Nos entreprises préfèrent solliciter les étrangers
Un centre national pour la promotion de la sous-traitance sera créé.
Le gouvernement veut encourager les Petites et moyennes entreprises (PME) à investir dans le secteur de la sous-traitance en Algérie. A ce titre, un projet de création d’un centre national pour la promotion de la sous-traitance est à l’étude. Une enveloppe de 250 millions de dinars est dégagée pour financer ce projet. C’est ce qu’a indiqué le ministre de la PME et de l’Artisanat, Mustapha Benbada, en marge de la première édition du Salon international de la sous-traitance. Inauguré hier par le ministre de la PME et de l’Artisanat au Palais des expositions d’Alger, «Algest’2010» se tiendra jusqu’au 6 mai. Regroupant plus de 95 exposants dont 33 entreprises françaises, ce Salon professionnel constitue une opportunité pour les opérateurs nationaux de tisser des partenariats à même d’arrimer leurs entreprises respectives à un niveau compétitif. Il devra permettre également aux grands groupes et donneurs d’ordres de faire connaître leurs besoins et par la même occasion, de prospecter le marché pour identifier les fournisseurs de prestations aptes à répondre à leurs exigences.Il est certain que la filière de la sous-traitance demeure peu développée en Algérie. A ce propos, M.Benbada a indiqué qu’«il n’y a que 500 entreprises de sous-traitance qui sont inscrites, d’où la nécessité de restructurer cette filière par le biais de ce centre qu’on a l’intention de créer». Selon le ministre en charge du secteur, «la sous-traitance peut engendrer une baisse de l’importation de nombreux produits».A ce sujet, le ministre a déploré le fait que «les grandes entreprises nationales préfèrent donner des ordres de sous-traitance aux PME étrangères». Il a affirmé, au passage, «la volonté du gouvernement d’inverser cette tendance par l’émergence et la valorisation des capacités de sous-traitance nationales». Et d’ajouter que «cette initiative vise à améliorer l’environnement général de l’entreprise et ses performances afin d’accaparer des parts de marché international et à minimiser le recours des entreprises nationales à des sous-traitants étrangers».Sur un autre registre, M.Benbada s’est montré très optimiste quant à la création de 200.000 PME et 1,5 million de postes de travail, pour les 5 prochaines années, conformément aux recommandations du président de la République. «C’est un challenge qui est tout à fait à notre portée», estime le ministre. Celui-ci s’est également montré très confiant quant à la mise à niveau de 20.000 PME, durant ces 5 ans. «Les pouvoirs publics sont prêts à mettre à la disposition des PME les moyens financiers et humains pour assurer une forte capacité de gestion et un meilleur système de qualité», a-t-il conclu.Pour rappel, un montant global de 230 milliards de dinars a été débloqué, pour l’année 2010, en vue de la mise à niveau des petites et moyennes entreprises (160 milliards de dinars) et du soutien à la production nationale (70 milliards).
Lynda BEDAR
Le gouvernement veut encourager les Petites et moyennes entreprises (PME) à investir dans le secteur de la sous-traitance en Algérie. A ce titre, un projet de création d’un centre national pour la promotion de la sous-traitance est à l’étude. Une enveloppe de 250 millions de dinars est dégagée pour financer ce projet. C’est ce qu’a indiqué le ministre de la PME et de l’Artisanat, Mustapha Benbada, en marge de la première édition du Salon international de la sous-traitance. Inauguré hier par le ministre de la PME et de l’Artisanat au Palais des expositions d’Alger, «Algest’2010» se tiendra jusqu’au 6 mai. Regroupant plus de 95 exposants dont 33 entreprises françaises, ce Salon professionnel constitue une opportunité pour les opérateurs nationaux de tisser des partenariats à même d’arrimer leurs entreprises respectives à un niveau compétitif. Il devra permettre également aux grands groupes et donneurs d’ordres de faire connaître leurs besoins et par la même occasion, de prospecter le marché pour identifier les fournisseurs de prestations aptes à répondre à leurs exigences.Il est certain que la filière de la sous-traitance demeure peu développée en Algérie. A ce propos, M.Benbada a indiqué qu’«il n’y a que 500 entreprises de sous-traitance qui sont inscrites, d’où la nécessité de restructurer cette filière par le biais de ce centre qu’on a l’intention de créer». Selon le ministre en charge du secteur, «la sous-traitance peut engendrer une baisse de l’importation de nombreux produits».A ce sujet, le ministre a déploré le fait que «les grandes entreprises nationales préfèrent donner des ordres de sous-traitance aux PME étrangères». Il a affirmé, au passage, «la volonté du gouvernement d’inverser cette tendance par l’émergence et la valorisation des capacités de sous-traitance nationales». Et d’ajouter que «cette initiative vise à améliorer l’environnement général de l’entreprise et ses performances afin d’accaparer des parts de marché international et à minimiser le recours des entreprises nationales à des sous-traitants étrangers».Sur un autre registre, M.Benbada s’est montré très optimiste quant à la création de 200.000 PME et 1,5 million de postes de travail, pour les 5 prochaines années, conformément aux recommandations du président de la République. «C’est un challenge qui est tout à fait à notre portée», estime le ministre. Celui-ci s’est également montré très confiant quant à la mise à niveau de 20.000 PME, durant ces 5 ans. «Les pouvoirs publics sont prêts à mettre à la disposition des PME les moyens financiers et humains pour assurer une forte capacité de gestion et un meilleur système de qualité», a-t-il conclu.Pour rappel, un montant global de 230 milliards de dinars a été débloqué, pour l’année 2010, en vue de la mise à niveau des petites et moyennes entreprises (160 milliards de dinars) et du soutien à la production nationale (70 milliards).
Lynda BEDAR
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