La nouvelle politique économique choisie par le gouvernement a été au centre de la rencontre qui a regroupé, jeudi, une délégation du Forum des chefs d'entreprise (FCE), conduite par son président, Réda Hamiani, avec le Premier ministre Ahmed Ouyahia. La volonté d'accorder une place particulière au renforcement des capacités de production de l'entreprise algérienne a également été évoquée par les deux parties. Selon le Premier ministre, les entreprises nationales vont bénéficier d'une mise à niveau vigoureuse. Cette mise à niveau va concerner 20 000 PME/PMI sur cinq ans. Une enveloppe importante a été dégagée pour cette opération. Les PME seront également concernées par les gros contrats liés à la dépense publique. Il est prévu, dans ce contexte, une politique de coopération entre les groupes étrangers bénéficiaires de ces contrats et des entreprises locales. Pour les contrats de moyenne importance, la priorité est donnée à l'entreprise algérienne dans les appels d'offres. Une autre rencontre est prévue, dans ce contexte, avec le ministre des Finances, en janvier prochain, pour étudier avec ses services les aménagements qui peuvent être accordés à l'entreprise algérienne par rapport au financement des importations de matières premières et de pièces de rechange, avec le souci de faciliter au maximum la mise en œuvre de ces instruments de crédit. "Il y a une volonté de se mettre autour d'une table pour discuter et trouver les meilleures solutions aux entreprises. Dans le cadre de cette volonté de concertation, le Premier ministre a invité le FCE à participer activement à cette politique de proximité avec les pouvoirs publics, en intégrant le cadre actuel de la Tripartite qui, à l'avenir, prendra en charge l'ensemble des préoccupations des entreprises en associant toutes les structures et acteurs concernés : Premier ministère, ministères, syndicats et organisations patronales", expliquera, Hamiani, dans un entretien avec le quotidien électronique "toutsurlalgerie". Concernant les dernières mesures de la LFC 2009, le Premier ministre demeure catégorique, notamment, sur celles relatives à la structure de l'investissement et la lettre de crédit pour le paiement des importations qui seront, selon Ouyahia, maintenus. "Mais des consignes seront données aux banques, douanes et autres structures pour que l'entreprise algérienne ne soit pas bloquée" dira Hamiani. "Le Premier ministre a insisté sur l'emprise de l'économie pétrolière sur le mode de fonctionnement de notre économie en souhaitant une prise de conscience urgente de l'ensemble de la société civile, y compris les chefs d'entreprise, sur la nécessité de diminuer progressivement le poids et l'influence de cette rente pour la substituer par une véritable création de richesses émanant des entreprise" conclut Hamiani. D'autre questions ont été, par ailleurs, débattues, lors de cette rencontre, liées notamment à l'environnement économique, tels que le foncier industriel, le financement des entreprises, l'ouverture commerciale et l'investissement d'une manière générale. Lotfi C.
Saturday, December 26, 2009
Priorité aux entreprises algériennes
La nouvelle politique économique choisie par le gouvernement a été au centre de la rencontre qui a regroupé, jeudi, une délégation du Forum des chefs d'entreprise (FCE), conduite par son président, Réda Hamiani, avec le Premier ministre Ahmed Ouyahia. La volonté d'accorder une place particulière au renforcement des capacités de production de l'entreprise algérienne a également été évoquée par les deux parties. Selon le Premier ministre, les entreprises nationales vont bénéficier d'une mise à niveau vigoureuse. Cette mise à niveau va concerner 20 000 PME/PMI sur cinq ans. Une enveloppe importante a été dégagée pour cette opération. Les PME seront également concernées par les gros contrats liés à la dépense publique. Il est prévu, dans ce contexte, une politique de coopération entre les groupes étrangers bénéficiaires de ces contrats et des entreprises locales. Pour les contrats de moyenne importance, la priorité est donnée à l'entreprise algérienne dans les appels d'offres. Une autre rencontre est prévue, dans ce contexte, avec le ministre des Finances, en janvier prochain, pour étudier avec ses services les aménagements qui peuvent être accordés à l'entreprise algérienne par rapport au financement des importations de matières premières et de pièces de rechange, avec le souci de faciliter au maximum la mise en œuvre de ces instruments de crédit. "Il y a une volonté de se mettre autour d'une table pour discuter et trouver les meilleures solutions aux entreprises. Dans le cadre de cette volonté de concertation, le Premier ministre a invité le FCE à participer activement à cette politique de proximité avec les pouvoirs publics, en intégrant le cadre actuel de la Tripartite qui, à l'avenir, prendra en charge l'ensemble des préoccupations des entreprises en associant toutes les structures et acteurs concernés : Premier ministère, ministères, syndicats et organisations patronales", expliquera, Hamiani, dans un entretien avec le quotidien électronique "toutsurlalgerie". Concernant les dernières mesures de la LFC 2009, le Premier ministre demeure catégorique, notamment, sur celles relatives à la structure de l'investissement et la lettre de crédit pour le paiement des importations qui seront, selon Ouyahia, maintenus. "Mais des consignes seront données aux banques, douanes et autres structures pour que l'entreprise algérienne ne soit pas bloquée" dira Hamiani. "Le Premier ministre a insisté sur l'emprise de l'économie pétrolière sur le mode de fonctionnement de notre économie en souhaitant une prise de conscience urgente de l'ensemble de la société civile, y compris les chefs d'entreprise, sur la nécessité de diminuer progressivement le poids et l'influence de cette rente pour la substituer par une véritable création de richesses émanant des entreprise" conclut Hamiani. D'autre questions ont été, par ailleurs, débattues, lors de cette rencontre, liées notamment à l'environnement économique, tels que le foncier industriel, le financement des entreprises, l'ouverture commerciale et l'investissement d'une manière générale. Lotfi C.
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