Tuesday, March 22, 2011
Algerie ’Union européenne Accord d’association
Les ministères algériens des Affaires étrangères et du Commerce et la Commission européenne ont signé, hier à la résidence El Mithak (Alger), une convention de financement de la deuxième phase du programme d’appui à la mise en œuvre de l’Accord d’association avec l’Union européenne (P3A2).
La Commission européenne débloquera une enveloppe d’un montant de 29 millions d’euros pour la concrétisation de cette deuxième phase qui commencera à partir de janvier 2012. L’Algérie contribuera, pour sa part, à hauteur d’un million d’euros. L’Unité de gestion de ce programme (UGP) a organisé hier un séminaire pour évaluer les résultats de la première phase à mi-parcours. Les différents experts, qui se sont relayés pour expliquer les différents aspects du programme, ont exprimé un certain satisfecit même si ce séminaire intervient alors que se poursuivent les négociations pour la révision de l’Accord d’association.
Les intervenants se sont montrés peu prolixes sur cette révision. Interrogé à ce sujet, Mme Laura Baeza, chef de la délégation de l’UE en Algérie, a répondu évasivement, se contenant de dire «que la mise en œuvre (de l’Accord d’association) se passe très bien». Plusieurs réunions ont été organisées dans le cadre des négociations pour le rééchelonnement du démantèlement tarifaire et leurs conclusions seront soumises au prochain Conseil de l’Union européenne, a-t-elle noté. «Chaque partie a exprimé ses positions. Nous avons demandé des explications. Nous avons aussi mis des informations sur la table», a précisé Mme Baeza.
Evoquant le P3A, l’Algérie est cité comme exemple de réussite au niveau de la commission européenne. «Les résultats sont jugés très satisfaisants au point qu’il a été décidé de tripler le budget» pour la deuxième phase, a-t-elle indiqué. Cette deuxième phase sera marquée par l’introduction d’un nouvel instrument d’aide à l’amélioration du fonctionnement des institutions et des systèmes de gouvernance, relève Mme Baeza. Il s’agit du dispositif Sigma (Support for Improvement in Governance and Management) qui permettra, entre autres, un meilleur contrôle interne et externe des dépenses. Il sera également utile dans la lutte contre la corruption, l’instauration de l’éthique dans le secteur public. Il facilitera, par ailleurs, les réformes administratives et la gestion des marchés publics. La première phase du P3A s’achève cette année. Elle avait été lancée le 28 février 2009.
Un budget de 10 millions d’euros y avait été consacré. Il a permis la concrétisation de 5 jumelages institutionnels et la réalisation de 30 missions d’expertise de courte durée. La direction générale des impôts, l’Institut algérien de normalisation, l’Organisme algérien d’accréditation ainsi que plusieurs autres institutions ont bénéficié de ce programme.
Nora Boudedja
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