" est en préparation à la Commission européenne.
Ces "eurobonds", qui se rapprochent de "project bonds" (visant le financement des projets d’infrastructures), concernent le financement des budgets nationaux dans la zone euro et constitueraient un marché volumineux, véritable marché de la dette européenne.
Le projet suscite encore les réticences allemande et française, qui y voient une mutualisation de la dette publique au-delà de ce qui est fait dans le cadre du Fonds de stabilité financière.
Organiser la transition démocratique de la "Libye libre" : la communauté internationale se retrouve jeudi à Paris pour penser l'après-Kadhafi, alors que les ultimes combats continuent en Libye. Cette réunion, organisée par la France et le Royaume-Uni, doit donc concrétise politiquement la victoire militaire
ALGER - L’Agence nationale de gestion intégrée des ressources (AGIRE) vient d’être créée en vertu d’un décret exécutif publié au journal officiel N° 43.
je suis passionné par l'Algerie communiquer expliquer asssister les entreprises locales et les entreprises européennes interessées par le marché Algerien sont mes devises.Vous êtes une entreprise qui recherchez des distributeurs en Algérie,vous souhaitez connaître les particularités du marché algérien,P.Leberrigaud Freelance sera en mesure de vous donner toutes les informations économiques développer vos activités sur le territoire algérien.établir un partenariat avec les pmi pme algeriennes et françaises très étroites ,pour les 20 années à venir nous devons travailler ensemble, pour créer des centres d'interets communs, pour les petites et moyennes entreprises tel O6 16 52 52 46