En présence de 3 membres du gouvernement : Ouverture du 2e colloque international sur l'Imzad à Tamanrasset
Un colloque international sur l’Imzad s'est ouvert jeudi à l’Université Hadj Moussa Akhamok de Tamanrasset avec pour objectif la réhabilitation et la préservation de l’instrument ancestral. La manifestation a été rehaussée par la présence, lors de la cérémonie d’ouverture, de M. Chakib Khelil, ministre de l'Energie et des Mines, Mme Souad Bendjabellah, ministre chargée de la Recherche scientifique, et de Mme Nouara Saâdia Djaâfar, ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine. Plusieurs exposés et communications sont projetés à ce colloque qui vise, dans sa deuxième édition, à réhabiliter la pratique de cet instrument de musique, l’un des symboles de la culture touaregue. Parmi les communications et thèmes d'ateliers inscrits au programme, "la touche culturelle féminine, entre authenticité et modernité", "l'Imzad et l'identité", "l'Imzad au Mali", "Sauver l'Imzad", "la créativité dans la musique Imzad" et "la stratégie de préservation du patrimoine musical traditionnel algérien". Des séances de manipulation de l'instrument Imzad seront données, en marge de la rencontre, par des troupes féminines locales. La rencontre est initiée par "Sauver l’imzad", une association créée en 2003 et œuvrant à la préservation du patrimoine immatériel de la culture locale. Une représentante du ministère de la Culture a qualifié le colloque "d’important" tout en rappelant le rôle de la femme targuie dans la pratique de l’instrument Imzad. Mme Bendjabellah a évoqué, de son côté, le "rapprochement des régions", appelant les universitaires et les acteurs du mouvement associatifs à s’impliquer afin de relever les défis induits par ce rapprochement et préserver la culture locale ancestrale, les spécificités culturelles et la mémoire nationale. M. Khelil a tenu, à cette occasion, à rappeler la politique engagée par son secteur en direction de la culture. Le 2e colloque international sur l’Imzad, qui se poursuivra jusqu'à samedi prochain, est animé par des chercheurs, algériens et étrangers. Une exposition d’arts plastiques et un atelier de peinture, des concerts de chants et un défilé de mode en clôture de la manifestation, ainsi que le lancement du projet de réalisation de "Dar Imzad" (maison de l'Imzad), sont projetés en marge de la rencontre. La 1ère édition de ce colloque s'était déroulée du 31 mars au 03 avril 2005 à Tamanrasset, avait pour objectif la réhabilitation et la préservation de l’instrument Imzad.
Ils ont dit
Mme Caroline Card Wendt, professeur d’ethno-musique à l’Université d’Indianapolis (Etats-Unis), a, dans un exposé intitulé "Quelques observations sur l’identité touareg et les jeux d’Imzad", évoqué ses recherches en matière de musique targuie effectuées dans la région de l’Ahaggar. Faisant la présentation de quatre femmes musiciennes d'Imzad, à l’image de Jima Ajo wult Emini d’Agadès (Niger), Bouchit bent Loki Ag Amilan de l’Ahhagar, ainsi que les joueuses Dameila et Tinjo, Mme Wendt a insisté sur la fonction de l’Imzad comme instrument d’expression féminine. L'intervenante, qui a fait ces observations et des enregistrements durant les années 70 à Tamanrasset, puis en ayant recours à des enregistrements radiophoniques remontant à 1950, a axé également son intervention sur l’évolution de l’instrument Imzad, par comparaison au violon. Mme Wendt a également mis en exergue les valeurs traditionnelles véhiculées par la pratique de l’Imzad, appelant de ses vœux à donner à l’instrument, l’un des symboles de la culture touarègue, la possibilité de se développer. Les autres communications présentées hier ont porté sur une recherche ethnolinguistique de l'algérien Mohamed Aghli Zakaria, intitulée "Inzad/Imzad : slogan pour une identité menacée", un "aperçu sur l'Imzad au mali" du Dr. Eda Bernard de Berlin, et "des générations d'Imzad pour la région de Azouad" du Dr. François Boriel du Musée de Neuchâtel (France). l Pour rappel, le 1er colloque international d’Imzad s"était tenu à Tamanrasset du 31 mars au 03 avril 2005.
Ils ont dit
Mme Caroline Card Wendt, professeur d’ethno-musique à l’Université d’Indianapolis (Etats-Unis), a, dans un exposé intitulé "Quelques observations sur l’identité touareg et les jeux d’Imzad", évoqué ses recherches en matière de musique targuie effectuées dans la région de l’Ahaggar. Faisant la présentation de quatre femmes musiciennes d'Imzad, à l’image de Jima Ajo wult Emini d’Agadès (Niger), Bouchit bent Loki Ag Amilan de l’Ahhagar, ainsi que les joueuses Dameila et Tinjo, Mme Wendt a insisté sur la fonction de l’Imzad comme instrument d’expression féminine. L'intervenante, qui a fait ces observations et des enregistrements durant les années 70 à Tamanrasset, puis en ayant recours à des enregistrements radiophoniques remontant à 1950, a axé également son intervention sur l’évolution de l’instrument Imzad, par comparaison au violon. Mme Wendt a également mis en exergue les valeurs traditionnelles véhiculées par la pratique de l’Imzad, appelant de ses vœux à donner à l’instrument, l’un des symboles de la culture touarègue, la possibilité de se développer. Les autres communications présentées hier ont porté sur une recherche ethnolinguistique de l'algérien Mohamed Aghli Zakaria, intitulée "Inzad/Imzad : slogan pour une identité menacée", un "aperçu sur l'Imzad au mali" du Dr. Eda Bernard de Berlin, et "des générations d'Imzad pour la région de Azouad" du Dr. François Boriel du Musée de Neuchâtel (France). l Pour rappel, le 1er colloque international d’Imzad s"était tenu à Tamanrasset du 31 mars au 03 avril 2005.
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