Euromed, ça vous dit quelque chose ? Peut-être pas. C'est pourtant ce partenariat, à la fois économique et politique, créé par le « Processus de Barcelone » en 1995, qui sert de base à l'Union pour la Méditerranée, lancée à Paris l'an dernier par l'Union européenne à l'initiative de Nicolas Sarkozy. Et c'est dans ce cadre que Nice a accueilli hier, dans la grisaille mais sous les lambris du Palais Masséna, la République tunisienne. A commencer par son ambassadeur en France, Mohamed Raouf Najar, et le consul général à Nice, Mohamed Lamine Meherzi.
Car 2009 sera « l'année de la Tunisie à Nice ». Une année au cours de laquelle se multiplieront les manifestations, culturelles, économiques ou politiques, de ce mois-ci à décembre (1). A cela, plusieurs raisons : des liens anciens entre l'antique Nikaïa et Carthage, la présence d'une forte communauté tunisienne dans les A.-M. (40 000 personnes, dont 15 000 binationaux) et, détail souvent ignoré, une durée de vol Nice-Tunis identique à Nice-Paris.
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