Plus que le changement climatique, ce sont la pression démographique et l'urbanisation de ses rives qui fait peser à moyenne échéance une réelle menace sur la biodiversité de la Méditerranée.Dans ce milieu semi-fermé, où le taux de renouvellement des eaux est estimé à un siècle, les changements climatiques et les sources de pollution, innombrables, ont en effet des conséquences plus aiguës que dans les océans davantage brassés. Avec le réchauffement climatique, la température de l'eau s'élève sensiblement (+2 à +2,5° en surface entre 1982 et 2003), l'évaporation est plus rapide et la salinité augmente. « D'ici à 2030 ce phénomène se poursuivra », affirme le rapporteur qui a procédé à quelque 200 auditions
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