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Saturday, July 02, 2011

États‑Unis Algérie Sahel partenariat régional


Hadjer Naili, à New York
Washington veut encourager un partenariat régional entre l’Algérie et les pays du Sahel
Les États‑Unis ont dévoilé, ce jeudi 30 juin, leur nouvelle stratégie de lutte contre le terrorisme. La stratégie n’est pas si nouvelle en soi mais tente plutôt de formaliser la politique en matière de lutte anti‑terroriste adoptée depuis deux ans et demie sous l’Administration Obama. En revanche, le document dévoilé par Mr John Brennan, le conseiller antiterrorisme à la Maison Blanche, lors d’un discours à l’Université Mr Johns Hopkins à Washington, prend en compte de récents facteurs tels que l’après‑Oussama Ben Laden et les soulèvements au Moyen‑Orient et au Maghreb.

Les États‑Unis craignent de voir Al Qaida profiter du vide politique dans certains pays arabes pour s’imposer. Mr John Brennan a expliqué que les États‑Unis vont soigneusement choisir entre différentes approche : offensive, défensive ou diplomatique. L’objectif est de cibler Al Qaida là où l’organisation est la plus vulnérable, a expliqué Mr Brennan ajoutant que les opérations ciblées de drones au Pakistan allaient se poursuivre.

La Maison Blanche entend renforcer sa coopération avec les pays où Al Qaida tenterait de trouver refuge, tels que l’Afghanistan, le Pakistan et la Somalie mais aussi des pays d’Afrique du Nord, comme l’Algérie.

Dans son document, la Maison Blanche mentionne que la présence d’Al Qaida au Maghreb Islamique, fortement implantée en Algérie dans un premier temps, se fait aujourd’hui davantage ressentir au sud de la région, à savoir le Mali et les pays frontaliers du Sahel. Washington cherche ainsi à encourager un partenariat régional entre l’Algérie et les pays du Sahel tels que la Mauritanie, le Niger et le Mali pour lutter contre AQMI.

Le conseiller à la sécurité nationale et à la lutte anti terroriste s’est toutefois réjoui de la mort du leader d’Al Qaida et d’autres leaders du réseau. Cela « nous permet pour la première fois d’envisager la fin du noyau dur d’Al Qaida dans les années à venir », s’est enthousiasmé John Brennan. Il a rappelé que les informations retrouvées à l’intérieur de la villa dans laquelle Oussama Ben Laden a passé ses derniers jours ont révélé que le leader lui‑même « avait clairement senti qu’Al Qaida perdait de son influence dans les cœurs et les esprits ».

« Nous continuerons à être clairs et précis avec notre ennemi. Nous continuerons à utiliser tous les outils à notre disposition et les appliquerons de manière judicieuse », a déclaré mr John Brennan. Al Qaida, ainsi que « ses affiliés et supporters » resteront la cible principales des opérations américaines a‑t‑il poursuivi.

La Maison Blanche s’inquiète également de voir Al Qaida prendre le contrôle dans les pays arabes traversés par une vague de révolutions populaires, notamment au Yémen où est fortement implanté le réseau Al Qaida dans la Péninsule arabique, considéré comme « la plus active des branches », selon John Brennan.

Autre nouveauté de ce document : la possibilité d’une menace terroriste venant de l’intérieur du territoire américain. Ces dernières années, les États‑Unis ont en effet arrêté plusieurs ressortissants ou résidents américains sur le point de commettre un attentat. Mr John Brennan a rappelé le cas de l’Americano‑Pakistanais Faisal Shahzad qui a tenté de faire exploser un véhicule piégé en plein Times Square en mai 2010. Il y a aussi eu les cas de Najibullah Zazi, originaire du Pakistan, arrêté en 2009 pour avoir préparé des attaques suicides dans le métro new yorkais, ainsi que le cas de Umar Farouk Abdulmutallab, Nigérian résidant aux États‑Unis, qui a tenté de faire exploser un avion de la compagnie American Airlines à destination de Détroit, le 25 décembre 2009.

« C’est la première fois que la stratégie de lutte antiterrorisme se concentre sur la capacité d’Al Qaida et ses réseaux affiliés à encourager des individus résidant sur le sol américain pour nous attaquer de l’intérieur », a expliqué John Brennan. Dans ce contexte, il a appelé à une forte collaboration avec les musulmans américains pour aider à combattre la montée de l’extrémisme local aux États‑Unis. « Les musulmans ne sont pas une partie du problème mais une partie de la solution », a‑t‑il déclaré, rappelant que les États‑Unis n’étaient pas en guerre contre l’Islam.

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