Le 16 septembre 1992, une journée surnommée the Black Wednesday (“le mercredi noir”), George Soros passe à l’attaque. Sur le marché des devises, il vend à terme 10 milliards de livres et achète l’équivalent de 6 milliards de dollars en marks et de 500 millions de dollars en francs. À la Bourse de Londres, il se porte acquéreur de 500 millions de dollars d’actions britanniques, pariant sur leur hausse en cas de dévaluation de la livre. Parallèlement, il prend des positions vendeuses sur les marchés parisien et allemand, anticipant leur baisse en cas de sortie de la livre du SME. Enfin, sur les marchés de taux d’intérêt français et allemands, il prend des positions inverses : les actions et les taux d’intérêts évoluent toujours en sens inverse. « Je n’ai aucun sentiment de culpabilité, je vous l’assure, expliquera-t-il trois mois plus tard dans les colonnes de This Week. Si je n’avais pas pris cette position quelqu’un d’autre l’aurait fait à ma place. »
Thursday, August 18, 2011
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