Trente-six pays participeront au 3e Festival International de la Bande dessinée d'Alger (FIBDA), qui mettra à l'honneur la Suisse, du 13 au 17 octobre, en avant-première du "grand frère", le Salon international du livre d'Alger (SILA).
Placé sous le signe "Dialogues en bulle" et se voulant "passerelle entre les bédéistes du monde entier", cette nouvelle édition aura moins de participants que précédemment, ont reconnu ses organisateurs jeudi à Alger. Mais elle accueillera de grosses pointures de la BD, dont Baru, grand prix du festival d'Angoulème 2009, ou le très dynamique collectif libanais Samandal, qui a remporté le prix du meilleur fanzine lors du FIBDA 2009, selon Dalila Nedjam, commissaire de ce festival. Il y aura aussi le père de Mafalda, l'argentin Joaquín Salvador Lavado alias Quino pour l'inauguration d'une exposition de son œuvre. Les BD de l'Américain Joe Sacco seront aussi présentées dans le cadre d'une exposition collective dédiée à la Palestine, malgré une défection de dernière minute.
Par ailleurs, après avoir mis à l'honneur le bédéiste algérien installé en France, Slim, l'an dernier, avec une exposition et la publication d'un livre-hommage ("Slim, el Gatt et moi" d'Omar Zelig), c'est à un caricaturiste algérien très connu dans son pays, Ahmed Haroun, que le FIBDA rendra hommage. Ses œuvres, qui comprennent aussi des BD, seront ainsi montrées au public et un livre résumera son parcours.
Outre les expositions qui sont au nombre de quinze, les ventes-dédicaces, conférences et tables rondes et projections, comme tous les ans des ateliers dirigés par le Belge Etienne Shreder (bien Shreder). "En venant en 2008, a déclaré ce dernier, je me demandais s'il y'avait réellement de la BD en Algérie. Sincèrement je constate qu'il y a bel et bien une nouvelle bande dessinée algérienne", s'est-il félicité.
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