Entreprises algériens et italiens

Rencontre à Alger entre des chefs d'entreprises algériens et italiens : Un intérêt particulier au marché algérien L’Institut italien du commerce extérieur et la Chambre de commerce de Milan ont organisé, hier, à Alger, des rencontres entre des chefs d'entreprises italiens et algériens, dans le but de nouer des partenariats entre les deux parties. Ces rencontres "Be to Be", qui s'étalent sur deux jours, se tiennent à la faveur d'une visite à Alger d'une délégation de treize hommes d'affaires italiens représentant des PME relevant de plusieurs secteurs d'activités, a indiqué à l'APS la coordinatrice de la chambre de commerce de Milan pour la Méditerranée, Mlle Agnès Randriamaisto. ''Les entreprises italiennes accordent un intérêt particulier au marché algérien. Elles considèrent l'Algérie comme le pays phare de la région nord africaine en matière de potentiel économique et d'opportunités d'investissements'', souligne-t-elle ajoutant que la chambre de commerce de Milan s'est vue obligée, vu la forte demande de participation des entreprises italiennes, de plafonner le nombre de participants pour des raisons logistiques. Selon elle, les entreprises italiennes présentes à cette rencontre n'ambitionnent pas d'écouler leurs marchandises sur le marché algérien, ''mais plutôt à monter des joint-ventures avec des partenaires algériens dans des secteurs diverses''. Ces PME italiennes "espèrent trouver des opérateurs algériens qui les accompagneront sur les marchés national et régional dans le cadre de partenariats durables". Les chefs d'entreprises italiens participants activent dans divers secteurs tels que la métallurgie, l'industrie du plastique, les télécommunications et la fabrication de bonbonnes pour GPL et pour gaz réfrigérant. Il est à rappeler que l'Algérie a proposé à l'Italie une feuille de route qui va encadrer la coopération entre les PME italiennes et algériennes, et qui s'inscrit dans le moyen terme jusqu'à 2013. Sur le plan commercial, l'Italie a été classée deuxième client de l'Algérie en 2008 avec 11,9 milliards de dollars, et son deuxième fournisseur avec 4,34 milliards de dollars.