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Monday, April 20, 2009

Changements climatiques : le pire est évitable





Changements climatiques : le pire est évitable
(src : UCAR)
La menace liée au réchauffement climatique pourrait être largement attenuée si l'on parvenait à réduire de 70% les émissions de gaz à effet de serre au cours du siècle à venir.
Selon une nouvelle étude, il serait possible d'éviter en partie la fonte massive des glaces de l'Arctique et du permafrost, et de limiter la hausse du niveau des mers.
Cette étude a été menée par le National Centre for Atmospheric Research (NCAR). L'équipe de chercheurs a utilisé les supercalculateurs du centre pour concevoir des modèles informatiques et comparer deux scénarios : l'un prenant en compte une réduction conséquente des émissions de gaz à effet de serre dans les dix ans à venir, l'autre en laissant les émissions perdurer sans restriction.
Le scénario de réduction s'appuie sur le chiffre de 450 ppm (particule par million). Ce taux de concentration du dioxyde de carbone dans l'atmosphère provient du Climate Change Science Program, qui estime qu'il est possible d'atteindre un tel niveau si le monde adopte rapidement des pratiques et de nouvelles technogies vertes pour réduire de façon drastique les émissions.
En revanche, si rien n'est fait, les émissions sont en bonne voie pour atteindre les 750 ppm d'ici 2100.

Si le dioxyde de carbone est maintenu à un taux de 450 ppm, la température du globe devrait augmenter de 0,6°C d'ici la fin du siècle, ont révélé les modèles informatiques. Elle augmenterait de 2,2 °C si les émissions poursuivent leur cours actuel.
"Cette étude indique que nous ne pouvons plus éviter un réchauffement significatif durant ce siècle" commente Warren Washington, son principal auteur. "Mais si le monde mettait en oeuvre un tel niveau de réduction des émissions, nous pourrions stabiliser la menace de changement climatique et éviter la catastrophe."
Depuis l'époque pré-industrielle, la température a connu une hausse de 1 degré celsius dans le monde. Une grande partie de ce réchauffement est dû aux activités humaines. Dans l'atmosphère, la concentration de dioxyde de carbone a grimpé de 284 ppm à 380 ppm aujourd'hui. Les résultats de l'étude montrent qu'un réchauffement supplémentaire d'environ 1 degré celsius pourrait mener à des changements dangereux.
Selon les deux scénarios, les chercheurs ont obtenus les résultats suivants :
L'élévation du niveau des mers suite à la dilatation thermique de la température de l'eau serait de 14 centimètres, au lieu de 22 centimètres. La fonte des calottes glaciaires et des glaciers devrait en tous les cas s'ajouter à cette élévation.Les glaces de l'Arctique devraient diminuer de volume, d'un quart en été, et se stabiliser en 2100 en cas de limitation des émissions. Les trois quarts de leur volume auront fondu en 2010 si les émissions se poursuivent. Il est possible de restreindre ce réchauffement et de contribuer ainsi à préserver la pêche et les populations d'oiseaux de mer et de mammifères dans des régions telles que le nord de la mer de Béring.
Les changements climatiques ne toucheront pas seulement les régions arctiques, mais l'ensemble du monde. Aux Etats-Unis, il faut s'attendre à un changement du régime des précipitations, avec une baisse de celles-ci dans le sud-ouest, et une augmentation dans le Nord des USA et au Canada. Ces changements peuvent être contenus pour moitié en cas de maintien de la concentration de CO2 à 450 ppm.
Le principal enseignement de cette étude est qu'une réduction des émissions permettrait de stabiliser l'évolution du climat en 2100.
Les auteurs soulignent qu'il ne leur appartient pas d'étudier la manière dont ces réductions pourraient être réalisées, ni de préconiser une politique particulière. "Notre objectif est de fournir aux décideurs politiques des recherches appropriées pour qu'ils puissent prendre des décisions éclairées", souligne le Professeur Washington.
"Cette étude fournit un peu d'espoir, qui montre qu'il reste possible d'éviter les pires impacts du changement climatique"
Les résultats de cette recherche seront publiés la semaine prochaine dans la revue Geophysical Research Letters.
CLIMAT

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