阿尔及利亚合作的欧洲商业中心的海军拱门

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指出了圖像訪問阿爾及爾規劃信息

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commission européenne 欧盟委员会

Commission européenne: "Commission européenne"

Tuesday, November 18, 2008

Union Med TGV Algerie Maroc Tunisie





La ''5ème réunion des ministres des transports des pays de la Méditerranée occidentale'' (GTMO 5+5), ouverte, lundi à Tunis, et présidée par la Tunisie (2007-2009), a discuté des moyens financiers susceptibles de concrétiser les différents projets de transport prioritaires et d'infrastructure, dans la perspective de la mise en place d'un réseau de transport multimodal pour la méditerranée occidentale. Les projets prioritaires de coopération entre le groupe GTMO 5+5 et l'Union Européenne (UE), concernent la modernisation et l'interopérabilité de l'axe ferroviaire trans-maghrébin, reliant Tunis, Alger et Casablanca et l'amélioration de ses services. Le sommet a aussi représenté l’occasion de lancer une étude de faisabilité du train maghrébin à grande vitesse portant le nom de TGVM, et reliant Tripoli à Casablanca, via Tunis et Alger, outre l'examen de la possibilité pour l'UE de financer des maillons transfrontaliers dans la réalisation de l'autoroute de l'union maghrébine. Il s'agit, également de l'émergence des autoroutes de la mer en Méditerranée Occidentale. La Tunisie a, à cet effet, présenté sa candidature à l'UE sur les axes Radès-Marseille/Radès-Gènes.
Les projets euro-méditerranéens entre le rêve et la réalité !
Ouvrant les travaux de la réunion, Abderrahim Zouari, ministre du transport, a mis en exergue le rôle de l'infrastructure de base dans la réalisation de l'intégration économique et l'impulsion du développement, soulignant l’importance du financement en tant qu’élément déterminant dans la concrétisation des objectifs en la matière. Les efforts déployés par les institutions de financement internationales et la commission européenne pour la mobilisation de ressources financières supplémentaires et la mise en place de nouveaux mécanismes de financement pour les projets d'infrastructure, tels que la FEMIP (facilité euro-méditerranéenne d'investissement et de partenariat), la facilité d'investissement voisinage (FIV), ont marqué les interventions des ministres présents. Ces derniers ont aussi évoqué les facilités d'investissement dans les projets propres, à vocation écologique et la problématique du financement, notamment pour les crédits concessionnels. Il y’a lieu d’observer, sur ce volet, que les différences au niveau du volume d'aides octroyées par l'Union Européenne (UE) par habitant, varie de 1 à 40 entre les pays candidats à l'adhésion à l'union et les pays de voisinage. La vulnérabilité de ces institutions, ainsi que la marge existante entre le financement des projets dans rive nord et celle du sud, sont de nature, selon quelques experts présents, de nature à semer quelques doutes sur les réelles chances de concrétisation de ces projets, du moins au long terme.
La question du financement plane sur les travaux de la réunion
Les derniers bouleversements sur les marchés financiers ont démontré la fragilité de l'économie financière, ce qui constitue une occasion de développer davantage l'économie réelle, par le renforcement des financements destinés aux projets d'infrastructures de base. Ceci fut un point d’accord entre les responsables présents. Le contexte de la crise n’a pas empêché Antonio Tajani, vice-président de la commission européenne chargé des transports, de préciser que l’une des solutions prise pour limiter les effets de la crise actuelle, réside dans l’investissement dans l’infrastructure. Pour lui, les objectifs escomptés à savoir la création d'un réseau multimodal transméditerranéen de transport et l'établissement de plans d'action régionaux en matière de transport et d'infrastructure dans la région, ne devraient pas être affectés par les effets de la crise, ce qui nécessiterait, d’un autre côté, une œuvre commune pour l'harmonisation des textes réglementaires. Pour le responsable de l’Union Européenne, le développement de la région maghrébine en général et de son infrastructure en particulier, demeure l’une des priorités de Bruxelles « le développement de la région du Maghreb, est un pilier très important dans notre vision pour le continent africain. Cela ne représente que le point de départ pour améliorer le développement de l’Afrique dans l’objectif de contrôler l’immigration venant de l’Afrique subsaharienne, ce qui devrait inquiéter la région du Maghreb à son tour », a-t-il souligné. Pour le représentant de la Banque Européenne d’Investissement, Diederik Zambon, l’appel au secteur privé était le message qu’il avait à transmettre. Ce secteur est aujourd’hui appelé, selon lui, à participer d’avantage dans le financement et à la réalisation de projets d'infrastructure et de transport euro-méditerranéens. Les questions du financement des projets ont pratiquement dominé les interlocutions, notamment des ministres de la rive Sud, comme ce fut le cas de Karim Ghellab, ministre marocain qui a rappelé les engagements des pays de la rive Nord dans les projets d’infrastructures et de transport avec leurs homologues du Sud. Pour lui «le fait de s’orienter vers l’Afrique, tout d’un coup, ne devrait pas faire oublier aux européens ceux qui existent au milieu». Un clin d’œil vers les engagements des pays de la rive nord dans le royaume chérifien, qui portent notamment sur un TGV reliant Tanger à Casablanca. Les ministres libyens et algériens ont, quant à eux, énumérés les projets de transport qui ont lieu dans leurs pays perspectifs.
En somme, la réunion du GTMO 5+5 englobera l'ensemble des domaines et projets de coopération avec l'UE, en matière de transport, notamment les autoroutes de la mer en Méditerranée, la création d'un institut de formation aux métiers de la mer, la dépollution de la mer Méditerranée, la mise en place d'un système intégré de contrôle du trafic maritime, de surveillance des activités en mer et d'assistance en cas de détresse ou d'accident maritime. Cette coopération intéressera, encore, la mise en place d'un système intégré d'échanges de données informatisées relatives au transport maritime des marchandises (EDI), outre l'identification et la mise en œuvre d'un système d'indicateurs de mesure de la qualité de services dans les aéroports méditerranéens. Des projets qui seront proposés au forum euroméditerranéen qui se tiendra à Bruxelles au mois de décembre prochain.

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