Premières Journées cinématographiques du cinéma amazigh de Barcelone
Voila que le film amazigh n'est pas seulement l'apanage d'un lieu (Tizi Ouzou) où les pouvoirs publics l'ont cantonné cette année, et intéresse outre mer. C'est ainsi que cette semaine se sont déroulées dans la capitale espagnole, Barcelone, les premières journées cinématographiques du film amazigh. A l'affiche pour représenter l'Algérie, y avait " Mimezrane " de Ali Mouzaoui qui a déjà raflé pleins de prix notamment au festival du film d'Agadir et au festival du film itinérant amazigh fixé cette année et pour de bon à Tizi Ouzou. Ce récit relate l'histoire d'une jolie fille, ainsi nommée pour la beauté de ses tresses qui, malgré la pauvreté, vécut en son village une enfance paisible en compagnie de son ami Hennouche, jusqu'au jour où ce dernier, sur sollicitation de sa copine, brûla un horrible épouvantail planté dans un champ pour effrayer les oiseaux.La beauté sublime de l'enfant orpheline attirait sur elle la jalousie des filles du village qui lui faisaient endurer de multiples déboires, car ne pouvant rivaliser avec elle malgré les beaux atouts dont elles se paraient, contrastant singulièrement avec les guenilles de la belle. Mais Hennouche est toujours à ses côtés pour la consoler et la réconforter. Devenus adultes, leur amitié évolua en amour. Cependant, en demandant la main de sa dulcinée, Hennouche découvrit que celle-ci avait été frappée d'une malédiction, l'ayant condamnée à la stérilité, tant qu'elle ne porterait pas les deux bracelets de la fécondité enfouis, l'un, dans les neiges du Djurdjura, sous la garde de Ouaghzene (l'ogre), l'autre est porté par une gazelle, vivant dans un désert lointain. Le soupirant promit à sa bien- aimée de lui rapporter ces deux anneaux magiques. Réussira t-il dans cette périlleuse entreprise ? Le film était financé par le Fonds du développement des technologies et des industries cinématographiques (FDATIC) et le budget de l'année "Alger, capitale de la culture arabe". En collaboration avec L'École de Cinéma de Barcelone "ECIB", l'Observatoire catalan de la langue amazighe "CLA" ces journées de cinéma amazigh à Barcelone, ont été organisées en présence de nombreux amazighophones de la méditerranée. Du côté des projections, ladite rencontre était une opportunité pour le grand public pour découvrir encore une fois les films amazighs qui ont brillé dans différentes festivités. Au menu, le cinéma en expression Soussi avec la projection du film "Tizza wul" (les arêtes du cœur) de Hicham Ayouch. Le cinéma rifain était également au rendez-vous avec la projection de 3 cours métrages, " Aller Simple ", " Muslims in a Church " de Zakaria Bakkali et " Sellam Demetan ", de Mohamed Amin Benamraoui. Il est à signaler que des débats seront ouverts autour de ces films qui seront animés par des spécialistes en la matière. C'est ainsi que le poète et écrivain Amazigh résident en catalogne, " Salem Zenia " a donné une conférence sur " La langue amazighe et le défi de nouveaux genres d'expressions : la littérature écrite et le cinéma " alors que la table ronde sur " Le Cinéma et conscience identitaire dans les langues minorisées, le cas de l'amazigh et le catalan " a été animée par de grands cinéastes qui ont tenté chacun de leur côté de réfléchir à ce courant cinématographique minoritaire qui est né à peu près dans les années 90.
Par Rebouh H.
Voila que le film amazigh n'est pas seulement l'apanage d'un lieu (Tizi Ouzou) où les pouvoirs publics l'ont cantonné cette année, et intéresse outre mer. C'est ainsi que cette semaine se sont déroulées dans la capitale espagnole, Barcelone, les premières journées cinématographiques du film amazigh. A l'affiche pour représenter l'Algérie, y avait " Mimezrane " de Ali Mouzaoui qui a déjà raflé pleins de prix notamment au festival du film d'Agadir et au festival du film itinérant amazigh fixé cette année et pour de bon à Tizi Ouzou. Ce récit relate l'histoire d'une jolie fille, ainsi nommée pour la beauté de ses tresses qui, malgré la pauvreté, vécut en son village une enfance paisible en compagnie de son ami Hennouche, jusqu'au jour où ce dernier, sur sollicitation de sa copine, brûla un horrible épouvantail planté dans un champ pour effrayer les oiseaux.La beauté sublime de l'enfant orpheline attirait sur elle la jalousie des filles du village qui lui faisaient endurer de multiples déboires, car ne pouvant rivaliser avec elle malgré les beaux atouts dont elles se paraient, contrastant singulièrement avec les guenilles de la belle. Mais Hennouche est toujours à ses côtés pour la consoler et la réconforter. Devenus adultes, leur amitié évolua en amour. Cependant, en demandant la main de sa dulcinée, Hennouche découvrit que celle-ci avait été frappée d'une malédiction, l'ayant condamnée à la stérilité, tant qu'elle ne porterait pas les deux bracelets de la fécondité enfouis, l'un, dans les neiges du Djurdjura, sous la garde de Ouaghzene (l'ogre), l'autre est porté par une gazelle, vivant dans un désert lointain. Le soupirant promit à sa bien- aimée de lui rapporter ces deux anneaux magiques. Réussira t-il dans cette périlleuse entreprise ? Le film était financé par le Fonds du développement des technologies et des industries cinématographiques (FDATIC) et le budget de l'année "Alger, capitale de la culture arabe". En collaboration avec L'École de Cinéma de Barcelone "ECIB", l'Observatoire catalan de la langue amazighe "CLA" ces journées de cinéma amazigh à Barcelone, ont été organisées en présence de nombreux amazighophones de la méditerranée. Du côté des projections, ladite rencontre était une opportunité pour le grand public pour découvrir encore une fois les films amazighs qui ont brillé dans différentes festivités. Au menu, le cinéma en expression Soussi avec la projection du film "Tizza wul" (les arêtes du cœur) de Hicham Ayouch. Le cinéma rifain était également au rendez-vous avec la projection de 3 cours métrages, " Aller Simple ", " Muslims in a Church " de Zakaria Bakkali et " Sellam Demetan ", de Mohamed Amin Benamraoui. Il est à signaler que des débats seront ouverts autour de ces films qui seront animés par des spécialistes en la matière. C'est ainsi que le poète et écrivain Amazigh résident en catalogne, " Salem Zenia " a donné une conférence sur " La langue amazighe et le défi de nouveaux genres d'expressions : la littérature écrite et le cinéma " alors que la table ronde sur " Le Cinéma et conscience identitaire dans les langues minorisées, le cas de l'amazigh et le catalan " a été animée par de grands cinéastes qui ont tenté chacun de leur côté de réfléchir à ce courant cinématographique minoritaire qui est né à peu près dans les années 90.
Par Rebouh H.
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