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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Tuesday, February 23, 2010

Le président Barack Obama plan de santé



Barack Obama présente un plan de santé plus modeste Donnant l’impression de reprendre la main face à ses adversaires républicains dans la bataille de la réforme de la santé, le président Barack Obama a présenté, lundi 22 février, le plan qu’il proposera de discuter aux élus des deux partis jeudi. Ce débat sera télévisé et diffusé à une échelle nationale et l’opposition, qui récuse les propositions démocrates, est appelée à y présenter ses "solutions alternatives".Le plan de la Maison Blanche se rapproche de la version modérée et moins coûteuse de la loi adoptée par le Sénat le 20 novembre 2009 lorsque les démocrates y bénéficiaient, avec l’appui des deux sénateurs indépendants, de la majorité qualifiée de 60 voix sur 100 – elle a été perdue depuis. Ainsi ce plan n’inclut-il pas de caisse d’assurance-maladie publique, adoptée par la Chambre mais archétype de la mesure "socialiste" vilipendée par l’opposition et le lobby des assureurs.
DES INNOVATIONS
M. Obama revient à la charge avec un projet qui se veut plus modeste et innovant. Il inclut des mesures qui, aux dires de son équipe, permettront à 31 millions d’Américains de bénéficier d’une protection médicale (sur les 50 millions qui en sont actuellement dénués).Comme envisagé précédemment, les assureurs ne pourraient plus refuser de couvrir un malade jugé trop "à risques". Les visant directement, ce plan leur interdirait les hausses "injustifiées" des polices d’assurance. Au cours de la décennie écoulée, celles-ci ont augmenté cinq fois plus que le coût de la vie. Récemment, l’assureur californien Anthem Blue Cross a majoré ses primes de 39 %… Une agence fédérale pourrait interdire aux assureurs ce type de mesure.
Autre idée: les petites et moyennes entreprises (PME) bénéficieront de crédits d’impôts pour assurer leurs salariés. Les sociétés qui ne participeraient pas au financement d’une assurance pour leurs salariés se verraient imposer une redevance de 2 000 dollars (1 460 euros) par salarié non couvert, que l’Etat assurerait alors à sa charge.
Parmi les propositions nouvelles, figurent aussi la promotion des médicaments génériques et l’interdiction pour les laboratoires de manœuvrer pour empêcher leur mise sur le marché. Enfin, des crédits d’impôts seraient alloués aux ménages les plus faibles.
Au total, la réforme coûterait 950 milliards de dollars (697 milliards d’euros) étalés sur dix ans. Elle serait entièrement financée, permettant même de rogner les dépenses de santé de 100 milliards de dollars sur la décennie. L’imposition des bénéfices des professionnels de la santé (dont les compagnies d’assurances) rapporterait à elle seule 110 milliards de dollars.
La stratégie mise en place par M. Obama vise à mettre le Parti républicain – surnommé par lui le parti du "non systématique" –, en porte à faux avec l’opinion publique. Des sondages récents montrent en effet que celle-ci soutient une réforme de la santé et qu’elle reproche à l’opposition son attitude d’obstruction.
"UN MAXIMUM DE FLEXIBILITÉ"
Officiellement, les républicains vilipendent une réforme qui "augmentera les impôts, tuera l’emploi", et exigent de "tout reprendre de zéro". Leur chef à la Chambre, John Boehner (Ohio), a traité le plan Obama de "mainmise massive de l’Etat sur la santé" des citoyens. Il a dénoncé le "sommet" de jeudi comme "une publicité commerciale" démocrate. Pourtant, les républicains y seront présents quitte à faire un esclandre à la première occasion. Ils ne peuvent apparaître comme refusant toute amélioration de la situation des Américains.
Le président, en les conviant à ce débat télévisé, entend exposer la vacuité de leurs propositions. Et ensuite? En soirée, lundi, cinq sénateurs républicains ont enfreint la discipline de parti et voté une loi d’aide à l’emploi… Soit M. Obama parvient à élargir la faille en jouant sur la crainte des républicains modérés de voir leur parti marginalisé par son "non systématique". Soit il n’y parvient pas et, misant sur un regain de soutien de l’opinion, il cherche à passer en force. Une option procédurale, dite "de réconciliation", permettrait en effet à la majorité démocrate de contourner l’obstruction au Sénat et de faire adopter une loi à la majorité simple de 51 sénateurs.
Si les républicains optent pour le rejet en bloc du plan, M. Obama usera-t-il de l’arme de la "réconciliation"? Lundi soir, un porte-parole, Dan Pfeiffer, a indiqué que la Maison Blanche se réservait "le maximum de flexibilité au cas où l’opposition décidait [de] barrer la voie à une réforme de la santé". Autant dire qu’elle n’exclut pas le passage en force.
Sylvain Cypel

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