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Commission européenne: "Commission européenne"

Monday, September 27, 2010

Office Méditerranéen de la Jeunesse Cap vers la mobilité étudiante



Créé à l'issue d'une rencontre d'experts à Tanger le 29 avril dernier, l'Office Méditerranéen de la Jeunesse (OMJ) se veut promouvoir la mobilité des étudiants et renforcer leur contribution au développement de leur pays d'origine. Seize pays se sont associés pour donner priorité à la jeunesse dans la construction d'un espace méditerranéen de la circulation des personnes, du savoir et des compétences professionnelles. Seront concernés quatre pays de la rive sud (Maroc, Tunisie, Egypte, Liban), cinq pays de la rive nord non membres de l’Union Européenne (Croatie, Bosnie-Herzégovine, Monténégro, Albanie, Turquie) et sept Etats membres (Espagne, France, Italie, Slovénie, Grèce, Malte, Chypre). Les acteurs français à l'initiative du projet sont le Ministère de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du développement solidaire, l'Agence Campus France ainsi que la mission ministérielle de l'Union pour la Méditerranée.

Début du programme en 2011

Destiné aux étudiants de niveaux Master et Doctorat, ce programme, qui prendra effet dès la rentrée 2011-2012, se veut faciliter l'entrée, le séjour et l'exercice pour les étudiants d'une première expérience professionnelle, ainsi qu'un parrainage professionnalisant et l'accès à une plateforme de stages et d'emplois.

Ainsi, lors de la conférence de lancement tenue à Tanger en avril dernier, Mohammed Ameur, ministre chargé de la Communauté marocaine à l'étranger a appelé à “faire de la mobilité des jeunes un gain futur de compétences pour les pays d'origine, ce qui permettra de réorganiser le phénomène de drainage des cerveaux, pour être finalement perçu non comme une perte irréversible et définitive mais comme un vivier d'experts établis à l'étranger sur lesquels ils peuvent compter à tout moment.”

Un appel à projet sera lancé à partir du 1er octobre auprès des établissements d'enseignement supérieur des seize pays concernés afin de labelliser en février 2011 les formations éligibles à ce dispositif, la date limite de dépôt des candidature étant fixer au 12 décembre 2010. Les dossiers seront disponibles sur le site Internet de l'Office Méditerrané en de la Jeunesse.

Piloté par l'OMJ, le projet sera à l'image du programme européen Erasmus qui permet aux étudiants d'effectuer une partie de leurs études dans un autre établissement de l'Union européenne. Des bourses d'excellence financées par un certain nombre de bailleurs de fonds publics et privés, dont les noms nous sont encore inconnus, seront octroyées aux étudiants pour le financement d'une période de mobilité universitaire d'un ou deux semestres.

Cet “Erasmus-Mediterranée”, notons-le, s’inscrit dans la stratégie de développement de la coopération “Union Pour la Méditerranée” en matière d’enseignement et de recherche, l’une des six priorités d’action que s’est fixée l’UPM lors de son Sommet fondateur du 12 juillet 2008 à Paris, à savoir: dépollution de la Méditerranée ; autoroutes maritimes et terrestres ; développement de l’énergie solaire ; enseignement et recherche ; protection civile ; développement des petites et moyennes entreprises.

La priorité sera donc donnée aux formations d'intérêt méditerranéen dans de nombreuses filières: mathématiques, agroalimentaire, informatique, télécommunication, électronique, génie civil, urbanisme, BTP, transports, sciences de la vie et de la terre, médecine, biotechnologie, ainsi que dans le domaine des sciences techniques appliquées aux sciences sociales (droit, management culturel, gestion, finance, commerce, sciences économiques et politiques, tourisme-hôtellerie, sport, éducation).

De surcroit, la promotion des langues d'enseignement demeure une perspective décisive dans l'échange de connaissances.

“Une bonne formation pour l’accès à l’emploi, de niveau mastère, ou mastère plus thèse pour l’accès à la recherche, doit pouvoir se faire en trois langues: en anglais, arabe ou français. Mais, surtout, il faut donner à l’arabe un statut dans les formations en Méditerranée, car il y va du respect de l’identité culturelle de nos partenaires du Sud.”

Michèle Gendreau-Massaloux en charge du pôle enseignement supérieur au sein de la mission ministérielle de l'UPM au site lejmed.fr

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