阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Tuesday, March 29, 2011

Alger Colloque rapports Maghreb-Europe Nord Sud

Colloque sur les rapports Maghreb-Europe Une différence de perception entre le Nord et le Sud Par : Hafida Ameyar “Nous croyons au Grand Maghreb et celui-ci a besoin de s’unir quels que soient les désaccords qui peuvent exister.” C’est ce qu’a déclaré, hier, Karim Mahmoudi, président de la Confédération des cadres de la finance et de la comptabilité (CCFC), également président de Maghreb+, une association pour la promotion des relations économiques et financières, qui fêtera ses deux années en juin prochain. Intervenant à l’ouverture du colloque sur les rapports Maghreb-Europe, tenu au restaurant La Villa d’Este, à Alger, ce dernier a fait remarquer à l’assistance que la rencontre annuelle se distingue, cette fois, par la présence du nouveau drapeau libyen, celui-là même qui est revendiqué par l’opposition à Mouammar Kadhafi. M. Mahmoudi a, en outre, donné une idée des travaux du colloque, qui s’achèvera aujourd’hui, non sans insister sur l’apport des experts maghrébins et occidentaux à la conférence, en matière de réflexion et d’échanges d’idées. Hier, plusieurs communicants se sont relayés pour revisiter le processus de Barcelone et l’expérience de l’Union pour la Méditerranée (UPM), en tentant d’approcher les “insuffisances” et les raisons de l’“impasse”. Mais, la perception des choses est souvent différente pour les intervenants du Nord et ceux du Sud. La preuve, l’ambassadrice et chef de la délégation de l’Union européenne (UE) à Alger, Laura Baeza, a adopté un discours beaucoup plus triomphaliste. Elle a, en effet, présenté le processus de Barcelone comme “un véritable partenariat”, voire comme “un véritable tournant” aux relations euromaghrébines, enrichi en 2004 par une politique européenne de voisinage, qualifiée à son tour comme “une avancée du partenariat” entre les parties. Plus tard, en juillet 2008, le sommet de Paris a donné naissance au projet euroméditerranéen (UPM) qui, d’après Mme Baeza, a ouvert la voie à “une plus grande pertinence” à la coopération entre les deux rives de la Méditerranée. Le chef de la délégation de l’UE a, cependant, noté qu’à la suite des derniers évènements qui se sont produits notamment en Tunisie et en Égypte, l’Europe a revu “ses priorités”. Dans ce cadre, Laura Baeza a annoncé l’adoption, le 11 mars dernier, par l’UE, d’un “partenariat pour la démocratie”. Une démarche destinée à montrer que l’UE est “prête à soutenir” tout pays de la région qui s’engage résolument dans la voie démocratique, dans des réformes constitutionnelles et la lutte contre la corruption. De son côté, Michel Fourriques, professeur de fiscalité, droit et géopolitique à Euromed management (France), a estimé que “ce sont les problèmes politiques qui font sombrer le beau projet” qu’est l’UPM, en référence au conflit israélo-palestinien et au “conflit entre l’Algérie et le Maroc”. Cette dernière référence a nécessité une mise au point, notamment de Malek Serraï, expert international et P-DG de AIC. Pour ce dernier, la clarification s’impose. “Quand on parle de peuple maghrébin, c’est un seul peuple. Ceci pour évacuer la raison évoquée (par M. Fourriques, ndlr) sur le Sahara occidental, une question liée à l’Organisation des Nations unies et où la position de l’Algérie reflète celle de l’ONU.” Le professeur d’Euromed a fini par reconnaître qu’il y a seulement “une histoire particulière” entre l’Algérie et le Maroc et que s’agissant des sujets qui fâchent, à savoir le conflit israélo-palestinien et le conflit maroco-sahraoui, “nous, Européens, nous pouvons nous liguer, avec les États-Unis, pour qu’il y ait une paix permanente” dans le bassin méditerranéen. De son côté, Nacer Ketane, président de la chaîne Beur TV et du groupe des radios Beur FM, a déploré que “l’UE élargie ait les yeux toujours tournés vers l’Est”. Pis, l’Europe a tout fait, selon lui, “pour éviter que les trois principaux pays du Maghreb (Tunisie, Algérie et Maroc) aillent négocier ensemble”. Allusion faite aux accords d’association avec l’UE

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