阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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Commission européenne: "Commission européenne"

Sunday, December 06, 2009

ALgerie France MEDEF



Après la visite du MEDEF : Les entreprises françaises moins frileuses ?

La semaine dernière, une forte délégation du MEDEF, le patronat français, a séjourné en Algérie. Cette délégation était présidée par Denise Parisot, ce qui constitue un indice probant de l’intérêt porté par le MEDEF à notre pays. Cette visite s’imposait pour permettre aux deux parties, française et algérienne, de discuter du présent mais aussi de l’avenir.Le partenaire français était avide de dissiper les malentendus créés par les implications de la loi de finances complémentaire 2009. Il faut dire que beaucoup d’encre a coulé à ce sujet car, l’on fait tout dire à cette loi alors que les choses étaient tout simplement claires. En effet, l’Algérie a de prendre des mesures pour renforcer les équilibres, tant internes qu’externes, résultant de la baisse drastique de ses revenus d’hydrocarbures. Ils ont chuté de moitié en 2009 par rapport à 2008. Le MEDEF, au cours de ses entretiens avec les responsables algériens, a pris acte de ces mesures et s’engage à s’y adapter à l’avenir. Cela est tout à fait normal car l’Algérie est un pays souverain et aucun pays au monde ne peut contester les décisions pour protéger ses intérêts supérieurs. Il faut souligner que ces mesures ne remettent pas en cause les principes fondamentaux qui caractérisent les choix stratégiques du pays, à savoir le respect de l’économie de marché et la liberté pour les actes d’investir et de commerce. Les partenaires étrangers l’ont bien compris et le débat est donc clos.Sur un autre plan, il est important de replacer dans son contexte, cette visite des responsables du MEDEF à Alger. Il s’agit de faire aussi le point des investissements français. Pour la partie algérienne, les résultats sont mitigés. D’ailleurs, les responsables du MEDEF l’ont admis implicitement puisqu’ils ont promis de porter le niveau des investissements à 5 milliards de dollars. L’Algérie a, à juste titre, attiré leur attention sur les formidables potentialités qu’elle recèle et donc les opportunités de faire des affaires.Les entreprises françaises ont fait preuve, jusqu’à présent, de frilosité. Les chiffres le montrent aisément : 410 entreprises et 35 000 emplois créés pour un montant global d’investissements d’environ 2 milliards de dollars. Le MEDEF lui-même a reconnu qu’il est possible de faire plus et mieux.L’Algérie a des arguments en béton pour encourager les IDE, en général et les investisseurs français, en particulier, à venir chez elle. Elle a un potentiel et ne veut plus apparaître comme un marché où l’on déverse des marchandises mais comme un partenaire stratégique, ce qui veut dire tout simplement qu’il faut s’inscrire dans la durée. C’est là, le message de l’Algérie pour ses partenaires étrangers.Mehdi C.

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