http://fr.youtube.com/watch?v=ziK-FfzPQtk
ALGÉRIE • Menaces sur la Casbah d'Alger
Classée au patrimoine national en 1991 puis au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1992, la Casbah d'Alger est dans un tel état de délabrement qu'elle risque à tout moment de s'effondrer. "Des milliers de personnes vivent dans une peur permanente et avec le spectre des effondrements qui plane hiver comme été", note le quotidien L'Expression. Il précise que "beaucoup d'argent a été dépensé, mais son état reste le même". Partout, "les fissures sur les murs montrent les blessures et expriment la douleur intense d'une cité qui gît dans le déni de son passé". Et pourtant, les plans de sauvetage se sont succédé. En 1999, un budget de 100 millions de dinars [1,2 million d'euros] a été dégagé pour le plan de restauration. En 2001, une cellule fonctionnelle a été installée par la mairie. Deux milliards de dinars lui ont été affectés [23 millions d'euros]. Mais tout cela n'a servi à rien. En février 2008, un plan en trois phases a été mis en place, dont la première intitulée "Diagnostic et mesures d'urgence" est en cours d'étude. Tout cela n'atténue pas l'inquiétude de la population qui s'endort chaque soir avec la peur au ventre. "1816 bâtisses ont été recensées dont 343 placées sous le signe de l'extrême urgence. 160 immeubles sont actuellement en travaux", rapporte enfin le quotidien
ALGÉRIE • Menaces sur la Casbah d'Alger
Classée au patrimoine national en 1991 puis au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1992, la Casbah d'Alger est dans un tel état de délabrement qu'elle risque à tout moment de s'effondrer. "Des milliers de personnes vivent dans une peur permanente et avec le spectre des effondrements qui plane hiver comme été", note le quotidien L'Expression. Il précise que "beaucoup d'argent a été dépensé, mais son état reste le même". Partout, "les fissures sur les murs montrent les blessures et expriment la douleur intense d'une cité qui gît dans le déni de son passé". Et pourtant, les plans de sauvetage se sont succédé. En 1999, un budget de 100 millions de dinars [1,2 million d'euros] a été dégagé pour le plan de restauration. En 2001, une cellule fonctionnelle a été installée par la mairie. Deux milliards de dinars lui ont été affectés [23 millions d'euros]. Mais tout cela n'a servi à rien. En février 2008, un plan en trois phases a été mis en place, dont la première intitulée "Diagnostic et mesures d'urgence" est en cours d'étude. Tout cela n'atténue pas l'inquiétude de la population qui s'endort chaque soir avec la peur au ventre. "1816 bâtisses ont été recensées dont 343 placées sous le signe de l'extrême urgence. 160 immeubles sont actuellement en travaux", rapporte enfin le quotidien
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