阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门
指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

羅伯特·舒曼先生和歐洲的“歐洲不會在一夜之間發生,也順利......”

retrouver ce média sur www.ina.fr

commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Wednesday, August 19, 2009

BNF GOOGLE





La BNF se laisse séduire par Google
Benjamin Ferran (lefigaro.fr) 18/08/2009 Farouchement opposée au projet de numérisation de livres mené par le groupe américain, la Bibliothèque nationale de France pourrait revoir sa position, pour des questions de coûts.

Des considérations financières pourraient avoir raison de l'indépendance de la Bibliothèque nationale de France. Après avoir prôné durant quatre ans une stratégie de ferme opposition à Google et encouragé le développement d'une bibliothèque numérique européenne, Europeana, la BNF discute avec le rival américain pour lui confier une partie de la coûteuse numérisation de ses œuvres. «Nos négociations avec Google pourraient aboutir d'ici à quelques mois», reconnaît Denis Bruckmann, directeur général adjoint et directeur des collections de l'établissement français, interrogé par La Tribune.
Du côté de la BNF, l'intérêt d'une telle alliance serait avant tout financier. «Pour numériser les fonds de la IIIe République, il nous faudrait entre 50 et 80 millions d'euros», justifie Denis Bruckmann. Des montants astronomiques, alors que le projet français de bibliothèque numérique, Gallica, n'est doté que d'un budget de cinq millions d'euros par an. «Nous n'arrêterons pas pour autant notre programme de numérisation. Mais, si Google peut nous permettre d'aller plus vite et plus loin, pourquoi pas ?», résume le directeur général adjoint de la BNF.
Un catalogue de dix millions de livres
Si ces négociations aboutissent, la Bibliothèque nationale de France rejoindrait plusieurs de ses homologues aux Etats-Unis, en Angleterre, en Allemagne ou en Espagne, parmi 29 bibliothèques déjà associées à Google. Pour l'heure, le groupe américain a numérisé un catalogue de 10 millions de livres (il s'était fixé un premier objectif de 15 millions), dont 1,5 million encore protégés par des droits d'auteurs, ce qui lui vaut des poursuites des maisons d'édition, en France notamment. Aux Etats-Unis, un projet d'accord avec les éditeurs est actuellement examiné par la justice.
En dépit de ces accrocs, Google est parvenu sans mal à distancer la bibliothèque numérique européenne Europeana, aux 4 millions de documents. Dans une tribune livrée au Monde en 2005, l'ancien président de la BNF, Jean-Noël Jeanneney, voyait déjà poindre un combat financier «par trop inégal». Il avait pourtant appelé à une contre-attaque, jugeant que le projet de Google marquait «le risque d'une domination écrasante de l'Amérique dans la définition de l'idée que les prochaines générations se feront du monde». «Nous le pouvons, donc nous le devons», concluait-il.
Cette collaboration ne sera en effet pas sans contrepartie. En obtenant le ralliement de la BNF, Google disposera dans le même coup d'un nouveau gisement de livres, qu'il proposera lui-même gratuitement aux internautes dans sa propre bibliothèque numérique, Google Livres. Pour l'heure, il ne tire aucun revenu de ces numérisations, puisque les pages des ouvrages des bibliothèques ne sont pas agrémentées de publicités. Le groupe américain ne cache cependant plus ses ambitions de lancer une plate-forme de vente de livres numériques, concurrente d'Amazon, en partenariat avec les éditeurs.

No comments: