Le pari
Par : Omar Ouali
Il ne s’agit pas de faire la fine bouche, d’autant que l’administration reste un des traditionnels gisements d’emplois, mais c’est dans le secteur économique industriel que la dynamique de l’emploi doit trouver sa concrétisation.
La loi de finances 2010 porte une marque sociale très prononcée qui traduit au demeurant les engagements du président Bouteflika à fouetter l’emploi en créant d’ici à 2014 – fin de son troisième mandat – trois millions de postes de travail. Soit un ratio de 600 000 postes l’an. Un pari certes généreux, mais qui exige une forte dose de volontarisme politique pour être traduit dans les chiffres. Les vrais, s’entend et pas ceux de Djamel Ould-Abbès.C’est certainement dans ce cadre qu’il convient d’inscrire les 59 500 emplois annoncés hier par le ministère des finances pour une enveloppe globale de 42,6 milliards de dinars.Outre le fait de constituer une bouffée d’oxygène pour ces millions de jeunes qui attendent depuis des années d’accéder au monde du travail, ces emplois seront d’un apport certain dans l’amélioration des performances des quatorze départements ministériels concernés par ce recrutement. Faut-il encore que la formation de ces futurs salariés le permette.Il ne s’agit pas de faire la fine bouche, d’autant que l’administration reste un des traditionnels gisements d’emplois, mais c’est dans le secteur économique industriel que la dynamique de l’emploi doit trouver sa concrétisation.L’option des pouvoirs publics, dans le cadre de la nouvelle stratégie industrielle de renflouer certaines entreprises publiques, pour en faire des champions, est une garantie sûre de l’emploi. Comme le sera également une nouvelle politique de la PME/PMI avec des facilitations diverses et des aménagements fiscaux.Mais pour atteindre l’objectif de trois millions d’emplois alors que les effets de la crise économique sont toujours là, c’est un véritable plan Marshall qui doit être mis en branle. C’est à ce prix qu’il sera possible de donner à ces milliers d’algériens, qui se suicident collectivement en mer, en tentant de gagner l’eldorado européen, un horizon, une espérance
La loi de finances 2010 porte une marque sociale très prononcée qui traduit au demeurant les engagements du président Bouteflika à fouetter l’emploi en créant d’ici à 2014 – fin de son troisième mandat – trois millions de postes de travail. Soit un ratio de 600 000 postes l’an. Un pari certes généreux, mais qui exige une forte dose de volontarisme politique pour être traduit dans les chiffres. Les vrais, s’entend et pas ceux de Djamel Ould-Abbès.C’est certainement dans ce cadre qu’il convient d’inscrire les 59 500 emplois annoncés hier par le ministère des finances pour une enveloppe globale de 42,6 milliards de dinars.Outre le fait de constituer une bouffée d’oxygène pour ces millions de jeunes qui attendent depuis des années d’accéder au monde du travail, ces emplois seront d’un apport certain dans l’amélioration des performances des quatorze départements ministériels concernés par ce recrutement. Faut-il encore que la formation de ces futurs salariés le permette.Il ne s’agit pas de faire la fine bouche, d’autant que l’administration reste un des traditionnels gisements d’emplois, mais c’est dans le secteur économique industriel que la dynamique de l’emploi doit trouver sa concrétisation.L’option des pouvoirs publics, dans le cadre de la nouvelle stratégie industrielle de renflouer certaines entreprises publiques, pour en faire des champions, est une garantie sûre de l’emploi. Comme le sera également une nouvelle politique de la PME/PMI avec des facilitations diverses et des aménagements fiscaux.Mais pour atteindre l’objectif de trois millions d’emplois alors que les effets de la crise économique sont toujours là, c’est un véritable plan Marshall qui doit être mis en branle. C’est à ce prix qu’il sera possible de donner à ces milliers d’algériens, qui se suicident collectivement en mer, en tentant de gagner l’eldorado européen, un horizon, une espérance
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