Algérie: 5ème congrès national de médecine et de chirurgie esthétique
Amel Bouakba
Les dernières techniques anti-âge en débat
«Miroir, mon beau miroir, dis-moi qui est la plus belle.» Jamais la question posée par la reine du conte des frères Grimm n'a été autant d'actualité. Ces derniers auraient certainement été étonnés de voir l'ampleur prise par le mythe de la beauté de nos jours et le nombre de cliniques spécialisées dans ce domaine, qui poussent de par le monde comme des champignons. Le culte de la beauté est, certes, devenu un commerce florissant. La quête de la beauté et de l'éternelle jeunesse est le spectre à la limite de l'obsession qui poursuit autant les femmes que les hommes.
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L'Algérie n'est pas en reste. Les Algériens s'intéressent de plus en plus aux soins esthétiques, veulent se refaire une beauté sur mesure, maintenir leur jeunesse...et surtout ne pas prendre une ride. Les médias étrangers véhiculent l'incroyable avancée de la médecine esthétique outre-mer et l'Algérie ne veut pas rester dans ce domaine à la traîne des autres pays. L'occasion d'en débattre est on ne peut plus idéale à l'occasion du 5ème Congrès national de médecine et de chirurgie esthétique et de la 1re Journée nationale de médecine anti-âge organisés durant trois jours à la bibliothèque du Hamma, auquel ont pris part des spécialistes multidisciplinaires algériens et des praticiens français, pionniers en la matière. Les participants à cette rencontre initiée par la Société algérienne de médecine esthétique (SAME) ont appelé à la validation par les pouvoirs publics de la médecine esthétique pour organiser et réglementer son enseignement et les formations dans notre pays. Les intervenants algériens et français ont longuement insisté sur l'aspect formation, pour que la médecine esthétique soit reconnue en Algérie.
Dans ce sens, le professeur Belkaidi Benkaïdali, chef de service dermatologie au CHU Mustapha-Pacha a mis en exergue la nécessité d'académiser cette discipline et de la rendre diplômante, afin de lutter contre l'exercice de cette médecine dans la clandestinité. Abondant dans ce sens le docteur Mohamed Oughanem, président de la SAME, a souligné que l'Algérie reste loin sur le plan des structures d'accueil pour la prise en charge des demandeurs de ce type de médecine, comparativement à d'autres pays voisins qui ont réussi à faire de cette discipline un créneau porteur et à permettre aux clients venus des quatre coins du monde de joindre l'utile à l'agréable, grâce à ce qu'on appelle des «séjours esthétiques». Le docteur Oughanem estime que l'un des problèmes qui se posent pour les médecins spécialisés dans cette discipline est le manque d'approvisionnement en matière de produits esthétiques et d'introduction de nouvelles techniques, ce qui ne leur permet pas d'être au diapason de ce qui se fait ailleurs. «Généralement les médecins profitent de leurs séjours à l'étranger, lors de congrès notamment, pour s'approvisionner occasionnellement, mais ce n'est pas une solution. Les pouvoirs publics doivent autoriser des fournisseurs spécialisés pour introduire les produits esthétiques et ceux utilisés en médecine anti-âge», recommande le président de la SAME. La médecine esthétique propose des techniques innovantes pour rajeunir, mincir, sculpter le corps ou le visage et corriger les imperfections cutanées.
Ce qui fera dire au docteur Oughanem, qu'«à l'ère de la mondialisation, notre pays ne peut plus rester à l'écart de la médecine esthétique et des techniques anti-âge en vogue dans le monde.» On ne cherche plus à rajeunir mais à prolonger et à entretenir sa jeunesse, d'où l'intérêt accordé par la SAME au thème de la médecine anti-âge.
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L'Algérie n'est pas en reste. Les Algériens s'intéressent de plus en plus aux soins esthétiques, veulent se refaire une beauté sur mesure, maintenir leur jeunesse...et surtout ne pas prendre une ride. Les médias étrangers véhiculent l'incroyable avancée de la médecine esthétique outre-mer et l'Algérie ne veut pas rester dans ce domaine à la traîne des autres pays. L'occasion d'en débattre est on ne peut plus idéale à l'occasion du 5ème Congrès national de médecine et de chirurgie esthétique et de la 1re Journée nationale de médecine anti-âge organisés durant trois jours à la bibliothèque du Hamma, auquel ont pris part des spécialistes multidisciplinaires algériens et des praticiens français, pionniers en la matière. Les participants à cette rencontre initiée par la Société algérienne de médecine esthétique (SAME) ont appelé à la validation par les pouvoirs publics de la médecine esthétique pour organiser et réglementer son enseignement et les formations dans notre pays. Les intervenants algériens et français ont longuement insisté sur l'aspect formation, pour que la médecine esthétique soit reconnue en Algérie.
Dans ce sens, le professeur Belkaidi Benkaïdali, chef de service dermatologie au CHU Mustapha-Pacha a mis en exergue la nécessité d'académiser cette discipline et de la rendre diplômante, afin de lutter contre l'exercice de cette médecine dans la clandestinité. Abondant dans ce sens le docteur Mohamed Oughanem, président de la SAME, a souligné que l'Algérie reste loin sur le plan des structures d'accueil pour la prise en charge des demandeurs de ce type de médecine, comparativement à d'autres pays voisins qui ont réussi à faire de cette discipline un créneau porteur et à permettre aux clients venus des quatre coins du monde de joindre l'utile à l'agréable, grâce à ce qu'on appelle des «séjours esthétiques». Le docteur Oughanem estime que l'un des problèmes qui se posent pour les médecins spécialisés dans cette discipline est le manque d'approvisionnement en matière de produits esthétiques et d'introduction de nouvelles techniques, ce qui ne leur permet pas d'être au diapason de ce qui se fait ailleurs. «Généralement les médecins profitent de leurs séjours à l'étranger, lors de congrès notamment, pour s'approvisionner occasionnellement, mais ce n'est pas une solution. Les pouvoirs publics doivent autoriser des fournisseurs spécialisés pour introduire les produits esthétiques et ceux utilisés en médecine anti-âge», recommande le président de la SAME. La médecine esthétique propose des techniques innovantes pour rajeunir, mincir, sculpter le corps ou le visage et corriger les imperfections cutanées.
Ce qui fera dire au docteur Oughanem, qu'«à l'ère de la mondialisation, notre pays ne peut plus rester à l'écart de la médecine esthétique et des techniques anti-âge en vogue dans le monde.» On ne cherche plus à rajeunir mais à prolonger et à entretenir sa jeunesse, d'où l'intérêt accordé par la SAME au thème de la médecine anti-âge.
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