Le solaire donne au Maroc une visibilité mondiale
,7 milliards de dirhams pour 5 projets marocainsCEUX qui, dans les colloques, qualifient l’Union pour la Méditerranée (UPM) de «projet mort-né» devront revoir leurs tablettes. Initié par le président français Nicolas Sarkozy, le chantier est en marche, particulièrement sur le plan technique. Une mission UPM, rattachée à la présidence, travaille à l’arraché pour que 2010 soit l’année de la mise en œuvre de cet ambitieux projet. Un calendrier est déjà établi. Le secrétariat général sera installé prochainement ainsi que les structures de cette organisation régionale. Ainsi, des réunions des 43 acteurs du pourtour méditerranéen sont programmées. Considérées comme des moments forts, les rencontres du Caire du mois de février prochain sera consacrée à l’énergie et de mars à l’environnement… Si 2008 a servi à identifier les thèmes d’intervention, 2009 a permis de se concentrer sur les financements et les projets. 2010 verra le démarrage de près de 50 projets. Mais avant que le secrétariat général de l’UPM ne soit opérationnel, les projets ont été orientés vers les institutions financières. Rien que pour le secteur de l’environnement, 70 projets sont sur la table pour une enveloppe de 5 milliards d’euros à l’horizon 2020. Le Maroc s’est vu accorder 500 millions d’euros, soit 5,7 milliards de DH pour 5 projets dans l’eau et l’environnement. Certains comme le projet de la dépollution de la baie de Nador a déjà démarré. D’autres vont suivre tels que les déchets urbains, industriels et le traitement des eaux. Mais celui qui focalise le plus l’attention de l’UPM et de la communauté internationale est incontestablement le projet de production de l’énergie solaire sur 5 sites au Maroc. Présenté au Souverain début novembre dernier, le projet de production de 2.000 mégawatts positionne déjà le Maroc sur le solaire en lui donnant une visibilité mondiale. La garde rapprochée du président français est unanime pour affirmer que le projet bénéficiera des financements mobilisés dans le cadre de l’UPM. Ainsi, plusieurs institutions internationales comme la BEI, l’AFD, la KFW et la Banque mondiale sont engagées à financer les projets identifiés à hauteur de 20 milliards d’euros sous forme de prêts. Les fonds propres interviendront à hauteur de 2 milliards d’euros. Tous ces fonds vont converger vers le projet solaire marocain, note une source proche du dossier. Les concours d’autres instruments de développement propre comme les crédits carbone ne seront pas en reste. En plus, un fonds carbone européen est en cours de montage. A cela s’ajoutent les électrons verts: les produits du Sud, potentiellement exportables vers le Nord, bénéficieront de transferts d’obligations. Les appels d’offres pour la réalisation des 5 sites d’énergie solaire seront lancés au cours de 2010. Les entreprises soumissionnaires disposeront de ces différents mécanismes. En tout cas, l’AFD mettra 1 milliard d’euros sur la table dans les années à venir. Il y a deux semaines, un fonds de la Banque mondiale a décidé d’accorder des dons aux projets présentés dans le cadre de l’UPM à hauteur de 150 millions d’euros.Il est à rappeler que le transport sera également traité. Pour le Maroc, il s’agit de la ligne à grande vitesse devant relier Tanger à Marrakech, via Casablanca. La BEI sera partie prenante dans la première (Tanger-Casablanca) et dans la deuxième tranche (Casablanca-Marrakech). Les études de faisabilité sont en cours. Le maritime n’est pas en reste. Au niveau des projets régionaux, les autoroutes de la mer pour les fruits et légumes devront relier Agadir à Port-Vendres dans le sud de la France.
SG: La Jordanie candidate
IL est à rappeler qu’au niveau du secrétariat général, seule la candidature de la Jordanie est pour l’heure sur la table. Si un autre pays manifeste un intérêt, les 43 pays de l’UPM choisiront qui sera secrétaire général. Le mandat sera de trois ans. Le secrétaire général sera appuyé par 6 sous-secrétaires généraux venant d’autres pays comme l’Italie, la Turquie, Israël, la Palestine, Malte et la Grèce. Pour une source proche du dossier, techniquement, le travail avance bien. C’est au niveau politique que les partenaires ont rencontré quelques difficultés. C’est pourquoi la mise en place d’une organisation régionale est un vrai défi. L’approche par projets et infrastructures, très chère au président français Nicolas Sarkozy, fait référence à la construction lente de l’Union européenne. Cette dernière était née sur le charbon et l’acier. Mohamed CHAOUI
SG: La Jordanie candidate
IL est à rappeler qu’au niveau du secrétariat général, seule la candidature de la Jordanie est pour l’heure sur la table. Si un autre pays manifeste un intérêt, les 43 pays de l’UPM choisiront qui sera secrétaire général. Le mandat sera de trois ans. Le secrétaire général sera appuyé par 6 sous-secrétaires généraux venant d’autres pays comme l’Italie, la Turquie, Israël, la Palestine, Malte et la Grèce. Pour une source proche du dossier, techniquement, le travail avance bien. C’est au niveau politique que les partenaires ont rencontré quelques difficultés. C’est pourquoi la mise en place d’une organisation régionale est un vrai défi. L’approche par projets et infrastructures, très chère au président français Nicolas Sarkozy, fait référence à la construction lente de l’Union européenne. Cette dernière était née sur le charbon et l’acier. Mohamed CHAOUI
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