阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Saturday, January 22, 2011

Madame Catherine Ashton, haute représentante de la diplomatie européenne Istanbul 2011,



par David Brunnstrom et Parisa Hafezi
Les négociations avec l'Iran échappent à une fin prématurée
ISTANBUL (Reuters) - Les négociations entre l'Iran et les grandes puissances sur le programme nucléaire de Téhéran se heurtent à l'intransigeance des deux parties mais reprennent ce samedi après avoir échappé à une fin prématurée.

Catherine Ashton, haute représentante de la diplomatie européenne, a convaincu la délégation iranienne de ne pas quitter Istanbul, a dit un diplomate occidental.

Le groupe des Six - Allemagne, Grande-Bretagne, France, Russie, Chine, Etats-Unis - ne s'attend pas pour autant à des avancées majeures, l'Iran n'ayant se refusant à envisager de suspendre l'enrichissement d'uranium.

Les puissances occidentales soupçonnent l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire, ce dont Téhéran se défend, affirmant vouloir utiliser l'énergie atomique pour produire de l'électricité.

Les deux jours de discussions d'Istanbul constituent le prolongement d'entretiens qui se sont déroulés le mois dernier à Genève, les premiers à se tenir en plus d'un an.

"Nous étions préparés à la possibilité d'un potentiel effondrement" des pourparlers, a dit un diplomate occidental, saluant la ligne dure adoptée par Ashton et l'unité des Six.

"Elle semble avoir réussi à réduire le fossé et les Iraniens semblent négocier positivement avec elle", a dit un autre diplomate.

Le Conseil national de sécurité iranien a publié un communiqué repris par la télévision iranienne dans lequel il fait état d'une "atmosphère positive" lors de la première journée de discussions, vendredi.

ÉCHANGE

L'un des collaborateurs à Istanbul du négociateur iranien Saeed Jalili a fixé lors de la réunion les limites que Téhéran n'entend pas laisser franchir.

"Nous n'admettrons aucune discussion à la réunion d'Istanbul sur le gel ou la suspension des activités iraniennes d'enrichissement (de l'uranium)", a dit Abolfazl Zohrevand.

"Jusqu'ici cette question n'a pas été abordée, n'a pas été soulevée ou mentionnée par l'autre partie", a-t-il ajouté. "Il ne peut être question de discuter des droits nucléaires de l'Iran."

Durant leur entretien d'une heure et demie, Ashton et Jalili sont restés sur leurs positions.

La diplomate britannique avait pour objectif de le convaincre d'accepter une série de réunions bilatérales, en particulier avec les Etats-Unis avec lesquels l'Iran n'entretient pas de relations depuis trente ans. Washington se dit prêt à débattre avec Téhéran.

"Nous avons fortement mis en avant le fait que nous voudrions entamer ce processus", a dit Ahston. "Nous n'avons pas encore réussi à entrer dans les détails."

Ashton a ébauché une possible nouvelle offre d'échange de combustible nucléaire mais ne l'a pas encore formulée, l'Iran posant comme condition la suspension des sanctions économiques.

Cette offre consisterait à transférer à l'étranger du combustible faiblement enrichi en échange de combustible nucléaire enrichi à 20% pour alimenter un réacteur de recherches médicales à Téhéran.

Le but serait de faire sortir d'Iran assez d'uranium faiblement enrichi pour éviter que Téhéran en accumule des quantités suffisantes pour se doter de l'arme atomique.

L'Iran en avait accepté le principe en octobre 2009, avant de faire marche arrière quelques semaines plus tard. Depuis lors, les stocks iraniens d'uranium faiblement enrichi ont doublé et Téhéran a commencé à purifier de l'uranium à 20%.

On estime que les 1.200 kg évoqués en 2009 correspondent en gros à la quantité de combustible nécessaire à la fabrication d'une bombe, à condition qu'il soit enrichi à plus de 90%. Les grandes puissances estiment dès lors que tout futur échange devra porter sur des quantités supérieures à ces 1.200 kg. L'Iran s'en tient à la proposition initiale.

Avec Simon Cameron-Moore; Nicole Dupont et Clément Guillou pour le service français

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