Algérie est porteuse, grandement porteuse. Sa carte postale touristique représente, en fait, carrément un continent avec ses quatre saisons en une, le soleil du Grand Sud au moment où il neige à Tikjda et à Chréa, les 1 200 kilomètres de Grand Bleu et le surf sur les dunes du Sahara, tourisme culturel, tourisme cultuel, tourisme thermal, les facettes sont grandes. Les énormes potentialités sont là, latentes ne demandant et n’attendant qu’à être valorisées. Le ministère du Tourisme ne peut à lui seul relever ce défi. L’affaire du Tourisme concerne tous les secteurs et tout le monde, citoyens y compris. Le tourisme commençant par nos représentations consulaires à l’étranger, et par l’accueil des services des douanes et des polices aux frontières, passe aussi par des infrastructures hôtelières et d’hébergement dignes de ce nom, une disponibilité et un sourire permanent. Le touriste qui se rend en Algérie aura besoin de faire son change, de prendre sa douche, de prendre un taxi ou un transport collectif, de prendre un café à une terrasse ou de se restaurer en goûtant essentiellement des spécialités algériennes. C’est dire que la chaîne qui prend en charge le développement du tourisme est longue et implique l’adhésion et l’engagement de tous.
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