Mardi 22 Septembre 2009
Le soutien aux petites entreprises dans la "logique du partenariat "
[Fenêtre sur l'Europe]
Alors que ETI a vu reculer de 15 % la demande nationale de ses produits et services, l’entreprise, loin de réduire ses effectifs, recrute du personnel supplémentaire. L’entreprise Équipements et Techniques Industrielles (ETI), dont le siège est au Havre et qui emploie près de 80 personnes, surmonte la crise économique en élargissant ses activités à l’étranger, et ce, à l’aide d’un prêt de la BEI acheminé par la succursale locale de la Société Générale.
ETI fait partie des nombreuses petites et moyennes entreprises (PME) recevant un soutien financier de la BEI par l’intermédiaire des banques de leur pays – tel a été le cas pour près d’un million d’entreprises au cours de la seule année 2008.L’année dernière, la BEI a octroyé plus de 8 milliards d’EUR aux piliers de l’économie européenne que sont les PME, soit une hausse supérieure à 42 %. Cette année, elle accroît davantage ce soutien, dans le cadre de ses efforts visant à encourager la reprise économique.Une grande partie des clients d’ETI sont des entreprises industrielles, particulièrement en Normandie, souffrant des conséquences de la crise. Dans le pays, tous les fournisseurs de ces entreprises s’en ressentent. ETI, cependant, répond également aux besoins d’une clientèle internationale : elle importe du matériel d’une quinzaine de pays et en exporte vers autant d’autres.ETI, dont le chiffre d’affaires s’élevait à 20 millions d’EUR en 2008, dispose de quelque 15 000 articles en stock, dont le plus cher coûte plusieurs millions d’euros, dans ses locaux du Havre et dans ceux de ses succursales à Dieppe et au Petit-Quevilly. La fourniture de produits de stock n’est cependant qu’une étape intermédiaire de l’offre très spécialisée que propose l’entreprise pour mener à bien des projets d’atelier : analyse des besoins des clients, diagnostic et conseil sur le choix du matériel ; emballage et expédition d’outillage industriel, et même formation des utilisateurs.Selon Yvon Kervella, responsable Export chez ETI, la stratégie adoptée par l’entreprise, consistant à se développer à l’étranger pour compenser la chute de la demande nationale repose sur trois grands axes : l’exportation directe de matériel industriel chez un large éventail de clients, les ateliers et laboratoires techniques montés sur site pour les grands projets, et la formation professionnelle.Pour ETI, l’Algérie représente le marché principal d’exportation en général et de formation professionnelle en particulier. L’entreprise a des bureaux à Alger et a récemment mené à bien un projet pour le ministère algérien de la formation professionnelle, au cours duquel elle a travaillé avec 44 établissements d’enseignement.Ce genre de projet, qui peut prendre jusqu’à deux ans du début à la fin, n’est généralement payé qu’après achèvement. C’est la raison pour laquelle le développement à l’international d’ETI nécessitait un fonds de roulement supplémentaire. C’est également pour cette raison que la Société Générale lui a prêté 375 000 EUR sur la ligne de crédit mise en place par la BEI. Grâce au prêt de la BEI, ETI a obtenu des ressources à de meilleures conditions que celles qu’elle aurait pu trouver auprès d’autres sources. Source: Banque Européenne d'InvestissementPour plus d’informations :http://www.welcomeurope.com/
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