COUP D’ENVOI DE LA 4e EDITION DU FESTIVAL INTERNATIONAL DE MUSIQUE ANDALOUSE ET DES MUSIQUES ANCIENNES
Passerelles
Par : Sara Kharfi
La grâce et l’agilité étaient au rendez-vous durant la prestation de l’ensemble régional de Tlemcen ; la beauté et l’harmonie n’ont pas manqué à la prestation de Ross Daly Quartet.
Avant-hier soir, la salle Ibn Zeydoun a abrité la soirée d’ouverture de la 4e édition du Festival international de musique andalouse et des musiques anciennes, qui durera jusqu’au 30 décembre prochain. Présente et complètement émerveillée par le spectacle, la ministre de la Culture, Khalida Toumi, a insisté sur la transmission de ce patrimoine partagé par l’ensemble des pays du Maghreb. Selon la ministre, notre véritable patrimoine est l’andalou, mais il faut le transmettre, aux jeunes notamment ; et le Festival à présent pérenne, œuvre en ce sens. “Il faut bâtir des passerelles entre cette musique classique algérienne et les musiques anciennes du monde”, a-t-elle ajouté. Après une brève présentation du commissaire du festival, Rachid Guerbas, place à la musique ave l’Ensemble régional de Tlemcen, qui a animé la première partie. L’ensemble, composé de dix-sept musiciens et dirigé par le jeune violoniste Yacine Hammas, a interprété une nouba entière dans le mode zidane. Quarante-cinq minutes de pur bonheur qui ont enchanté le public. Ce dernier, réactif, a répondu aux prouesses vocales des solistes et aux solos des musiciens par des applaudissements nourris. L’interprétation de l’ensemble a donc conquis les spectateurs, très nombreux, même si certains fidèles du festival, ont estimé que leur prestation de l’année dernière était encore meilleure. Mais il n’est pas toujours évident d’inaugurer un festival, et en présence d’officiels et de connaisseurs. Ce qui importe le plus est que la grâce et l’agilité de l’école de Tlemcen étaient au rendez-vous. Après une pause de quelques minutes, Ross Daly Quartet a rejoint la scène, pour ainsi achever la soirée en beauté. Venu tout droit d’Irlande, ce quatuor mené par Ross Daly a déjà participé à ce festival dans sa deuxième édition en 2007. Avec un style inclassable, des influences multiples, des instruments originaux, des interprètes virtuoses et des compositions entraînantes et bien qu’elle ne suscite pas en le spectateur et/ou auditeur l’envie de danser, la musique crétoise de ce quartet libère l’esprit, engourdit le corps, enchante l’âme et éveille les sens. La musique crétoise de Ross Daly Quartet a eu un effet thérapeutique sur la salle. Une belle soirée somme toute, durant laquelle les amoureux de l’andalou ont trouvé du bonheur. En outre, des conférences seront organisées durant ce festival et porteront sur des thèmes relatifs à l’andalou. De plus, celles-ci seront organisées dans l’après-midi, contrairement à l’édition précédente, où les conférences et tables rondes étaient organisées le matin. Le public ne venait presque jamais à cause de ces horaires. Par ailleurs, ce festival qui se poursuivra jusqu’au 30 décembre prochain, n’a plus rien à prouver, puisqu’il est bien installé et que le public est fidèle et toujours au rendez-vous. Ce qui compte à présent, c’est de transmettre le savoir et l’expérience. Il faut que le Festival serve de passerelle, pour que la musique andalouse algérienne (et maghrébine) passe à l’universel. Si la musique est universelle par définition, elle doit donc toucher tous ceux qui l’écoutent, même s’ils ne partagent ni la langue ni la culture de ceux qui la pratiquent. La formation est importante, l’expérience aussi. Les participants et organisateurs du festival ont acquis les deux, donc à eux de les transmettre
Avant-hier soir, la salle Ibn Zeydoun a abrité la soirée d’ouverture de la 4e édition du Festival international de musique andalouse et des musiques anciennes, qui durera jusqu’au 30 décembre prochain. Présente et complètement émerveillée par le spectacle, la ministre de la Culture, Khalida Toumi, a insisté sur la transmission de ce patrimoine partagé par l’ensemble des pays du Maghreb. Selon la ministre, notre véritable patrimoine est l’andalou, mais il faut le transmettre, aux jeunes notamment ; et le Festival à présent pérenne, œuvre en ce sens. “Il faut bâtir des passerelles entre cette musique classique algérienne et les musiques anciennes du monde”, a-t-elle ajouté. Après une brève présentation du commissaire du festival, Rachid Guerbas, place à la musique ave l’Ensemble régional de Tlemcen, qui a animé la première partie. L’ensemble, composé de dix-sept musiciens et dirigé par le jeune violoniste Yacine Hammas, a interprété une nouba entière dans le mode zidane. Quarante-cinq minutes de pur bonheur qui ont enchanté le public. Ce dernier, réactif, a répondu aux prouesses vocales des solistes et aux solos des musiciens par des applaudissements nourris. L’interprétation de l’ensemble a donc conquis les spectateurs, très nombreux, même si certains fidèles du festival, ont estimé que leur prestation de l’année dernière était encore meilleure. Mais il n’est pas toujours évident d’inaugurer un festival, et en présence d’officiels et de connaisseurs. Ce qui importe le plus est que la grâce et l’agilité de l’école de Tlemcen étaient au rendez-vous. Après une pause de quelques minutes, Ross Daly Quartet a rejoint la scène, pour ainsi achever la soirée en beauté. Venu tout droit d’Irlande, ce quatuor mené par Ross Daly a déjà participé à ce festival dans sa deuxième édition en 2007. Avec un style inclassable, des influences multiples, des instruments originaux, des interprètes virtuoses et des compositions entraînantes et bien qu’elle ne suscite pas en le spectateur et/ou auditeur l’envie de danser, la musique crétoise de ce quartet libère l’esprit, engourdit le corps, enchante l’âme et éveille les sens. La musique crétoise de Ross Daly Quartet a eu un effet thérapeutique sur la salle. Une belle soirée somme toute, durant laquelle les amoureux de l’andalou ont trouvé du bonheur. En outre, des conférences seront organisées durant ce festival et porteront sur des thèmes relatifs à l’andalou. De plus, celles-ci seront organisées dans l’après-midi, contrairement à l’édition précédente, où les conférences et tables rondes étaient organisées le matin. Le public ne venait presque jamais à cause de ces horaires. Par ailleurs, ce festival qui se poursuivra jusqu’au 30 décembre prochain, n’a plus rien à prouver, puisqu’il est bien installé et que le public est fidèle et toujours au rendez-vous. Ce qui compte à présent, c’est de transmettre le savoir et l’expérience. Il faut que le Festival serve de passerelle, pour que la musique andalouse algérienne (et maghrébine) passe à l’universel. Si la musique est universelle par définition, elle doit donc toucher tous ceux qui l’écoutent, même s’ils ne partagent ni la langue ni la culture de ceux qui la pratiquent. La formation est importante, l’expérience aussi. Les participants et organisateurs du festival ont acquis les deux, donc à eux de les transmettre
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